jeudi 1 août 2013

La fainéantise



Mes deux cadets disent vouloir m’aider mais concrètement ils ne sont pas courageux. Hier j’ai essayé de les faire lever à 8 heures, ils se sont levés à 9h1/2 et 10h. Aujourd’hui je viens de tenter à 10h1/2 de les réveiller, mécontents et de mauvais poil…
Comment va-t-on bétonner la fondation de l’escalier aujourd’hui ? Demain la fouille sera inondée par les orages annoncés.
Je leur avais pourtant expliqué que l’on ne peut faire un travail de terrassement et de maçonnerie de 15h à 17h. Comment aller à la décharge et chez le marchand de matériaux dans un créneau horaire pareil ? Comment éviter la pluie dans la fondation si les travaux s’échelonnent sur des semaines alors que ce travail devrait être fait en une ou deux journée ?

Ils étaient prêts à m’aider, mais les limites de leur bonne volonté est leur manque de courage.
Ils sont fainéants.

Et ça, c’est la nouvelle mauvaise nouvelle. Comme si j’avais besoin de cette révélation : Mes fils ont l’un des défauts que j’exècre le plus.

A 21 et 24 ans, ils sont difficilement récupérables.

Comment ai-je pu avoir des enfants comme ça ? La fainéantise est la mère de tous les vices.

Je n’avais pas besoin de ça, pour assombrir à nouveau mes pensées et couler tous les espoirs que j'avais pour eux.

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