Écrit le 28 février 2020
Le coronavirus… Ou avec son nom de baptême : le Covi-19…
On voit s’exprimer dans les médias
télévisuels de grands spécialistes et des pontes de la médecine qui parlent de
manière lénifiante de cette épidémie comme d’une chose à laquelle la France est
préparée. Nous serions prêts à traiter ces cas…
Mais dans les faits, chacun peut
s’apercevoir qu’il n’en est rien… Combien d’hôpitaux sont-ils équipés contre
cette pandémie ? Combien de places seront disponibles au plus fort de la
crise, alors que nous manquons de lits et de soignants pour soigner les
pathologies courantes et que nous n'avons aucun moyen de protection en stock (contrairement à la Chine) ?
D’ailleurs, les soignants sont-ils prêts à
recevoir des patients infectés ?
Quand l’hôpital de Creil renvoie 200
personnels hospitaliers chez eux à la suite d’un cas (mortel) de coronavirus
non détecté, on peut imaginer l’état d’impréparation inimaginable de notre
système de soins…
Quand on ne met pas en quarantaine
certains touristes venant ou revenant de zones infectées, sommes nous si
préparés ? Ce n’est pas parce que nous en avons ostensiblement rapatriés
et mis quelques uns dans des camps de vacances sous le sunlight des médias que
cela justifie de ne faire aucun contrôle sur ceux qui reviennent dans nos
aéroports sans aucun contrôle sanitaire.
Quand on accepte la venue de 3000 supporters
italiens venant de zones infectées, pour un match se déroulant en France, sans
aucune précaution, peut-on parler de précautions prises au plus haut
niveau ?
Je suppose que, tout comme pour
Tchernobyl, le danger ne ne devait pas franchir nos frontières… Hélas, il est déjà là, bien visible, contrairement au nuage radioactif de Tchernobyl…
Et nos dirigeants (Macron et Philippe) en ont fait le constat un peu
tardivement en visitant la Salpétrière et en réunissant des les personnalités
politiques pour tenter de désamorcer la psychose qui pourrait se propager…
Mieux vaut tard que jamais…
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