dimanche 8 mars 2020

Mémoires et radotages (272) –La conquête islamiste


Écrit le 29 février 2020

Nous avions été libéré de l’invasion arabe par Charles Martel en 732, à Poitiers (Coluche disait « A moitié », s’appuyant sur le constat d’une présence Maghrébine grandissante…

En fait, ce n’est pas la présence d’immigrés de confession musulmane qui pose problème en France… Le problème, c’est la présence grandissante de certains musulmans qui ne s’intègrent pas dans le système laïc et républicain de notre pays.

Et pourquoi donc certains ne s’intègrent-ils pas ?
-Parce que l’immigration est de plus en plus forte et que le pays ne parvient plus à absorber cet afflux et par voie de conséquence, l’intégration diminue au fil de l’afflux migratoire
-Parce que nous n’avons pas de travail pour tout le monde et avec un taux de chômage important, nous n’avons pas de travail pour ces gens qui s’agglomèrent en sortes de Ghettos, dans lesquels l’oisiveté les pousse vers la délinquance.
-Parce que l’islam redevient conquérant et un islam politique s’est formé, sans opposition de la république et a projeté de conquérir le monde et de le soumettre à sa loi barbare : Le coran et la charia !
-Parce que cet islam politique s’appuie sur la racaille délinquante pour faire levier sur nos institutions vacillantes, qui reculent peu à peu, croyant faire la paix sociale, mais préparant la plus grande défaite de notre civilisation.
-Parce que cet islam politique, en jouant sur le registre de la victimisation, arrache des privilèges et des entrées dans l’organisation de la société à seule fin d’en faire modifier les principes dans le sens d’une islamisation du pays… La conquête !
-Et enfin parce que nos dirigeants ont toujours lâché des mesures et des principes devant les musulmans, alors qu’ils ne l’auraient pas fait pour des non musulmans…

La conquête par les islamistes et la soumission concomitante de nos institutions a commencé depuis fort longtemps.

« Le jalon essentiel, c’est 1973 », explique Paul-François Paoli dans son livre « Aux sources du malaise identitaire Français » (éditions l’Artilleur).
Il poursuit : « Pour qu’il y ait des islamistes, pour qu’il y ait un problème islamiste, il fallait qu’il y ait un terreau propice à l’islamisme, et ce terreau, c’est immigration de masse, notamment en provenance du Maghreb qui l’a constitué. »
En 1973, à Marseille un immigré algérien est assassiné à la gare saint Charles. L’Algérie en représailles annonce faire cesser toute émigration à destination de la France.
« Eh bien, on a assisté à une levée de boucliers :Les syndicats, le patronat, la gauche, l’Eglise, tout le monde s’est écrié : Il faut que l’immigration continue ! »

Yves Mamou cite quatre grandes dates de la dramaturgie de cette pièce tragique qui se joue sous nos yeux.
« Je prends d’abord 1975, quand le GISTI (Groupe d’Information et de Soutien aux Travailleurs Immigrés), obtient devant le conseil d’état l’annulation des circulaires Marcellin-Fontanet de 1972 qui liaient la présence des immigrés en France à un contrat de travail et à un logement. Par cet acte juridique [d’abrogation], le gouvernement de l’époque se voit interdit de réguler les flux migratoires en fonction des besoins [strictement] économiques du pays. »
La conséquence c’est que toute tentative ultérieure de limitation de l’immigration sera fustigée en tant que  raciste et attentatoire aux droits de l’homme… Comme si nous, Français, n’étions pas des hommes et n’avions pas les mêmes droits à choisir qui entre sur notre territoire…

Autre date clé 1984 selon Yves Mamou : « Un antiracisme de nouvelle génération voit alors le jour, qui dissimule un authentique projet de société où le migrant – et l’immigré musulman en particulier- cesse d’être un travailleur en quête d’emploi pour devenir une "victime". »
Selon Mickaël Fonton : « Au nom des [prétendus] "droits" de cette victime, l’antiracisme va remodeler la société Française. Cette dernière, qui professe que l’attachement à la nation prime toute autre considération, cède peu à peu le pas à une société, où non seulement l’appartenance ethnique est prise en compte, mais où cette appartenance ethnique est génératrice de "droits".

2002, le djihad des tribunaux : Des procès sont intentés par des associations musulmanes pour incitation à la haine, ou pour racisme. On se souvient de Michel Houellebecq qui avait été poursuivi en justice pour avoir déclaré : « La religion la plus con, c’est quand même l’islam. Quand on lit le Coran, on est effondré ». Déboutés en première instance les plaignants avaient renoncé à faire appel.
Yves Mamou analyse : « Suivront les procès à Charlie hebdo, pascal Bruckner, Eric Zemmour, Georges Ben Soussan, Mohammed Louizi, Riposte Laïque… Tous ces procès sont généralement gagnés par les intellectuels poursuivis, mais le but, est d’épuiser la critique, de réduire la liberté d’expression, et donc, la liberté de critiquer l’islam ».
Stéphane Perrier signale qu’en 2002 au sujet des ELCO (Enseignement de Langue et de Culture d’Origine) : « C’est un point important. Tout le monde a oublié que ces enseignements devaient permettre aux enfants de conserver la pratique de leur langue d’origine dans le but d’un retour au pays. Or, quand ce but s’est évaporé, au lieu de supprimer les ELCO, on les a conservé [ ] alors qu’il était clair qu’ils resteraient en France ! C’est très significatif d’une renonciation au projet d’assimilation. »

Le 2 janvier 2015, dernier acte connu du renoncement de la république, au lendemain des attentats contre Charlie hebdo et contre l’Hyper Cacher : Mickaël Fonton écrit « Christiane Taubira, garde des sceaux, enjoint par circulaire à tous les parquets de France, de combattre avec la plus grande vigueur, les propos ou agissements répréhensibles, haineux ou méprisants, proférés ou commis en raison de l’appartenance à une religion ».
« Or, cette circulaire », poursuit Yves Mamou, « ne part pas en guerre contre le djihadisme, qui vient pourtant de décimer une rédaction et d’assassiner des Juifs, mais se préoccupe de traquer toute parole hostile à l’islam. Destinée à museler toute parole anti-islamiste – car les mots "appartenance à une religion" ne pouvaient avoir d’autre signification – elle n’a jamais été abrogée. »
Certes, personnellement, je pense que en théorie, cette circulaire devait empêcher des manifestations de haine et de racisme, mais en fait elle a protégé la déviance extrémiste de l’islam djihadiste, ainsi que l’islam politique contre les critiques totalement justifiées que celles-ci méritent…

Je ne m’étendrai pas sur les méfaits de nos institutions tout au long des années post-Gaulliennes : Conseil constitutionnel, conseil d’état, mesures gouvernementales de regroupement familial, attribution des aides sociales sans condition, qui ont alimenté le vortex de la pompe aspirante de cette immigration de masse, parce que non contrôlée, qui rendent actuellement notre pays  terre de colonisation d’une religion…
 

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