Je
me crois toutefois obligé de la mettre en garde contre la fâcheuse publicité
que cela ne manquera pas de lui apporter, si par hasard, un de ses oncles, ou
bien même, son père, vient à tomber sur un exemplaire des chefs d’œuvre de mon
ami, lorsque ceux-ci paraitront dans le magazine mensuel coquin pour lequel il
travaille… Il faut dire qu’Anita est issue d’une famille tout ce qu’il y a de
plus bourgeoise !
Mais,
cela ne la démonte pas pour autant ! Elle s’arrangera, dit-elle, pour
masquer son visage derrière ses longs cheveux et le tour sera joué !
Bon !
Ben, si tout le monde est d’accord, alors pourquoi pas moi ? Anita n’est
pas ma petite amie, seulement une bonne copine et quelquefois une bonne
complice. Elle peut donc faire ce qu’elle veut de son anatomie… Pendant que je
me laisse aller à ces considérations, Anita s’est déshabillée. Mon copain lui
lance un collant de nylon noir et commence par faire une ou deux photos
d’essai. D’abord, une debout, avec le collant qui laisse ses merveilleux seins
nus. Puis il lui fait retirer le collant et la photographie nue de dos sur une
carpette.
Ne
pouvant se permettre le banal, il lui faut de l’inédit. L’art a parait-il ses
exigences ! Veut-il donner à Anita un œil plus sensuel ? D’un geste
machinal, il lui prodigue quelques légères mais sures caresses. Il s’aide au
maximum de l’éclairage. Là, sur les seins, un violent trait de lumière ;
sous les cuisses frappant en plein le minou, un autre jet lumineux.
Sous
cette avalanche de chaleur, le bénitier d’Anita réagit et s’humecte. Elle est
vite moite de plaisir. Il déplace la cuisse gauche, rabat la droite ; non,
ce n’est pas encore ce qu’il veut.
Le
sein devrait être plus arrogant ; il pince adroitement le mamelon. Anita
n’en peut plus et gémit de désir… S’il la connaissait mieux, il s’arrêterait,
car si cela continue, elle va lui sauter dessus.
Ses
yeux, d’un vert presque jaune, des yeux de chatte ou de tigresse, sont
exorbités et comme hypnotisés par le phallus du garçon assis dans son coin et
qui semble lui aussi, pour n’avoir rien perdu du spectacle, dans un bel état de
tension…
Dans
le studio, l’air devient irrespirable. Mon copain semble avoir retrouvé sa
bonne humeur. En bon professionnel, il sent qu’il est tombé sur un modèle d’une
qualité exceptionnelle…
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