La DGSI vient d’établir une cartographie de ces territoires
conquis de l’islamisme, à la demande de Christophe Castaner, formulée après
l’attentat de Villejuif. Un sujet extrêmement sensible pour l’exécutif, qui ne
veut pas stigmatiser la communauté musulmane.
Conséquence ou pas du bel accueil médiatique fait au
livre du politologue Bernard Rougier, Les territoires conquis de l’islamisme, l’exécutif semble
déterminé à lutter tant bien que mal contre les dérives communautaires, mais craint
d’être accusé de stigmatiser les musulmans. Ainsi, le 5 janvier, après
l’attentat de Villejuif, le ministre de l’Intérieur, Christophe Castaner, a
envoyé un télégramme aux préfets leur demandant de réunir les GED, à savoir les
groupes d’évaluation départementaux. Cette énième réunion aura au moins
accouché d’un chiffre, relayé par Le JDD : 150, soit le nombre de quartiers sous
l’emprise de l’islam radical. Des territoires perdus de la République
cartographiés par la DGSI.
« Situation alarmante », « proportions inquiétantes », « microterritoires » salafisés…
Le document, classé secret-défense, est extrêmement
sensible et n’a été divulgué qu’à un seul ministre, celui de l’Intérieur. Les
autres ministères concernés par la lutte contre le communautarisme, et qui se
sont réunis pour évoquer le sujet les 5 et 16 décembre, à savoir la Justice,
l’Éducation nationale, la Santé, les Collectivités locales ou encore la
Jeunesse, n’ont pas de droit de regard. « Les ministres sont sous la pression
de Macron, qui leur a demandé de faire des propositions fortes », fait
remarquer un connaisseur du dossier au JDD. Le 27 novembre dernier, déjà,
Christophe Castaner avait adressé aux préfets une circulaire faisant de «
la lutte contre l’islamisme et le repli communautaire » un «
nouvel axe de [leur] action ».
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LE MÊME SUJET
Mais outre les banlieues de Paris, Lyon et Marseille,
qu’on sait touchées par le phénomène, plusieurs cités du département du Nord
sont dans le viseur des renseignements intérieurs. À Maubeuge, par exemple,
l’Union des démocrates musulmans français (UDMF) a obtenu 40% des voix dans un
bureau de vote. Une « situation alarmante » semblable à
celle de l’agglomération de Denin ou encore Roubaix, où « bien
qu’historique, la situation prend des proportions inquiétantes », explique
un préfet cité par Le JDD. Parmi ces territoires « tenus » par l’islam
salafiste, figurent des zones moins attendues, comme en Haute-Savoie ou dans
l’Ain, à Annemasse, Bourg-en-Bresse, Oyonnax ou encore Bourgoin-Jallieu. Enfin,
plus surprenant encore, la DGSI constate « l’apparition de micro
territoires qui se salafisent dans des zones improbables », telles que
Nogent-le-Rotrou, en Eure-et-Loir.
Par valeursactuelles.com/ Dimanche 19 janvier 2020 à
20:43
Je suis à nouveau interdit de séjour sur ton "canal blog".
RépondreSupprimerVivons béatement comme les "socialos", à l'image d'un Cambadelis, en nous disant que cette situation est minime et qu'apprendre à vivre ensemble amène bonheur et plénitude. Je suis en partie sourd, il ne me reste plus qu'à être aveugle pour nager dans le bonheur (sourire).
Bonne fin de journée !
Il m'a écœuré ce con de Camp-bat-des-lisses sur la 16...
SupprimerTu es tricard sur Canal ? Oh ça va passer... Question de débit ou de maintenance... En ce moment ça marche....
Très bonne journée à toi