Écrit le 11 janvier 2020
De quelle génération suis-je ?
Souvent je me le demande !
Berthe Sylva ?
Du
gris que l'on prend dans ses doigts
Et
qu'on roule
C'est
fort, c'est âcre comme du bois
Ça
vous saoule
C'est
bon et ça vous laisse un goût
Presque
louche
De
sang, d'amour et de dégoût
Dans
la bouche
Mariano ?
Il est un coin de France
Où le bonheur fleurit
Où l'on connaît d'avance
Les joies du paradis
Et quand on a la chance
D'être de ce pays
On est comme en vacances
Durant toute sa vie
Airetun chikitun
Airetun laïré
Airetun chikitun
Airetun Laïré
Airetun chikitun
Airetun Laïré
Airetun chikitun Laïré
Olé
Olé
Barrière (qui vient de mourir dans
l’indifférence générale) ?
Ma
vie
J'en
ai vu des amants
Ma
vie
L'amour
ça fout le camp
Je
sais
On
dit que ça revient
Ma
vie
Mais
c'est long le chemin
Ma
vie
Qu'il
est long le chemin !
Pour lui, il est fini, le chemin…
Peut-être Ferré ?
Avec le temps...
avec le temps, va, tout s'en va
on oublie le visage et l'on oublie la voix
le cœur, quand ça bat plus, c'est pas la
peine d'aller
chercher plus loin, faut laisser faire et
c'est très bien
avec le temps...
avec le temps, va, tout s'en va
l'autre qu'on adorait, qu'on cherchait sous
la pluie
l'autre qu'on devinait au détour d'un
regard
entre les mots, entre les lignes et sous le
fard
d'un serment maquillé qui s'en va faire sa
nuit
avec le temps tout s'évanouit
avec le temps...
avec le temps, va, tout s'en va
mêm' les plus chouett's souv'nirs ça t'as
un' de ces gueules
à la gal'rie j'farfouille dans les rayons
d'la mort
le samedi soir quand la tendresse s'en va
tout' seule
avec le temps...
avec le temps, va, tout s'en va
l'autre à qui l'on croyait pour un rhume,
pour un rien
l'autre à qui l'on donnait du vent et des
bijoux
pour qui l'on eût vendu son âme pour
quelques sous
devant quoi l'on s'traînait comme traînent
les chiens
avec le temps, va, tout va bien
avec le temps...
avec le temps, va, tout s'en va
on oublie les passions et l'on oublie les
voix
qui vous disaient tout bas les mots des
pauvres gens
ne rentre pas trop tard, surtout ne prends
pas froid
avec le temps...
avec le temps, va, tout s'en va
et l'on se sent blanchi comme un cheval
fourbu
et l'on se sent glacé dans un lit de hasard
et l'on se sent tout seul peut-être mais
peinard
et l'on se sent floué par les années
perdues- alors vraiment
avec le temps on n'aime plus
Je ne sais plus…
Peut-être Johnny ?
Allo,
bonjour Madame, ici, c’est Johnny,
Je
vous téléphone, car les amis m’ont dit
Que
votre fille se marie, qu’elle part aujourd’hui,
Non,
je n’veux pas lui parler, je veux pleurer-eeeeer
Mais
dites-lui que je l’aime et que Johnny lui dit adieu…
Et si c’était Brel, ma génération ?
Ne
me quitte pas
Il
faut oublier
Tout
peut s'oublier
Qui
s'enfuit déjà
Oublier
le temps
Des
malentendus
Et
le temps perdu
A
savoir comment
Oublier
ces heures
Qui
tuaient parfois
A
coups de pourquoi
Le
cœur du bonheur
Ne
me quitte pas
Ne
me quitte pas
Ne
me quitte pas
Ne
me quitte pas
Moi,
je t'offrirai
Des
perles de pluie
Venues
de pays
Où
il ne pleut pas
Je
creuserai la terre
Jusqu'après
ma mort
Pour
couvrir ton corps
D'or
et de lumière
Je
ferai un domaine
Où
l'amour sera roi
Où
l'amour sera loi
Où
tu seras reine
Ne
me quitte pas
Ne
me quitte pas
Ne
me quitte pas
Ne
me quitte pas…
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