Écrit en 2009
Il fut un temps ou l’ONU représentait une certaine forme d’union des idées nées de discussions aboutissant à des accords sur un sujet.
Il fut un temps ou l’ONU représentait une certaine forme d’union des idées nées de discussions aboutissant à des accords sur un sujet.
En
ce qui concerne la conférence de Genève, dite « Durban II », qui s'est déroulée
en 2009, elle avait pour but, en principe, de faire progresser l’application
des droits de l’homme dans le monde avec pour thème le racisme et la
discrimination…
Lorsque
l’on a regardé la résolution finale, on s’aperçut qu’elle était rédigée à
minima.
Pourquoi
? Parce qu’elle a été le fruit d’une négociation. Qui dit négociation, dit une
exigence compensée par une autre exigence en général contraire.
Nous
avons pu constater que les pays occidentaux ont abandonné les exigences
concernant les droits de la femme, les droits des enfants, l’abolition de
l’esclavage, afin que les états en voie de développement abandonnent leurs
accusations d’impérialisme, de colonialisme et de sionisme. « Cache ta vérité,
je cacherai la mienne » (tant on sait qu’il n’y a que la vérité qui blesse).
Lorsque
l’on n’a rien à se reprocher on n’a pas à faire de concession. Ces énormes
concessions mutuelles prouvent le peu de conscience 'droits-de-l’hommiste' des
pays adhérents.
Cette
conférence sur les droits de l’homme face au racisme et à la discrimination a
abouti au résultat inverse de celui escompté.
La
résolution minimaliste, démontre bien la récession réelle des droits de
l’homme, parmi l’ensemble des participants.
La
régression des droits de l’homme est en marche, la conférence de Genève l’a
confirmé, de même que la régression des pays occidentaux et des démocraties
assène la vérité de la faiblesse de ces états face aux dangers modernes...
Qu'adviendra-t-il
de tels renoncements sur l'avenir du monde, sur la sécurité de nos pays ?
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