Écrit le 20 octobre 2011
Combien de temps
peut-on supporter la haine ? Doit-on la supporter ? Est-elle symptomatique
d'une certaine forme de folie ? Est-ce une paranoïa qui détruit les autres pour
s'autodétruire elle-même ?
Autant de
questions sans réponses... On en arrive à envisager l'avenir avec terreur... 20
ou 30 ans de retraite que l'on souhaitait être une période de contemplation, de
sérénité, de bonheur, de partage, mais dont on voit qu'ils seront source de
stress, de déchirements, de larmes, de malaises, de mal-être, de
culpabilisation...
A force de subir
la folie et le désamour, ne finit-on pas un jour, par ne plus aimer la personne
dont on voulait le bonheur, mais de qui on attendait un minimum de réciprocité
?
A force de souffrance,
cette folie ne s'attrape-t-elle pas ?
D'un coté, le
devoir, l'amour et la responsabilité de quatre vies; de l'autre, l'envie d'en
finir au plus vite, pour enfin reposer en paix... Cet arbre à deux cents
mètres, celui de droite, je le regarde tous les jours. Ma corde avec un nœud du pendu est dans
le garage. Je passe chaque jour à coté. C'était une ancienne "ligne de
vie", pour la sécurité des ouvriers travaillant en terrasse... Quelle ironie du sort...
Et si j'avais la
"chance" qu'elle parte la première ? Ne serait-ce pas la meilleure
solution ?
En venir à
évoquer la disparition de celle qu'on aime parce qu'elle est anxiogène et
source de haine quasi-permanente, revient à commencer à s'en éloigner...
Combien de temps
de souffrance pourrais-je encore tenir ?
Garder cela pour
soi est si lourd... Vais-je essayer de m'en ouvrir à Toto ?... Il est le seul qui
puisse être mon confident... Mais cela risque de le perturber, car il aime ses
deux parents... Je ne voudrais pas qu'il se détache de moi, mais j'ai tant
besoin d'en parler, pour faire tomber la pression...
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