Écrit le 08 septembre 2020
Cela fait deux mois que le gouvernement
nous a mis en place le duo « méchant flic / gentil juge » en les
personnes de Darmanin et Moretti…
Nous en avons plus que marre de ce
spectacle entre l’Auguste et son clown blanc… Cela ferait rire dans un cirque,
mais cela n’amuse plus les Français.
« Ensauvagement, pas d’ensauvagement,
ensauvagement, pas d’ensauvagement », cela suffit ! Cela dure depuis
trop longtemps. Cela ne passe plus.
Certes depuis deux mois, le mot d’ordre
est de parler de l’insécurité, alors qu’avant les hautes sphères feignaient
superbement d’ignorer ce problème… Le gouvernement a même entrepris récemment
de parler d’action, oui, d’action ! Et aussi de tolérance zéro ! Mais
d’action il n’y a point ! Et le coup de la tolérance zéro, on nous l’a
déjà fait !
« Nous allons agir, nous n’allons pas
tarder à agir, il est temps que nous agissions, bien sur que nous allons agir… »,
mais, comme dans Barbe bleue :
-Anne, ma sœur Anne, ne vois-tu rien
venir ?
-Je ne vois rien que le soleil qui
poudroie et l’herbe qui verdoie !Rien ne change, rien n’est fait. Toute
cette dialectique, toutes ces diatribes sont destinées à récupérer un
électorat, sur lequel l’actuel Président ne s’est jamais appuyé, se contentant
des minorités hétéroclites et incompatibles, souvent anti-républicaines et
anti-laïques qu’il flatte du mieux qu’il peut… Mais il voit le mécontentement
gagner, il voit monter ce que son "garde des sots" appelle avec un doux euphémisme
« le sentiment d’insécurité » et il se dit que la majorité est en
train de changer de camp… et que l’escabeau sur lequel il a son cul est en
train de vaciller…
Mais ne nous y trompons pas : Il
parle, il les fait parler, mais d’action il n’y aura point ! De répression,
il n’y aura pas (sauf sur d’innocents gilets jaunes, on l’a vu, c’était plus
facile).
A nouveau le Macron, en visite je ne sais
où en France, sort son couplet franchement marxiste de la situation sociale des
trafiquants qui ne trouvent désespérément que ce petit boulot pour subsister…
Snif, snif ! Mais c’est qu’il nous ferait pleurer si on était
cons !!!
Les guerres de trafiquants ? C’est un
business qui rapporte plein de fric et même s’il y avait du boulot pour tous,
les dealers continueraient leur juteux trafic…
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