Écrit le 29 octobre 2019
De Marc, notre camarade de promo, j’ai déjà parlé,
lors de ses obsèques…
Il me revient quelques souvenirs le concernant et que
je n’ai jamais narrés…
Ce devait être en 2006, peut-être en mars… Je quittai
une réunion de chantier infructueuse, comme toujours, qui s’était déroulée à la
gare de l’Est… J’allais descendre les marches de la bouche de métro, lorsque je
cru entendre mon nom… Peu probable… Je continuai… Rebelote ! Je me
retournai : je ne vis rien. Poursuivant ma descente, ce coup-ci le son
était plus net… Je me retournai à nouveau et vit un barbu à lunettes qui
gesticulait en ma direction… Interloqué je remontai les degrés un à un et je
reconnu Marc ! C’était Marc, que je n’avais pas vu depuis nos dernières
retrouvailles en… 1988…
Nous allâmes déjeuner dans une brasserie sur la place
de la gare et il m’expliqua qu’il était venu voir son fils (ou sa fille, je ne
sais plus) qui bossait à Paris…Nous restâmes longtemps à discuter…
……….
En 2008, j’étais arrivé la veille de nos retrouvailles
à Alès. Je savais Marc dans la même situation… Le Samedi midi, je l’appelai
dans son hôtel… Nous mangeâmes avec sa femme dans un bouiboui de la rue
d’Avéjan, je crois… Il me raconta ses aventures professionnelles au Niger et au
Mali, mine d’uranium, puis mine d’or… Les hold-up fréquents des pillards du
désert à qui on cédait la production minière de la journée, en échange d’avoir
la vie sauve…
Je lui avouais qu’être désarmé et avoir le canon d’une
arme sur le bide, ce n’était pas du tout pareil que de se battre à armes égales
comme je l’avais vécu. On est véritablement impuissant… Nos expériences
africaines étaient très dissemblables, nous en discutâmes longtemps et n’eûmes
que le temps de rejoindre notre rassemblement dans l’après midi de ce 14
juin-là…
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