dimanche 9 février 2020

Mémoires et radotages (262) – Chantons n’importe quoi, mais chantons ! (4)


Écrit le 12 janvier 2020

Ces chansons de ma jeunesse, entendus à la radio, étaient parfois chantées par mon paternel.
Mon père chantait en peignant sur ses chantiers. Ainsi j’écoutais, les jours où j’étais avec lui, car il chantait juste avec une voix marquée de nostalgie…
C'est la java bleue
La java la plus belle
Celle qui ensorcelle
Et que l'on danse les yeux dans les yeux
Au rythme joyeux
Quand les corps se confondent
Comme elle au monde
Il n'y en a pas deux
C'est la java bleue…

Et quand il pensait à sa mère… (il est d’ailleurs mort en parlant à sa mère qu’il perdit à « trois ans)… Il chantait :
"C'est aujourd'hui dimanche, tiens ma jolie maman
Voici des roses blanches, toi qui les aime tant
Va quand je serai grand, j'achèterai au marchand
Toutes ses roses blanches, pour toi jolie maman"

Je vais terminer par ses périodes de plus grande gaîté :
On l'appelait Le dénicheur
Il était rusé comme une fouine
C'était un gars qu'avait du coeur
Et qui dénichait des combines
Il vivait comme un grand seigneur
Et quand on rencontrait sa dame
On répétait sur toutes les gammes
Voilà la femme à Dénicheur

Et bien entendu... Je les chante aussi...

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