Note de Zalandeau : Analyse psychologique de
François Hollande par Bernard Raquin. Il anime des séminaires d’épanouissement
personnel.
Cette analyse date du 07 mai 2012. Il est intéressant de
rapprocher ce que nous avons vu du comportement de Hollande de cette analyse...
qui me semble pour le moins prophétique...
Le drame de François
Hollande : le 6 mai 2012
A-t-il la capacité psychologique
d’assumer ses nouvelles responsabilités ? Le 6 mai 2012, François
Hollande est entré dans la période la plus dramatique de sa vie.
Le stress de la promotion
:
Il s’agit d’une pathologie, plus
ou moins légère, bien connue des psys. Lorsqu’un employé obtient
une promotion, il subit un très fort stress. Surtout s’il ne se sent
pas capable d’occuper son nouveau poste. Face à de nouvelles responsabilités,
nous sommes partagés entre l’enthousiasme et l’inquiétude. Si nous
sommes préparés, si nous avons la formation et l’expérience
nécessaires, ce stress de la promotion disparaît au bout de quelques
semaines ; et la confiance en soi en est renforcée.
Le stress de la promotion se
manifeste par une euphorie, suivie d’une euphorie paradoxale, pour masquer
le déni de réalité. Ensuite c’est la dépression larvée, masquée par
l’activisme. Puis enfin, c’est la dépression, et parfois le burn-out
(l’effondrement).
François Hollande est victime du
« principe de Peter » : il a atteint son niveau d’incompétence,
depuis longtemps. Il occupe maintenant l’un des postes les plus
difficiles du monde, sans aucune préparation. Car, de l’avis général
de ses amis, Hollande est tout à fait incapable d’occuper la fonction
de président de la république.
Il est décrit comme
paresseux, manipulateur, inactif, calculateur, trompeur, cynique,
magouilleur, tricheur, menteur, et incapable de prendre une décision. Tous
ces jugements sur lui sont tellement connus qu’il est inutile de les
rappeler. (Martine Aubry, Ségolène Royal, Laurent Fabius, Arnaud
Montebourg, Claude Allègre, Jean-Luc Mélenchon, Jean-Marie
Bockel, etc).
Non seulement parce qu’il n’a
jamais été ministre ni secrétaire d’État, mais également parce que le
choix de devenir président n’est pas le sien, mais celui de sa concubine
Valérie Trierweiler. Pour plaire à sa belle, il s’est lancé dans un
mécanisme qui l’a happé, et qui risque de le broyer.
Hollande est fragile :
Depuis le début de sa
carrière politique, il n’a rien fait. Il s’en vantait même dans
une vidéo célèbre. L’esprit de corruption a tellement gangrené
les élus (de droite et de gauche) qu’ils ne réalisent même plus qu’ils
sont des voyous et des voleurs. Par exemple, les cumulards ; ou
encore tous les membres de ces « machins », du genre
Conseil économique et social, et autres fromages de la
république, pour recaser les copains et les maîtresses.
Hollande a toujours pratiqué
un double langage. Il a protégé les innombrables corrompus du
parti socialiste (voir sur ce même site : « J’aimerais bien
être de gauche, mais… »). Cela est en contradiction avec
la prétendue morale qu’il affiche. La honte qu’il éprouve au
fond de lui-même, sera masquée par toutes sortes de magouilles destinées
à museler la liberté d’expression.
De même, le capital qu’il
annonce posséder, largement sous-évalué, est en contradiction avec
son mépris affiché des riches. Il est entouré de riches, de fraudeurs et
d’exilés fiscaux, et même sa concubine est millionnaire.
Cela provoque une
schizophrénie, fréquente en politique. Le déni de réalité (quand
il feint de voir qu’il n’y a pas de dérives racistes francophobes en
France), et le mensonge permanent, peuvent être refoulés longtemps,
jusqu’à l’explosion. Le risque de nouvelles émeutes raciales,
comme en 2005, est réel.
Par exemple, se prétendre
proche du peuple, en mangeant dans des restaurants à 170 euros,
peut certes satisfaire la nouvelle classe des élus, cupide
et cynique. Mais le peuple déteste les hypocrites, les tartufes
et les profiteurs. Le parti socialiste, distribuant des leçons de
morale à tout le monde, sera confronté à ses contradictions.
Il n’y a que 2 sortes de
citoyens. Ceux qui se contentent des médias officiels. Et les
internautes. Ces derniers, massivement informés, informeront toute la
population, en quelques mois. En septembre 2012, malgré
la censure des médias officiels, tous les Français connaîtront
l’histoire des jets privés, des drapeaux étrangers, etc.
Hollande est encore plus
fragilisé :
Il est fragilisé par
la modification de son identité, en peu de temps. Il était un bon
gros, il veut être un mince sérieux : la différence est trop grande
et trop rapide. Cela l’a obligé à surjouer son rôle de présidentiable,
comme il surjouera son rôle de président. Il est, de très loin,
le politicien le plus photographié avec des expressions ridicules. On
trouve, sur Internet, de nombreuses photos de lui, où justement, il manque
de sérieux. Il aurait pu faire carrière dans le comique (ce que je
respecte infiniment), comme plusieurs de ses copains de lycée.
Il faut bien savoir que
lorsqu’une personne modifie en apparence son identité, sans
démarche thérapeutique, cela ne dure pas. Quand il se regarde dans le
miroir, quand il s’entend parler, il ne se reconnaît pas. Il va
devoir affronter une grave crise d’identité, aux conséquences seront
dramatiques. On ne se révèle pas à 57 ans. Bien sûr, en qualité
de psychothérapeute, je sais bien qu’on peut changer à tout
âge. Encore faut-il le vouloir. Or ce qu’a fait Hollande, c’est
juste de changer d’emballage. L’affaire des jets privés,
payés par des milliardaires et des Saoudiens, l’obligera à cacher
sa culpabilité sous de fausses déclarations moralistes.
Hollande est un
« peut-être ben que oui peut-être ben que non », déguisé en
bisounours. On peut feindre beaucoup de choses. Mais on ne peut
feindre de savoir décider.
Étapes de son
évolution psychologique :
1 - L’euphorie (de
mai 2012 à juillet 2012) :
L’ivresse de la
victoire. Plaisir sadique, dissimulé, d’avoir triomphé de son
ancienne concubine, Ségolène Royal. Intense satisfaction d’avoir pris
le dessus sur toute la direction du parti socialiste, qui le
méprise. Joie enfantine d’avoir séduit sa concubine, Valérie
Trierweiler, qui a cru en lui, et qui la poussé.
2 – La dépression
larvée, masquée par une euphorie paradoxale (été 2012) :
Les incohérences,
les manquements, les abandons, et les trahisons, qui ont commencé dès
le 6 mai 2012, deviendront de plus en plus visibles. Il mettra cela sur le
compte d’une très longue campagne, trouvant normal d’être «
fatigué ». Sa dépression sera masquée par les plaisirs réservés
au président de la république : réception des corps constitués, réception
des ambassadeurs, repos dans les résidences présidentielles, etc.
Il satisfera à la
vanité humaine des courbettes, des réceptions officielles, d’un
train de vie luxueux, des honneurs, des fanfares républicaines,
et des tapis rouges. Mais cela le lassera vite, car ce n’est pas
dans sa nature. La rigueur des protocoles, et la pesanteur des
déclarations officielles dans les réunions internationales, l’useront en
moins d’un an.
3 - La dépression
larvée sera ensuite masquée par la fuite en avant dans l’activisme
(à partir de septembre 2012) :
Son principal problème ne
sera pas la dette. Il accusera le bilan de son prédécesseur,
Nicolas Sarkozy, ainsi que les contraintes européennes. Son principal
problème sera son élection : il a été élu à la faveur d’une
inquiétante dérive raciale. 93 % des musulmans ont voté pour lui. Les
départements d’outre-mer ont largement voté pour lui. Le soir de son
élection, il a fait son discours devant des drapeaux étrangers. Il
est, d’ores et déjà, sous la menace des délinquants, qui le voient comme
plus favorables à leurs actes antisociaux.
Il est prisonnier de la classe
sociale des élus, aux avantages indécents. Il est prisonnier de
l’immobilisme conservateur, notamment celui des permanents syndicaux,
héritage de 1945, une petite minorité qui a la capacité de bloquer
plusieurs secteurs publics, et d’organiser des manifestations de rue.
Il en sortira par la fuite en
avant dans l’illusion : il intensifiera la langue de bois, les
discours contre la finance, la haine contre les patriotes, et le discours
des associations à l’antiracisme très sélectif. Là encore, ce déni
de réalité sera contredit par les faits en quelques mois.
Hollande est clivant :
Hollande a la réputation
d’être un modéré, qui s’efforce d’être un conciliateur. En
réalité, il est extrêmement clivant.
- Il diabolise ses adversaires, et dresse les minorités ethniques contre la majorité de la population.
- Il est aussi clivant sur le plan économique : hostile aux entrepreneurs, hostile aux dirigeants d’entreprises (sauf les mondialistes qui le soutiennent).
- Il est clivant sur le plan politique : droit de vote aux immigrés, légalisation des immigrés clandestins, refus de voter les lois anti-burkas…
- Il est clivant sur le plan sociétal : mariage homosexuel, avortement généralisé, discours flous sur la drogue, reniement de la laïcité…
- Il est clivant sur le plan social : syndicats contre usagers, magistrats contre victimes, préférence étrangère…
Non seulement il n’a aucune
réserve d’opinions favorables dans la population, mais le très
faible pourcentage de gens qui le soutiennent, sans illusions,
s’effritera très rapidement.
Hollande sera confronté
à un choix :
Le plus probable, c’est de
satisfaire l’extrême gauche (15 % des voix), comme l’a fait avant
lui Mitterrand, en creusant massivement la dette.
C’est parce qu’il n’a satisfait
aucune des attentes des électeurs du Front National, que
Nicolas Sarkozy a été battu. Pourtant, Sarkozy a fait plus de
réformes, en 5 ans, que Mitterrand et Chirac en 24 ans.
Mais comme Hollande aura peu de
marge de manœuvre, il se contentera de mesures cosmétiques
et sociétales. Cela occupera le débat public, avec le gros
inconvénient de masquer les vrais problèmes, notamment l’immigration, le
racisme francophobe, la dette, la délinquance, la destruction du tissu
social, et l’angoisse identitaire vécue par de très nombreux compatriotes.
Le plus surprenant serait de
réduire l’influence du Front National, en expulsant les clandestins,
en organisant une chasse impitoyable aux trafiquants d’êtres humains,
en luttant contre la délinquance. Mais c’est très improbable,
car les dirigeants du parti socialiste sont immigrationnistes,
et plusieurs sont membres du club Le Siècle, et du Grand Orient de
France.
Le Front National, 3ème
en nombre d’électeurs, deviendra soit le 1er, soit le 2ème. Surtout
si la politique immigrationniste, les avantages aux clandestins, le
laxisme judiciaire, et donc la délinquance, sont amplifiés. Avec pour
corolaire le découragement des artisans et petits investisseurs, et donc
l’augmentation du chômage.
Pour échapper aux
contraintes psychologiques intérieures, Hollande choisira la fuite
en avant. Il pratiquera la chasse aux sorcières, contre les
journalistes, les patriotes, les dirigeants d’entreprises publiques, les
hauts fonctionnaires. Sa concubine a déjà donné le ton, en
faisant licencier un journaliste de RTL.
Il devra affronter une
double opposition résolue :
D’un côté, l’UMP, le FN, et
DLR. De l’autre, le FDG et les autres trotskistes (voir sur son site
: « L’échec programmé de la fédération des génocidaires »). Le
but du FDG est de canaliser les mécontents, de servir d’exutoire, de faire
croire aux gauchistes qu’existe encore une gauche en France. Puis, en
diabolisant leur adversaire, de les faire voter pour les tenants du système,
à savoir les mondialistes et les milliardaires du parti
socialiste. Tous ces opposants, à des degrés divers, le maintiendront
sous une surveillance constante. Cela générera de très nombreuses
frustrations, qui s’exprimeront dans les élections, ou dans la rue.
La solitude de François Hollande
:
On est passé d’un
président pressé (Sarkozy) à un président stressé. Une
des choses les plus stressantes du monde est de prendre des
décisions. Surtout des décisions graves, dans des réunions
internationales. Beaucoup de décisions seront très graves, concernant
l’immigration, la délinquance, la dette, le chômage, le terrorisme, les
engagements militaires, les traités internationaux, et la force de
frappe. Il ne pourra toujours se défausser sur son entourage. Il
ne pourra utiliser un langage vague, selon son habitude, pour ne déplaire
à personne.
Il sera seul, face à
lui-même. Fera-t-il face ? Non.
Aucun état de grâce
bien sûr, mais un baptême du feu intense, et des responsabilités
auxquelles il n’est pas préparé. Est-il armé pour affronter
des lynchages publics permanents, comme en ont connu Chirac, Le Pen
(père et fille), et Nicolas Sarkozy ? Non. D’autant qu’il devra
s’appuyer sur d’autres membres du parti socialiste, pour le conseiller
lors de ses prises de décision. Il y aura, aussi bien au
gouvernement qu’à l’intérieur du parti socialiste, de
violentes guerres intestines, pour manipuler le leader incompétent. Certains
d’ailleurs ont déjà fait allégeance à sa concubine, qui prend des
décisions en toute illégitimité… Aujourd’hui entouré
de courtisans, de rapaces, d’hypocrites, soutenu par une minorité des
électeurs, naïfs ou roublards, il n’y a qu’une réalité : François Hollande est
seul. Et ce n’est pas Valérie Trierweiler qui pourra y changer quoi
que ce soit.
La seule qui puisse véritablement le
conseiller en toute objectivité, si elle arrive à grandir intérieurement,
ce qui est probable : c’est Ségolène Royal. Pas un instant, je ne
crois qu’Hollande sera apte à trouver en lui une force supérieure, comme l’ont
fait tant de grands leaders sur terre. Il a tellement fermé les
yeux sur la corruption, les viols, les détournements de fonds, et les
mensonges de ses amis politiques, que la réalité se chargera de les lui
ouvrir. Et ce qu’il verra devant lui l’effraiera chaque jour
davantage. Il court même le risque d’exploser en vol, et d’adopter de
plus en plus un comportement incohérent.
Il est le président le plus
mal élu, ayant le moins d’expérience, ayant le moins de capacités
psychologiques, le plus rejeté dès le soir même de son élection, de toute
la Ve République.
Alors, je peux bien lui souhaiter
« bonne chance », par politesse. Mais ce dont nous avons vraiment
besoin aujourd’hui, c’est de trouver notre force intérieure,
de chercher de nouvelles issues, pour mettre un terme au déclin entamé
depuis tant d’années. Tenter, par tous les moyens, de limiter les
dégâts que ses trop grandes responsabilités l’obligeront à
improviser. Préparer l’après Hollande est, dès maintenant, la seule
manière de garder l’espoir, et de se tourner vers l’avenir.
Bernard Raquin
7 mai 2012.
Note de Zalandeau : Le journaliste Pierre Salviac viré de RTL ayant
écrit le 9 mai 2012 son article sur twitter qui lui vaudra d'être viré,
l'article de Bernard Raquin a forcément été remanié postérieurement au 7 mai
2012. On peut même soupçonner l'auteur du texte de faire de la prédiction à
postériori (C'est plus commode)...
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