Écrit le vendredi 9 juillet 2010
Les
Français d'un certain âge, se souviennent de cette chanson que chantait Pierre
Dac sur la BBC :
"Radio
Paris ment, Radio Paris ment, Radio Paris est Allemand"...
France
inter, héritière de Radio Paris, puis Paris inter, après 66 ans de bons
services républicains, a licencié les chroniqueurs Stéphane Guillon et Didier
Porte, ainsi que les Journalistes Vincent Josse, Didier Adès et Dominique
Dambert, sans aucune explication...
Ils
avaient la mauvaise fortune de déplaire au tyran quelque peu Vichyste dénommé
Nicolas Sarkozy.
Ce
faux-ami de la démocratie s'est fait voter le pouvoir de nommer lui-même les
présidents de chaînes audiovisuelles, ce qu'il ne se prive pas de faire (Jean
Luc Hess pour Radio France et Philippe Val pour FRance Inter)... Il porte ainsi
un coup très grave à la liberté d'expression dans le pays qui fut jadis
initiateur des "droits de l'homme et du citoyen"...
Il
a aussi tenté ces derniers jours, d'intervenir dans le choix du repreneur du
Quotidien Le Monde...
Petit
à petit, la résistance s'organise sur le web, d'où monte de plus en plus fort
l'expression d'un mécontentement, d'une indignation, contre cet intru (que nous
avons élu, bien sur), mais qui trahit sa parole, qui trahit les obligations de
sa charge, qui trahit une bonne partie de ses électeurs et qui trahit les
institutions de la France...
Les
derniers scandales ont fait monter d'un cran la colère et reprendre l'espoir en
un avenir meilleur que cette période honteuse que nous traversons. Jamais nous
n'aurons été aussi ridiculisés devant nos amis Européens et alliés
traditionnels, par le petit homme complexé qui se prend pour le César des temps
modernes...
Mais
je crois que ce pouvoir se ruine par son aveuglement devant l'image qu'il
renvoie de lui-même à la terre entière. Il se sape, il se mine de
l'intérieur... Mais je ne pense pas qu'il s'auto-détruira. Il s'accrochera
jusqu'au bout...
Lorsque
nous serons débarrassés de ce pouvoir, (si nous y arrivons, car il tente des manœuvres
destinées à diviser l'opposition majoritaire et à unir le Front National afin
d'en triompher à un éventuel second tour en 2012, rééditant le scénario de
2002, Chirac - Le Pen, la comparaison s'arrêtant là, car Chirac était un brave
homme.), l'UMP sera à tout jamais dé-crédibilisée et la démocratie à droite ne
sera plus envisageable...
L'esprit
Gaulliste aura vécu mais nous, Gaullistes, ne pourrons plus le réinventer...
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