Auteur inconnu :
-Pauvre France en général, on est tombé
bien bas !
-A force de vouloir faire de l’hôpital
une entreprise rentable,
-de fermer des lits, de demander aux
hospitaliers d’en faire plus mais avec moins de moyens,
-de devenir dépendants
d’approvisionnements « moins chers », mais que nous ne maitrisons pas…
-on en est venu à ça !
-Il faut lire la presse étrangère pour
connaître (un peu) la vérité en France (lien vers l'article du Courrier
international plus bas)...
-"Honte de mon pays. Honte de mon
pays en lisant cet article de Courrier international se faisant l’écho de
multiples articles inquiets outre-Rhin, après un rapport publié par des
spécialistes allemands sur Strasbourg :
Article de Courrier international :
l’Allemagne s’alarme du « triage des
patients dans les hôpitaux alsaciens ». « Par manque de matériel, les patients
âgés n’y seraient plus ventilés » : « Toute personne de plus de 75 ans n’est
plus intubée » (Frankfurter Allgemeine Zeitung), « Les personnes de 80 ans ne
sont plus ventilées […] elles sont placées en soins intensifs et des somnifères
leur sont fournis »(Tagesspiegel). « En France, on n’aide désormais plus les
patients plus âgés qu’à mourir » (Die Welt).
Interrogée à ce sujet par Die Welt, la
présidente du conseil départemental du Haut-Rhin, Brigitte Klinkert, ne dément
pas : « Les patients de plus de 80 ans, de plus de 75, certains jours de plus
de 70 ans ne peuvent plus être intubés car nous manquons tout simplement de
respirateurs. On ne le dit pas assez souvent, car non seulement nos voisins
allemands, mais aussi les Français en dehors de l’Alsace n’ont pas encore
conscience de la situation ici. »
L’auteur
inconnu poursuit :
Ils sont nés pendant la guerre, parfois
un peu avant, parfois un peu après, ont travaillé à la reconstruction de la
France telles de petites fourmis industrieuses, ont assisté leurs parents, aidé
leurs enfants – qu’ils ont parfois outrageusement gâtés, peut-être pour
compenser -, ont toujours payé docilement leurs impôts et cotisé sans moufter,
jusqu’à ces temps derniers où leurs pensions ont été gelées et leur CSG
augmentée, il ont toujours répété avec ingénuité les incantations qu’ils
entendaient à la télé, comme un mantra rassurant, une méthode Coué – notre
système de santé français est le meilleur qui puisse exister ! – et, à présent,
on leur refuserait d’être ventilés au motif qu’ils sont trop âgés, trop usés,
qu’il faut laisser la place fissa à d’autres, plus jeunes, ayant la priorité ?
Sans doute, nul ne pouvait prédire
l’ampleur de cette épidémie, mais l’Allemagne, qui aujourd’hui s’épouvante de
nos méthodes darwinistes et vient à la rescousse récupérer nos malades, n’avait
pas plus de boule de cristal, de Pythie ni de Frau Irma. Pourtant, elle compte
deux fois plus de lits en soins intensifs par habitant qu’en France et son
nombre de décès, dans cette pandémie, bien plus modeste que le nôtre n’est
pourtant pas imputable, loin s’en faut, à la « jeunesse » de sa population…
« Rends-moi mes impôts ! » pourraient
entendre murmurer, la nuit, durant de longues années, nos gouvernants
inconséquents qui ont dilapidé, dépensé n’importe comment, subventionné
n’importe qui, arrosé n’importe quoi, redistribué à tout va et surtout à ce qui
ne va pas, forçant aujourd’hui un personnel soignant débordé à hâtivement –
quel horrible mot ! – trier.
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