Écrit le 18 août 2013
Faut-il aimer le libéralisme ?
Il en est du libéralisme de ce qu'il est de toute vision du
monde monomaniaque, par exemple le marxisme, le nazisme, le socialisme...
Tout médicament contient des poisons violents.
Mais les scientifiques pharmaciens ont la sagesse de doser
ces poisons en quantité infinitésimale, car chacun de ces principes composants
a, à petite dose, des effets bénéfiques...
Le libéralisme comporte des aspects positifs. Il demande la
liberté d'entreprendre, il préconise la valorisation des talents et la
possibilité de les réaliser.
Mais contrairement à la pharmacopée, il n'y a personne pour
doser.
Normalement, à une époque aujourd’hui révolue, le
libéralisme, qui ne s'appelait que capitalisme était équilibré par des contre
pouvoirs.
- Il y avait un monde communiste, qui s'opposait au monde capitaliste.
Ce qui rendait le capitalisme plus prudent, par peur de la
progression du communisme.
- Il y avait Le syndicalisme, qui contrebalançait les excès
du capitalisme et arrachait de haute lutte des progrès sociaux, (parfois avec des moyens excessifs).
- Il y avait l'état qui était le régulateur entre riches et
pauvres, entre patronat et salariat, entre actifs et retraités et qui gérait
les mécanismes re-distributeurs.
Le communisme s'est effondré.
Le syndicalisme s'est beaucoup amoindri.
L'état se désengage.
Le problème est là : Liberté pour le libéralisme de se
développer, sans aucune entrave, sans aucun contrôle.
Nous subissons et allons subir les pires effets pervers du
libéralisme :
- Accaparation de tout par une minorité.
- Mise en concurrence du salariat de toute la planète.
- Monopoles et ententes des groupes internationaux.
- Paupérisation grandissante de la population occidentale.
- Asservissement généralisé des pauvres de la planète.
- Montée en puissance de l'intégrisme.
L'intégrisme n'est pas un contre pouvoir au libéralisme. Car
plus le libéralisme s'étend, plus l'intégrisme s'étend aussi. C'est à dire,
plus l'un fait des dégâts, plus l'autre en fait aussi. Alors que du temps du
communisme et du capitalisme, l'un empêchait l'autre d'aller trop loin.
Il y a vingt ans, les deux idéologies étaient comme dans un
bol, revenant sans cesse au milieu.
De nos jours, libéralisme et intégrisme sont comme au sommet
d'un ballon, en équilibre instable...
Pour lutter contre l'intégrisme, il faut lutter contre les
excès du libéralisme...
Comment ? En votant. Pour qui ? Pour personne pour le
moment. Quand on aura compris qu'on nous ment, quand on aura pris la mesure du
phénomène, quand un candidat sincère et incorruptible se présentera, mais pour
le moment il n'y en a pas. Car tout le monde n'a pas forcément conscience de
l'énormité du problème...
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