Publié
le 27/04/2020 à 09:00
A l'heure de la pandémie, le syndicat continue dans
les quartiers islamisés de jouer par clientélisme la politique du pire,
dénonce notre chroniqueur Gilles-William Goldnadel.
Il y a un mauvais vent qui souffle sur les braises
d'un feu qui couve.
M. Castaner qui voyait la main de
l'extrême-droite lorsqu'il y avait de la castagne sur la rive droite, ne voit
que la misère des petits jeunes qui s'ennuient lorsqu'on tire à coups de
mortiers à Villeneuve-la-Garenne ou Grigny. Le voici qui se met lui aussi à
jouer de la culture de l'excuse.
Je ne le savais pas aussi cultivé. Un soupçon de
consentement, et trois cuillerées à poudre de cette excuse cultivée, voici la
recette idéale du cocktail Molotov pour banlieusards par avance excusés.
Dans le Calvados, à l'aube du ramadan, voici la
hiérarchie policière qui commande à ses troupes de regarder ailleurs, si
d'aventure quelques « perturbateurs » venaient à semer le trouble.
Pour le coup, rien de meilleur pour perturber les
Français.
Comme si cela ne suffisait pas, la CGT s’y met. Le
candide pourrait croire que la centrale syndicale que le monde ne nous envie
pas, se serait contenté d'achever l'industrie française.
Ce qui serait difficile alors qu'elle est à terre par
la grâce principale du syndicat d'obédience communiste et l'appui non
négligeable du mondialisme capitaliste internationaliste.
Ce syndicalisme représentant autrefois la classe
ouvrière l’aura détruite définitivement.
Impossible désormais de voir un homme en bleu. Dans la
bataille du coronavirus, l’Allemagne l’a emporté en rase campagne sur la
France, car il y a encore en Allemagne des ouvriers pour fabriquer des masques
et des respirateurs. Mais l’Allemagne, qui a des syndicats pugnaces, n’a pas le
privilège syndical d’avoir la CGT.
Là où la CGT passe, les ports, les docks et les usines
trépassent.
On aurait pu penser que le syndicat de M. Martinez
aurait continué à s'amuser en persuadant les travailleurs de ne pas travailler
et les fonctionnaires de ne pas fonctionner à l'instar des objurgations de sa
fédération de la Fonction publique. Mais non. Cela ne suffisait pas.
Dans une pétition publiée par le Bondy blog et
Mediapart s'il vous plaît, en extrêmement élégante compagnie aux côtés du NPA,
du comité Adama, du CCIF et d'autres tout aussi décoratifs, la CGT signe une
pétition, ornée sur Twitter d’une banlieue en flammes, dont le titre résume la
modération : « La colère des quartiers populaires est légitime. » Sur
l'air du misérabilisme autorisé par l'invitation cultivée de M. Castaner, ce
cocktail Molotov d'intelligences étincelantes explique qu'il ne saurait voir
renvoyés dos à dos jeunes désespérés et policiers violents et
impunis. On aura compris.
Mais ce qu'il convient surtout de comprendre, c'est
qu’à l'instar du PCF et des insoumis, la CGT continue dans les quartiers
islamisés de jouer par clientélisme le jeu des islamistes. Ce sont eux qui
forment l'armature d’un syndicat qui joue la politique du pire.
On se souvient qu'après les attentats, la centrale,
dans la débandade, avait été contrainte de se séparer de très nombreux
bagagistes islamistes syndiqués mais fichés radicaux qui disposaient d'un
badge leur donnant le droit d'entrée où ils le souhaitaient dans les aéroports.
Quelques années avant, les esprits forts avaient
ri de cet avertissement d'un certain Philippe de Villiers.
Je crains que nous ayons perdu pour longtemps le goût
du rire.
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