vendredi 28 février 2020

Propos


Tu sais, tu fais comme Henri de Navarre à la cour de Nérac, « Ah, oui, la poule au pot ! »… C’est cela, c’est cela, c’est cela même…

Bon… Pourquoi te donnerais-je des conseils, d’ailleurs ? D’expérience, je sais qu’ils sont bons à donner mais jamais bons à prendre… Enfin, c’est toi qui vois… Je peux toujours te dire : S’il advient que tu parles et que l’on ne t’écoute point, alors tais-toi… Quand on te parle ne dit rien… Quand on te pose une question, ne réponds que si elle est banale, sinon, tourne les talons… Si on t’invite à parler, demande-toi pourquoi et n’accepte que si tu sais quoi dire… Si on te conteste, dis que c’est ton opinion et affiche ton mépris ou quitte les lieux ou invite ton contradicteur à le faire si tu es chez toi...

Tu n’as pas voulu de mes conseils dans bien des domaines… Je suis resté sur ma faim de te transmettre ce que je sais… Mais j’espère que tu retiendras ces quelques principes… Souviens-toi toujours de l’honneur que notre nom nous transmet… Il faut que tu portes haut la dignité, la fierté, le courage, le sens du devoir, de la justice et de l’honnêteté… Tends la main aux faibles, combats les mauvais avec les armes que tu auras…

La vie, tu sais, c’est un environnement de gentils, de lâches, de faibles, de profiteurs, de mystificateurs… Et l’on ne sait jamais qui est qui, lorsque l’on ne connait pas les gens… Ne compte que sur toi-même, car dans le danger, tu compteras tes vrais amis… Et ce sera peu, très peu, peut-être aucun…
Ce que tu feras dans ces conditions, tu en seras fier, mais ce sera ta seule récompense. Tu ne dois pas en attendre de personne…

Si tu t’es trompé, n’hésite pas à réparer, à présenter tes excuses… C’est un signe de force et non pas de faiblesse comme cela t’est représenté à la télévision…

Parfois tu verras de l’admiration dans les yeux d’autrui et parfois de la haine, parce que, ce que tu es, suscitera de la jalousie et de la rage…

Mais je peux te dire que tu t’endormiras content de toi et en paix avec ta conscience et ça, c’est une vie formidable…

Je voulais te dire cela, parce que j’ai une bagarre à faire dès que les conditions de circulation iront mieux. C’est au cas où…
 

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