Ecrit le 10 mai 2009 :
Deux
ans de mandature. Deux ans qui s’éternisent. Deux ans d’incompréhension, de
stupeur et d’inquiétude…
Lorsqu’autrefois,
nous élisions un président de la république, nous votions pour ou contre
quelqu’un dont on savait que même si la rhétorique n’était pas conforme à la nôtre,
il ferait tout pour représenter l’image de tous les Français et servirait son
pays à la tête d’une équipe de personnes qualifiées.
Or,
force est de constater que l’actuel détenteur du pouvoir suprême, ne répond pas
à ce schéma attendu par nos concitoyens.
Non
seulement la rhétorique s’adapte à l’auditoire pour mieux la berner, mais les
Français discernent clairement le double langage d’un prestidigitateur plus
prompt à faire plaisir dans les mots que dans les actes.
Le
président par ses convictions rompt entièrement avec la tradition gaullienne de
coopération avec le tiers-monde et de non alignement avec l’Otan, noue des
relations avec le Sionisme uniques dans la Vème république qui était soucieuse autrefois du
droit des peuples à disposer d’eux-mêmes.
Sur
le plan National, très admiratif du système Anglo-Saxon, dont nous connaissons
aujourd’hui les limites, il engage la
France dans un processus de Vassalisation, et dans la
destruction de notre système social et républicain.
Nous
avons vu s’étaler son goût immodéré pour le luxe, la richesse et le pouvoir,
dont il ne sait pas refreiner les ardeurs pulsionnelles.
Le
grand danger, au-delà des opinions et des goûts de ce président, c’est sa
personnalité. Très imbu de sa personne, il a la faculté d’écarter de son champ
de jugement, tout ce qui ne le ramène pas à sa propre personne, à ses propres
idées, à son propre monde. Sa conquête du pouvoir a été en fait une succession
de paroles destinées à se faire admirer, à se faire élire…
Maintenant,
il se consacre à son propre égo, à ses propres idées, il est prêt à tous propos
démagogiques sur la palette qui va de l’extrême droite à l’extrême gauche, afin
de rester toujours au sommet, seul responsable et seul omniscient capable de
faire ce qui est bien dans son acception personnelle très contestable.
Ce
faisant, il ignore les opinions quelles qu’elles soient, méprise les Français,
critique ses ministres et ne s’entoure que de fantoches dont il sait la
servilité.
En
deux ans, cet homme a prouvé qu’il n’était pas le président de tous les
Français, mais seulement des Français riches, qu’il n’admirait que lui-même et
qu’il irait au bout de ses idées, car il ne peut s’empêcher de résister à ses
pulsions égotiques…
Cet
homme a distillé par son comportement, l’inquiétude chez les Français qui ne se
reconnaissent plus en lui et qui s’estiment trompés et bafoués.
Nous
le disons depuis deux ans : Cet homme est un danger pour le peuple de
France.
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