jeudi 6 novembre 2014

Les yeux de chatte (3)



Il s’arrête un moment, attrape un pot de vaseline et enduit entièrement le corps d’Anita pour qu’elle prenne mieux la lumière, explique-t-il ! La pointe des seins d’Anita devient soudain fraise des bois et sa bouche gourmande est aussi accentuée d’un trait de rouge à lèvres. Quand elle remue, l’effet est vraiment troublant…

Le photographe lui ordonne de s’asseoir sur une chaise et de s’abandonner. Elle se pose avec une langoureuse mollesse et écartant les jambes. A ce moment là, elle n’est plus ni belle ni troublante, elle est tellement excitante, que le garçon se précipite sur elle. Mon copain l’arrête juste à temps. Le photographe approche enfin le garçon, réjoui, tel un gosse qui reçoit sa récompense. En s’approchant d’elle, il reçoit un choc. Jamais il n’a eu de partenaire si belle et si bonne comédienne. Anita semble véritablement la proie du désir… Et pour cause ! Ma douce amie ne simule nullement. Je la connais assez bien pour le savoir…

Le garçon est vraiment athlétique et nous dépasse d’une tête. Ses épaules sont larges et carrées. Ses doigts et ses longs pieds fascinent Anita. L’un et l’autre tremblent légèrement à mesure qu’ils se découvrent physiquement… Si ça continue, le photographe et moi allons être de trop. « On peut s’en aller aussi »… Mais non, nous restons !

Mais c’est au boulot qu’il faut penser. Le metteur en scène le leur rappelle et va régler les projecteurs. Le garçon n’a pas bougé. Il est nu devant Anita dont les yeux de fauve explorent le corps luisant. Elle ne voit que muscles, puissance, instinct. Le sourire de l’autre est câlin, presque tendre. Les ailes de son nez frémissent et sa bouche mange déjà Anita qui meurt d’envie de serrer bien fort, de caresser longuement son magnifique membre qui se tend raide vers elle et, par moments, sur un appel plus fort des sens, remonte en puissance, arrivant à toucher son ventre. Anita est bouleversée rien qu’à la pensée de l’avoir en elle avec ces mêmes élans de désir…

Anita est déjà pleine d’une brûlante envie pour cet homme qu’on lui offre. Elle voudrait le provoquer, essayer de le changer en ouragan afin qu’il la prenne brutalement, qu’elle puisse se sentir fétu de paille entre ses bras… Mais le photographe s’impatiente. À quoi jouent donc ces deux là ? On n’est pas là pour s’amuser.

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