Mon père a très mal vécu le fait de vieillir, ou du moins
les effets de la vieillesse (force amoindrie etc...).
Je ne le comprenais pas à l'époque et me disais qu'à sa place je serais plus sage...
Et bien finalement je suis comme mon père, je réagis exactement comme lui...
L'année dernière, je me suis battu avec un grand type costaud de 45 ans et je l'ai assommé (tout ça parce qu'il fumait dans le train, que ça m'incommodait et qu'il refusait d'obtempérer).
Il est difficile d'expliquer, pourquoi des gens comme mon père et moi supportons mal le fait d'être amoindris, habitués que nous sommes à nous faire respecter.
D'un jour à l'autre devenir des impotents de la tête (et de la force physique) est peut-être plus dur pour ceux qui étaient des "durs", qui affrontaient la tempête en tête-à-tête, alors que maintenant on est obligés de la contourner...
Pourrais-je un jour être sage, alors que dans mes veines brûle le feu de révolte de ma jeunesse, alors que quand une "pourriture" se met en travers de ma route, j'ai envie de lui casser la gueule sans autre forme de procès. Comment pourrais-je me résigner et m'"habituer" à ce nouveau statut d'"incapable à imposer sa volonté à ceux qui la contrecarrent" ?
J'étais le protecteur, le type toujours en avant, derrière lequel tout le monde se réfugiait, qui n'avait peur de rien (ou du moins faisait mine de n'avoir peur de rien), qu'on admirait ou qu'on détestait, mais qu'on respectait...
Je ne sais pas si j'arriverais à admettre l'inévitable qui pour moi est inacceptable.
Papa, n'a jamais pu se faire à la vieillesse, et je porte ses gènes...
Je ne le comprenais pas à l'époque et me disais qu'à sa place je serais plus sage...
Et bien finalement je suis comme mon père, je réagis exactement comme lui...
L'année dernière, je me suis battu avec un grand type costaud de 45 ans et je l'ai assommé (tout ça parce qu'il fumait dans le train, que ça m'incommodait et qu'il refusait d'obtempérer).
Il est difficile d'expliquer, pourquoi des gens comme mon père et moi supportons mal le fait d'être amoindris, habitués que nous sommes à nous faire respecter.
D'un jour à l'autre devenir des impotents de la tête (et de la force physique) est peut-être plus dur pour ceux qui étaient des "durs", qui affrontaient la tempête en tête-à-tête, alors que maintenant on est obligés de la contourner...
Pourrais-je un jour être sage, alors que dans mes veines brûle le feu de révolte de ma jeunesse, alors que quand une "pourriture" se met en travers de ma route, j'ai envie de lui casser la gueule sans autre forme de procès. Comment pourrais-je me résigner et m'"habituer" à ce nouveau statut d'"incapable à imposer sa volonté à ceux qui la contrecarrent" ?
J'étais le protecteur, le type toujours en avant, derrière lequel tout le monde se réfugiait, qui n'avait peur de rien (ou du moins faisait mine de n'avoir peur de rien), qu'on admirait ou qu'on détestait, mais qu'on respectait...
Je ne sais pas si j'arriverais à admettre l'inévitable qui pour moi est inacceptable.
Papa, n'a jamais pu se faire à la vieillesse, et je porte ses gènes...
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