Écrit le 10 novembre 2014
J’ai
écrit il y a peu, que la colonisation était l’ancêtre de la mondialisation.
Mondialisation (globalization en Anglais), capitalisme, libéralisme, plus le temps passe, plus nous allons penser que ces mots sont synonymes.
Mondialisation (globalization en Anglais), capitalisme, libéralisme, plus le temps passe, plus nous allons penser que ces mots sont synonymes.
En
fait nous pourrions dire que le libéralisme (je ne parle pas de celui de façade
que l’on nous a « vendu », que l’on a enfoncé dans la tête des
décervelés baignés par cette doxa unique), est la doctrine qui a permis au
capitalisme, de passer du stade « artisanal » où il était du temps de
la colonisation, au stade mondialisé…
La
mondialisation permet de laminer toutes les règles de bonne conduite, toutes
les régulations utiles aux sociétés pour vivre en harmonie et en équilibre,
d’enfoncer toutes les barrières pour piller tout ce qui peut être pillé. La
mondialisation, n’en déplaise aux doux rêveurs d’avenirs utopiques est le
tombeau des morales, des éthiques, des règles de conduite, de la qualité, de la
norme, du contrôle, de l’autosuffisance, de l’écologie, du partage, de la
préservation, de la pérennité…
On
revient sur le concept de la liberté dont j’ai parlé il y a peu de temps.
Précisément, la mondialisation est un ensemble de processus mis en œuvre par
des hommes, avec pour seul alibi la liberté pleine et entière, c'est-à-dire
cette liberté si énorme qu’elle écrase les petits aux profits des entités les
plus solides… L’argent est devenu une arme de conquête, pour gagner toujours
plus de puissance, puisque la puissance se mesure par rapport à la quantité
d’argent engrangé. Il n’est plus ce réservoir d’où s’échappait parfois des
flots d’investissements bénéfiques à l’ensemble de la société. L’argent est
seulement destiné à conforter la puissance de ses possesseurs.
Pour
la mondialisation, tous les moyens sont bons pour conquérir le monde. Il n’est
plus besoin de coloniser. Il n’est plus besoin d’asseoir son pouvoir en
achetant des peuples. Il suffit d’acheter les gens influents : Les états,
les élus, les gens éminents, les soi-disants experts…
Il
suffit de prendre l’argent partout où il est. Plus ceux qui en seront démunis
seront pauvres, plus ils seront dociles et plus ceux qui le prennent pourront
le faire en toute quiétude et impunité.
Comment
l’argent est-il « pris » ?
Tout simplement en créant des profits ne
correspondant pas à des services rendus normalement rémunérés.
De
la colonisation à la mondialisation : Esclavagistes
un jour, exploiteurs toujours
L’arme
la plus efficace au service de cette mondialisation c’est cet endoctrinement
libéral qui dit que cela est inéluctable, qu’il faut faire avec, qu’il n’y a
pas de limite à l’expansion, et que les dégâts collatéraux sont la rançon du
progrès…
Il
y aurait une façon de casser cet édifice instable, cet empire fragile basé sur
des bulles spéculatives : Il faudrait créer des systèmes de sociétés
parallèles équitables interconnectées où tout travail serait équitablement
rémunéré, où toute recette financière reviendrait dans cette économie réelle.
Mais hélas, sans argent, il n’y a pas d’investissement possible et donc pas de
réalisation possible.
L’autre
solution serait de fermer les pompes à fric, mais aucun de nos gouvernants qui
se gobergent à nos dépens, n’a envie de se passer de cette manne gagnée sans
effort…
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