Partout
en Europe la montée des nationalismes est un fait. En France 10% de l’électorat
soit 25% des suffrages exprimés ont choisi cette direction.
Partout ou presque, les classes dirigeantes, spontanément internationalistes et européistes sont rejetées par une fraction importante de l’électorat et principalement chez les plus pauvres.
L’Europe devait protéger, elle inquiète. La mondialisation devait apporter la prospérité, elle angoisse par sa dureté, ses attaques contre les garanties sociales et contre les emplois. Le travail, c’est l’argent et l’argent c’est le sang des pauvres. L’Europe et la mondialisation pompent le sang des pauvres. Sont-ils assez bêtes pour ne pas s’en être aperçus ?
Il fallait sans doute faire l’Europe, garantie de la paix et seul moyen de peser dans le monde et dans le futur. Mais pourquoi fallait-il ouvrir les frontières aux déshérités de la planète dont l’apport ne sera reconnu que dans l’esprit fumeux des dirigeants, alors que la base se voit obliger de partager un gâteau dont il ne reste que des miettes ?
Qui parle de racisme ? Les dirigeants sont-ils obligés de partager eux aussi avec les hordes du flux migratoire ? Non ! Au contraire, cette ouverture permet aux capitaux de quitter le pays et contribue à la paupérisation de l’emploi, au grand intérêt, entre autres, de ces mêmes dirigeants.
Soi-disant, il fallait jouer le jeu de la mondialisation, pour ne pas accélérer le déclin économique. Plus ils ont mondialisé, plus les classes populaires ont subi le déclin et particulièrement dans les pays à forte socialisation. Ce fut un marché de dupe !
Les classes dirigeantes avaient construit l’état social de l’après-guerre et avaient ainsi acquis leur légitimité. Leurs successeurs actuels se sont crus affranchis de leurs devoirs envers leurs nationaux dans cet eldorado nouveau des échanges instantanés, de la finance folle et des stratégies des multinationales.
Ces dirigeants, étant donné qu’ils profitaient de la mondialisation et qu’ils adhéraient à la culture du mélange et de l’ouverture pour leurs citoyens (et non pour eux-mêmes), ont cru que tout le monde abondait à leurs choix et à leurs décisions. L’union devenait ainsi le paravent derrière lequel tout pouvait s'imposer ainsi qu'un bouc émissaire commode lorsque les arguments ne parvenaient plus à convaincre…
Quel aveuglement de l’intelligence, quelle illusion de compétence à travers l’ivresse du pouvoir et quelle euphorie procurée par la force des intérêts…
Pendant ce temps, les gens modestes devaient supporter sacrifices sociaux, pertes d’emplois, pertes de revenus, pertes de statuts, perte de repères, perte d’espoir.
Les leaders européens n’ont pas compris que ce n’est pas seulement cette union désincarnée, abstraite, affublée d’un romantisme aussi chimérique que totalement faux qui fait douter le peuple. Non ! Ce sont les résultats directement catastrophiques de ces décisions totalement antisociales qui motivent le peuple à rejeter cette construction supranationale aussi bancale qu'injuste.
Les dirigeants européens pensent (à tort) avoir raison, mais tant que l’Union ne fera rien pour les pauvres, pour l’emploi, pour le contrôle des capitaux, pour la complémentarité des pays qui la composent, tant qu'ils s'acharneront à faire l’Europe sans les peuples, ils seront, y compris leur jouet européen, en danger de mort.
Comment le peuple pourrait-il ne pas rêver au retour de l’état-nation protecteur des acquis sociaux et du bien-être des citoyens, si l’Union Européenne ne devient pas une Europe-Nation, avec des politiques sociales, de défense, d’éducation, de salaire garanti, permettant l’élévation des peuples et non leur concurrence sauvage et à terme, leur destruction ?
Doit-on régresser à ce point ? Est-ce là l’espoir que l’on nous propose ?
Il est donc inutile de rejeter sur un hypothétique sectarisme ou racisme les résultats des élections européennes. C’est une façon de rejeter sur les mécontents les causes de leur mécontentement. C’est aux dirigeants d’assumer cette désaffection qui n’est que le résultat de leur refus de faire de la vraie politique, de leur refus de respecter leurs électeurs et de leur constance à ne pas tenir leur parole…
Qu’ils se réveillent vite, car sinon, l’Union peut devenir une poudrière que le prétexte de la paix ne pourra plus maintenir en paix, parce que le désespoir peut se transformer très vite en haine et la haine en racisme précisément…
Ce ne sont pas les électeurs transfuges qui sont responsables de leurs malheurs, mais les dirigeants de droite et de gauche du bipartisme au pouvoir et leurs complices ! Qu'ils fassent leur mea culpa, bon Dieu !
Partout ou presque, les classes dirigeantes, spontanément internationalistes et européistes sont rejetées par une fraction importante de l’électorat et principalement chez les plus pauvres.
L’Europe devait protéger, elle inquiète. La mondialisation devait apporter la prospérité, elle angoisse par sa dureté, ses attaques contre les garanties sociales et contre les emplois. Le travail, c’est l’argent et l’argent c’est le sang des pauvres. L’Europe et la mondialisation pompent le sang des pauvres. Sont-ils assez bêtes pour ne pas s’en être aperçus ?
Il fallait sans doute faire l’Europe, garantie de la paix et seul moyen de peser dans le monde et dans le futur. Mais pourquoi fallait-il ouvrir les frontières aux déshérités de la planète dont l’apport ne sera reconnu que dans l’esprit fumeux des dirigeants, alors que la base se voit obliger de partager un gâteau dont il ne reste que des miettes ?
Qui parle de racisme ? Les dirigeants sont-ils obligés de partager eux aussi avec les hordes du flux migratoire ? Non ! Au contraire, cette ouverture permet aux capitaux de quitter le pays et contribue à la paupérisation de l’emploi, au grand intérêt, entre autres, de ces mêmes dirigeants.
Soi-disant, il fallait jouer le jeu de la mondialisation, pour ne pas accélérer le déclin économique. Plus ils ont mondialisé, plus les classes populaires ont subi le déclin et particulièrement dans les pays à forte socialisation. Ce fut un marché de dupe !
Les classes dirigeantes avaient construit l’état social de l’après-guerre et avaient ainsi acquis leur légitimité. Leurs successeurs actuels se sont crus affranchis de leurs devoirs envers leurs nationaux dans cet eldorado nouveau des échanges instantanés, de la finance folle et des stratégies des multinationales.
Ces dirigeants, étant donné qu’ils profitaient de la mondialisation et qu’ils adhéraient à la culture du mélange et de l’ouverture pour leurs citoyens (et non pour eux-mêmes), ont cru que tout le monde abondait à leurs choix et à leurs décisions. L’union devenait ainsi le paravent derrière lequel tout pouvait s'imposer ainsi qu'un bouc émissaire commode lorsque les arguments ne parvenaient plus à convaincre…
Quel aveuglement de l’intelligence, quelle illusion de compétence à travers l’ivresse du pouvoir et quelle euphorie procurée par la force des intérêts…
Pendant ce temps, les gens modestes devaient supporter sacrifices sociaux, pertes d’emplois, pertes de revenus, pertes de statuts, perte de repères, perte d’espoir.
Les leaders européens n’ont pas compris que ce n’est pas seulement cette union désincarnée, abstraite, affublée d’un romantisme aussi chimérique que totalement faux qui fait douter le peuple. Non ! Ce sont les résultats directement catastrophiques de ces décisions totalement antisociales qui motivent le peuple à rejeter cette construction supranationale aussi bancale qu'injuste.
Les dirigeants européens pensent (à tort) avoir raison, mais tant que l’Union ne fera rien pour les pauvres, pour l’emploi, pour le contrôle des capitaux, pour la complémentarité des pays qui la composent, tant qu'ils s'acharneront à faire l’Europe sans les peuples, ils seront, y compris leur jouet européen, en danger de mort.
Comment le peuple pourrait-il ne pas rêver au retour de l’état-nation protecteur des acquis sociaux et du bien-être des citoyens, si l’Union Européenne ne devient pas une Europe-Nation, avec des politiques sociales, de défense, d’éducation, de salaire garanti, permettant l’élévation des peuples et non leur concurrence sauvage et à terme, leur destruction ?
Doit-on régresser à ce point ? Est-ce là l’espoir que l’on nous propose ?
Il est donc inutile de rejeter sur un hypothétique sectarisme ou racisme les résultats des élections européennes. C’est une façon de rejeter sur les mécontents les causes de leur mécontentement. C’est aux dirigeants d’assumer cette désaffection qui n’est que le résultat de leur refus de faire de la vraie politique, de leur refus de respecter leurs électeurs et de leur constance à ne pas tenir leur parole…
Qu’ils se réveillent vite, car sinon, l’Union peut devenir une poudrière que le prétexte de la paix ne pourra plus maintenir en paix, parce que le désespoir peut se transformer très vite en haine et la haine en racisme précisément…
Ce ne sont pas les électeurs transfuges qui sont responsables de leurs malheurs, mais les dirigeants de droite et de gauche du bipartisme au pouvoir et leurs complices ! Qu'ils fassent leur mea culpa, bon Dieu !
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