Écrit le 04 mai 2020
Cette période de confinement laisse un
sentiment amer dans la bouche des Français.
Je ne vais pas énumérer les incohérences,
les contradictions, les actes manqués, le manque de jugeote de cet état
Macronien dont on voit bien l’impéritie et l’incompétence totale, que même
l’imprévisibilité de la pandémie et son lot de circonstances atténuantes ne
parvient pas à excuser !
Comment peut-on juger un président
dogmatique qui prêche l’ouverture des frontières nationales à tout va et qui
finit par construire des frontières autour de chaque foyer et parfois de chaque
Français ? Comment peut-il ne pas avoir compris les vertus des frontières
nationales pour établir un contrôle et une régulation ? Car en temps
normal il y a bien des virus à contrôler : Le virus de la délocalisation
et du chômage, le virus de l’immigration, le virus de l’argent caché dans les
paradis fiscaux… Changera-t-il son logiciel, aura-t-il compris la leçon des
frontières ?
Comment peut-on admettre que pendant deux
mois, des protections telles les masques, aient été qualifiées d’inutiles par
nos dirigeants et même au début, interdites pour les forces de l’ordre qui
devaient les retirer, alors que maintenant elles seront obligatoires et peut-être
passibles d’amende en cas de non port, alors même que celles-ci ne sont pas
encore disponibles partout ?
Les Français voyaient bien l’évolution de
la pandémie en asie… Les Français voyaient bien la totalité des Chinois,
Coréens, Singapouriens, munis d’un masque…
Les Français ont vite fait un
rapprochement entre masque et protection…
Et pendant ce temps l’état Macronien
continuait de mentir…
Pourquoi cette période ne fut elle que
mensonges ? Pourquoi ne pas avoir dit la vérité ?
Pourquoi ne pas avoir dit : Nous
n’avons pas de masques, mais dès que nous en aurons suffisamment, nous vous en
donnerons. En attendant vous pouvez si vous le pouvez vous en procurer ou en
fabriquer si vous le voulez…
Cet état Macronien ne sait pas dire la
vérité, c’est ce que je retiendrai de cette période terrible.
Pourquoi terrible ? Parce que nous
allons bientôt constater les terribles conséquences sur l’appauvrissement de la
France avec ses cortèges de faillites d’entreprises, de chômage de masse, de
misère et de violence…
J’en ai parlé au moment où on me riait au
nez, arguant que la santé des gens était le seul sujet… Nous allons voir
dorénavant, que le Coronavirus va avoir vraiment les conséquences d’une guerre, pas seulement sanitairement,
mais surtout dans l’économie et dans notre vie quotidienne post déconfinement…
J’avais écrit le 14 avril que je prévoyais
pour le 11 mai une baisse du PIB annuel de 12%... Mais c’est bien plus que nous
aurons à déplorer pour l’année 2020… 15 à 20% de baisse n’est pas impossible.
C’est pourquoi il est certain, que l’état
qui avait promis de compenser les pertes ici et là, ne tiendra pas totalement
ses promesses : Parce qu’elles seront intenables.
Alors bien des couillons diront « on
s’en fout du PIB »… Mais je leur rétorquerais : le PIB, c’est la
valeur ajoutée que produit la France, c’est donc ce que produisent les Français
et qui partiellement, sert à payer notamment et surtout leurs salaires, leurs retraites, leurs
indemnités.
Certes l’état va emprunter mais jusqu’à
une certaine limite au-delà de laquelle il ne pourra pas aller ! De même
concernant les entreprises, les commerçants, les artisans, on va leur prêter de
l’argent, mais ils vont se retrouver endettés, surendettés même… Donc obligés à
rembourser, ce qui va hypothéquer leur avenir. Du moins pour ceux qui auront le
courage de continuer…
La demande ne va pas repartir tout de
suite… Et l’offre non plus… Les deux sont intimement liés ! Les Français,
selon une estimation, auront évité de dépenser durant le confinement arrêté au
11 mai, 55 milliards d’euros, pendant cette restriction de liberté, dont une
partie seulement a été thésaurisée par ceux qui n’ont pas eu de baisse de revenus !
Il aurait fallu que cet argent soit
rapidement dépensé dès le déconfinement dans l’économie strictement hexagonale…
Mais la prudence, c’est à dire la peur, freinera la
« reconsommation »…
Nous sommes mal parti !
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