mardi 16 juin 2015

Macron et ce gouvernement : il ne serait pas abusif de les licencier !



Mon fils aîné, visiblement choqué par le dispositif que Macron veut mettre en place concernant les licenciements abusifs, m’écrit ceci :

Ils sont quand même forts, c’est une honte : 
http://www.msn.com/fr-fr/finance/articles-principaux/indemnisation-des-licenciements-abusifs-de-la-flexi-s%C3%A9curit%C3%A9-%C3%A0-la-flexi-impunit%C3%A9/ar-BBl9kxM?ocid=mailsignoutmd



http://www.lemonde.fr/idees/article/2015/06/15/loi-macron-il-faut-abandonner-le-plafonnement-des-indemnites-pour-licenciement-abusif_4654223_3232.html?xtmc=macron&xtcr=7 

NDLA : Je lui réponds ceci : 

J'ai bien pris connaissance des deux articles de journaux, dont tu me fais part. De plus, on en parle dans les médias.

C'est un vaste problème. C’est une honte mais il faut expliquer le pourquoi du comment.
Il y a licenciement abusif réel  et licenciement abusif faux. Je m’explique…

Il n'est pas facile en France de licencier.. Dans certains cas, cela coûte cher à l'entreprise, mais dans tous les cas, cela nécessite une procédure compliquée à suivre, surtout pour les petites boites.

Qu'est-ce qu'un licenciement abusif ? La grande question est là. Bien sur on pense tout de suite à un patron qui traite de manière éhontée son salarié, mais l'appréciation de "abusif" peut venir simplement du salarié qui espère en tirer un maximum. Il n'est pas obligé que le patron l'ait traité de manière indigne. Il suffit qu'il n'ait pas respecté les délais pour les étapes à suivre dans la procédure du licenciement, ou que ce patron n'ait pas gardé de preuve qu'il a respecté la procédure, pour qu'il soit accusable par le salarié de "licencieur abusif".
Donc, bien souvent (pas toujours non plus), celui qui abuse, c'est le salarié (souvent conseillé par des délégués syndicaux qui scrutent à la loupe comment a procédé le patron)...

Le gros problème, c'est qu'en France il soit si difficile de licencier. Si on a plus besoin ou plus envie de travailler avec un salarié, il devrait être plus simple de le licencier.
Il existe 3 catégories de causes de licenciement :
Faute lourde (1 seule, ou 3 fautes moyennes dans un certain laps de temps)
Licenciement économique
Licenciement pour incompatibilité d'humeurs.

Ce dernier licenciement est quasi impossible à mettre en œuvre et dérape en "licenciement abusif".

Quand l'employeur et le salarié ne s'entendent pas, ou que le salarié travaille trop doucement, ou qu'il se porte souvent malade (avec les justificatifs d'arrêt maladie), ce ne sont pas des motifs recevables !

Un ouvrier a le droit de se conduire comme un con envers son patron (à condition de ne pas l'insulter), Il a le droit de faire bouffer du fric à son patron en travaillant tout doucement, il a le droit d'être malade on absent à répétition avec justificatifs (de complaisance), désorganisant ainsi le planning de travail du service.

il ne reste dès lors, que deux possibilités pour s'en séparer : la faute lourde, ou le licenciement négocié.

Et là encore, si le salarié refuse le négocié, le patron risque de chercher à trouver les moindres prétextes d'accumulation de fautes légères pour licencier le salarié (d'autant plus si le salarié est un fieffé filou, bien conseillé et qui sait jusqu'où il peut aller). Et c'est le licenciement abusif devant un prud'homme : les motifs étant jugés abusifs...

Le problème c'est qu'en France, on ne peut pas licencier pour les causes que j'ai citées précédemment.

Alors, le Macron et sa clique, qui n'osent pas (par peur d’un soulèvement populaire), "libéraliser" le licenciement général (je ne parle pas de supprimer les primes de licenciement ni les indemnités d'ancienneté, mais de légaliser qu'il n'y ait plus que seulement deux motifs reconnus de licenciement), et bien, ils se rabattent sur le licenciement abusif, rajoutant ainsi une injustice dans les cas véritables de licenciement abusif.
C'est totalement stupide, car, s'ils augmentaient les motifs restrictifs de licenciement, il n'y aurait pratiquement plus de licenciement abusif. Alors que là, pour les vrais licenciements abusifs, les victimes vont l'être encore plus (victimes)...

Mais c'est comme ça chez les socialopes ; L'inversion des valeurs de la morale que nous pauvres mécréants avions dans notre petit crâne ! Je déteste les "valeurs" des socialopes, notamment Taubira qui petit à petit punit davantage les honnêtes gens que les grands criminels, qu'elle dépénalise...

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