mardi 17 février 2015

Sarkozy, le roi fou

Ecrit le 10 mai 2009 :



Deux ans de mandature. Deux ans qui s’éternisent. Deux ans d’incompréhension, de stupeur et d’inquiétude…

Lorsqu’autrefois, nous élisions un président de la république, nous votions pour ou contre quelqu’un dont on savait que même si la rhétorique n’était pas conforme à la nôtre, il ferait tout pour représenter l’image de tous les Français et servirait son pays à la tête d’une équipe de personnes qualifiées.

Or, force est de constater que l’actuel détenteur du pouvoir suprême, ne répond pas à ce schéma attendu par nos concitoyens.

Non seulement la rhétorique s’adapte à l’auditoire pour mieux la berner, mais les Français discernent clairement le double langage d’un prestidigitateur plus prompt à faire plaisir dans les mots que dans les actes.

Le président par ses convictions rompt entièrement avec la tradition gaullienne de coopération avec le tiers-monde et de non alignement avec l’Otan, noue des relations avec le Sionisme uniques dans la Vème république qui était soucieuse autrefois du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes.

Sur le plan National, très admiratif du système Anglo-Saxon, dont nous connaissons aujourd’hui les limites, il engage la France dans un processus de Vassalisation, et dans la destruction de notre système social et républicain.

Nous avons vu s’étaler son goût immodéré pour le luxe, la richesse et le pouvoir, dont il ne sait pas refreiner les ardeurs pulsionnelles.

Le grand danger, au-delà des opinions et des goûts de ce président, c’est sa personnalité. Très imbu de sa personne, il a la faculté d’écarter de son champ de jugement, tout ce qui ne le ramène pas à sa propre personne, à ses propres idées, à son propre monde. Sa conquête du pouvoir a été en fait une succession de paroles destinées à se faire admirer, à se faire élire…

Maintenant, il se consacre à son propre égo, à ses propres idées, il est prêt à tous propos démagogiques sur la palette qui va de l’extrême droite à l’extrême gauche, afin de rester toujours au sommet, seul responsable et seul omniscient capable de faire ce qui est bien dans son acception personnelle très contestable.
Ce faisant, il ignore les opinions quelles qu’elles soient, méprise les Français, critique ses ministres et ne s’entoure que de fantoches dont il sait la servilité.

En deux ans, cet homme a prouvé qu’il n’était pas le président de tous les Français, mais seulement des Français riches, qu’il n’admirait que lui-même et qu’il irait au bout de ses idées, car il ne peut s’empêcher de résister à ses pulsions égotiques…
Cet homme a distillé par son comportement, l’inquiétude chez les Français qui ne se reconnaissent plus en lui et qui s’estiment trompés et bafoués.

Nous le disons depuis deux ans : Cet homme est un danger pour le peuple de France.

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