Un petit mot glissé, en
dépit des dommages
Un mot marquant des
ans l’irréparable outrage
Peut être un dernier
mot, témoin de l’existence
Pour ces quelques
années, comme des excroissances
Pour ce rab de la
vie, au bonheur incertain
Surpris de vivre
encore, quand s’éveille le matin
Accablé de vertiges
et ce souffle en mon cœur
Attendant de partir
pour ce monde meilleur
En paix avec
moi-même, mais en désespérance
Pour l’avenir des
miens et leur itinérance
Un petit mot pour
dire, je crois que je suis là
Mais comme déjà
parti, car mon corps est bien las
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