Écrit le 02 avril 2020
Comment allons-nous sortir de cette crise ?
La seule solution qui remettrait les choses dans
l’ordre, c’est le vaccin… Ou bien un médicament préventif empêchant les
conséquences funestes de ce mal covidéen…
Mais sinon, cela va être très difficile.
La solution vers laquelle on s’achemine, c’est un
étalement de la mort dans le temps car le corps médical demande
« laissez-nous le temps de tenter de vous sauver la vie, alors soyez
malades, mais plus tard, parce que sinon, nous serons débordés »… Alors
chaque vague emportera son lot de cadavres… « Alors tu vas bien ? –
Oui, ce mois–ci c’était pas mon tour, mais le mois prochain, peut-être ! –
Mais t’as une excellente assurance décès ? – Tu rigoles, ils m’ont prévenu
qu’ils n’assuraient plus les décès covidéen… »
Il faudra remettre en route l’économie, donc
l’activité, car sinon, on va finir par mourir de faim : Pas de
main-d’œuvre = pas de récolte !
Mais le problème c’est que la demande et l’offre sont
intimement liées. Comment faire repartir l’économie sans libérer la demande,
car une clientèle confinée, c’est une clientèle qui consomme à minima.
Déconfiner, c’est à dire exposer les survivants non immunisés à un danger toujours
présent, refera-t-il repartir la consommation aux niveaux antérieurs ?
Rien n’est moins certain… Bien sûr il ne faut rouvrir aucun des lieux de
rassemblement (Cinémas, théâtres, restaurants, campings, stations de vacances,
stades, aéroports, réunions en tous genre)… Cela aura nécessairement un impact
négatif sur notre consommation.
Ceux qui avaient le projet d’acheter voiture,
appartement, ou autres équipements le feront-ils, où bien repousseront-ils leurs
achats à plus tard ?
Et les entreprises, qui seront pour certaines
exsangues du coté de la trésorerie, pourront-elles repartir, si la demande
n’est pas là, alors qu’elles auront soit, payés du chômage partiel que l’état
ne remboursera que 4 mois après comme c’est son habitude, soit, licencié et n’auront
plus de capacité de production et seront acculées au dépôt de bilan… Parce
qu’il faut bien préciser que les entreprises dont les clients sont d’autres
entreprises, ont à craindre en plus de ne pas être payées par ces dernières (par prudence ou par machiavélisme)…
Alors imaginons : Une entreprise à qui on doit 2
mois de chiffre d’affaire au moment ou débute l’arrêt-confinement, qui sans chiffre d'affaire cette fois, paye des indemnités pendant 1 mois (voire plus) à des salariés ne
rapportant rien, qui a des traites à payer se transformant en dettes même
étalées et qui va retravailler pendant deux autres mois en finançant de sa
poche, avant de commencer à voir entrer une partie de ses anciennes créances…
Tenir donc pendant cinq mois sans recette… C’est pratiquement impossible pour bon nombre de boîtes…
Avec également l’incertitude d’un carnet de commande totalement remis à zéro
dans certaines activités… Un « redébut » d’activité poussif qui
risque en plus de n’être pas rentable…
Bien évidemment les plus grosses entreprises seront
sauvées en premier… Mais il me semble que toutes ces boites, dont la valeur en
bourse est très basse, risquent d’être des proies faciles pour la finance
internationale. Nous risquons donc de voir nos quelques fleurons industriels
restants, nous filer entre les doigts… Un état intelligent rachèterait ces
boites à vil prix ou bien les nationaliserait et les revendrait (ou re-privatiserait)
quand leurs cours auraient remonté… Ce qui ferait un bon pactole bénéficiaire
pour un état plutôt habitué à piocher dans les poches du peuple… Et empêcherait de laisser s'envoler nos derniers emplois avec nos brevets et notre savoir-faire...
Nous pouvons voir que rien de cela n’est fait et que
les mesures financières prévues sont bien en dessous de ce qu’il faudrait pour
sauver notre économie et nos entreprises…
Et pourquoi sauver notre économie et nos
entreprises ?
Pour sauver nos emplois, tout simplement ! Pour
sauver nos revenus ! Et accessoirement tout notre système social qui sera
impacté, faute d’argent à une crise sans précédent…
Alors, risque variable de mourir du covid en
travaillant, ou risque de mourir de faim en confinement ? Cruel dilemme…
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