La fin est édifiante sur l'attitude médiatique des présentateurs
jeudi 30 juillet 2020
mardi 28 juillet 2020
Mémoires et radotages (295) – Macron – Le jour historique d’une nullité sans précédent
Écrit par zalandeau le 25 juillet 2020
On se souvient du Macron fraichement élu qui exhibait ses petits muscles en promettant une grande réforme négociée avec l’UE concernant ce que les Français considèrent comme un scandale, les travailleurs détachés qui viennent faire une concurrence low-cost à la main d’œuvre Française… Qu’avait-il obtenu ? Que ces travailleurs soient payés comme les Français (ce qui est difficilement vérifiable, étant donné la pénurie organisée de contrôleurs de l’inspection du travail)… Mais rien ne fut changé en ce qui concerne les cotisations sociales de ces travailleurs détachés, toujours versées dans les pays d’origine, à des taux nettement moins élevés qu’en France. Ce qui fait que le coût salarial chargé du travailleur détaché est toujours plus attractif pour les entreprises Françaises, et toujours cause de "non-emploi" pour nos travailleurs nationaux.
On se souvient du Macron fraichement élu qui exhibait ses petits muscles en promettant une grande réforme négociée avec l’UE concernant ce que les Français considèrent comme un scandale, les travailleurs détachés qui viennent faire une concurrence low-cost à la main d’œuvre Française… Qu’avait-il obtenu ? Que ces travailleurs soient payés comme les Français (ce qui est difficilement vérifiable, étant donné la pénurie organisée de contrôleurs de l’inspection du travail)… Mais rien ne fut changé en ce qui concerne les cotisations sociales de ces travailleurs détachés, toujours versées dans les pays d’origine, à des taux nettement moins élevés qu’en France. Ce qui fait que le coût salarial chargé du travailleur détaché est toujours plus attractif pour les entreprises Françaises, et toujours cause de "non-emploi" pour nos travailleurs nationaux.
Cela, c’était ce que Macron considérait
comme une grande victoire… Sauf pour les Français (du peuple) qui suivaient l’actualité…
Aujourd’hui, je veux dire le 21 juillet dernier, Emmanuel Macron, notre nullissime Président se félicite d’une victoire en proclamant à l’issue du conseil Européen un « jour historique pour l’Europe » suite à l’accord de l’emprunt mutualisé européen pour la relance de nos économies dans cette crise du Covid…
Il est composé d’un volant de 390 milliards pour les subventions, et de 360 milliards de prêts… Sur les quels, nous percevront 40 milliards de subventions et rien du tout en matière de prêt…
Aujourd’hui, je veux dire le 21 juillet dernier, Emmanuel Macron, notre nullissime Président se félicite d’une victoire en proclamant à l’issue du conseil Européen un « jour historique pour l’Europe » suite à l’accord de l’emprunt mutualisé européen pour la relance de nos économies dans cette crise du Covid…
Il est composé d’un volant de 390 milliards pour les subventions, et de 360 milliards de prêts… Sur les quels, nous percevront 40 milliards de subventions et rien du tout en matière de prêt…
Alors je voudrais savoir si obtenir 40 milliards de subventions (qui servent à investir pour la relance) et contracter en échange une dette de 78 milliards à rembourser est une bonne affaire ? Que ceux qui pensent que c’est bien pour la France continuent à encenser Macron… Pour les autres, c’est tant pis pour eux !
Alors oui, c’est une bonne affaire pour l’Europe : Italie, Espagne, Portugal et quelques autres ont obtenu des prêts bien plus importants et obtenus de rembourser moins que leur emprunt… Pour eux c’est une affaire très juteuse ce traité…
En ce sens, oui, cet accord est un bon accord pour l’Europe, pour cette Europe là !
J’ai peut-être raté un épisode… Macron doit être Président de l’Europe sans que je le sache… Il défend les intérêts de l’Italie, de l’Espagne, du Portugal… Il est sympa !
Et la France là-dedans ? C’est le
pays qui se fait baiser et Macron est content !
Alors me dira-t-on, nous ne sommes pas les seuls à rembourser plus… L’Allemagne ainsi que les pays que nous avons qualifié de « radins », mais qui sont tout simplement de bons gestionnaires, vont payer plus, qu'ils ne vont percevoir… Mais ils ont obtenu des rabais substantiels, qui ont même augmenté au cours de la négociation (4 milliards par an pour l’Allemagne, 2 milliards pour les Pays Bas, 1 pour la Suède, etc)… Nous, non !
De plus, les pays « radins »
(Suède, Finlande, Danemark, Autriche, Pays bas), ont obtenus un contrôle très
strict de ces fonds empruntés en guise de Subventions de relance… DE sorte que
nous seront littéralement sous tutelle des Pays radins et de l’Allemagne…
En matière de prêts… Les prêts servent à redonner de la trésorerie artificielle aux entreprises qui, surendettées, devront les rembourser, si du moins elles parviennent à surmonter la crise…
Pour le remboursement, ce n’est pas l’Europe qui va rembourser quoi que ce soit : Chaque pays devra rembourser la quote-part de prêt qui lui est attribuée… Et comme les pays européens se sont engagés à la solidarité, nous serons obligés de payer si un ou plusieurs des états membres fait un jour potentiellement défaut !
Ainsi, sur les 360 milliards de prêts (dont je le rappelle, la France n’aura rien), nous serons conjoints et solidaires pour 72 milliards… Brrrrr… Espérons que les pays du sud ne coulent pas !
Bref en matière de solidarité, nous faisons vraiment office de bon samaritain… A la santé du contribuable Français…
Certains disent « Mais Macron nous a dit que concernant les subventions elles ne coûteront rien au contribuable Français, puisqu’elles proviendront des ressources propres de l’UE »… Ces ressources propres, ne sont en fait que les taxes européennes collectées par chacun des états membres, dont la France… Et donc autant d’argent qui ne sera pas utilisé pour payer les dépenses habituelles des états envers l’UE, et qu’il faudra bien régler par ailleurs…
Par contre tout cet argent des subventions devra être emprunté sur le marché et sera, comme celui des prêts, garanti solidairement par les états membres…
Donc Nous voilà conjoints et solidaires pour 150 milliards, nous devrons rembourser en propre 78 milliards et nous toucherons 40 milliards…
Quelle bonne affaire pour la France !
C’est
cela les bonnes affaires de Macron !
N’oublions pas que, par ailleurs, il avait promis d’injecter beaucoup d’autres milliards de subventions et de prêts dans l’économie Française (Plan de relance Français : 100 milliards de relance + 300 milliards de prêts aux entreprises garantis par l’état). Déduction faite des 40 malheureux milliards du plan européen, il lui faudra emprunter sur le marché, 60 milliards, hors cadre Européen. J’espère que nous ne nous ferons pas rouler, cette fois !
L’état Français sera de plus garant en propre ou caution conjointe et solidaire de 360 + 150 = 510 milliards d’€uros… Mais ce n’est qu’un détail…
dimanche 26 juillet 2020
Luis Mariano - "Maman, la plus belle du monde"
Maman, c'est toi la plus belle du monde
Aucune autre à la ronde
N'est plus jolie
Tu as, pour moi, avoue que c'est étrange
Le visage d'un ange
Du paradis
Dans tous mes voyages
J'ai vu des paysages
Mais rien ne vaut l'image
De tes beaux cheveux gris
Aucune autre à la ronde
N'est plus jolie
Tu as, pour moi, avoue que c'est étrange
Le visage d'un ange
Du paradis
Dans tous mes voyages
J'ai vu des paysages
Mais rien ne vaut l'image
De tes beaux cheveux gris
C'est toi, maman la plus belle du monde
Et ma joie est profonde
Lorsqu'à mon bras
Maman
Tu mets ton bras
Et ma joie est profonde
Lorsqu'à mon bras
Maman
Tu mets ton bras
Maman, c'est toi la plus belle du monde
Car tant d'amour inonde
Tes jolis yeux
Pour toi, c'est vrai
Je suis malgré mon âge
Le petit enfant sage
Des jours heureux
J'avais fait des rêves
Où l'on m'aimait sans trêve
Mais les rêves s'achèvent
Et toi seule m'est restée
Car tant d'amour inonde
Tes jolis yeux
Pour toi, c'est vrai
Je suis malgré mon âge
Le petit enfant sage
Des jours heureux
J'avais fait des rêves
Où l'on m'aimait sans trêve
Mais les rêves s'achèvent
Et toi seule m'est restée
C'est toi Maman la plus belle du monde
Et lorsque tout s'effondre
Autour de moi
Maman, toi tu es là
Et lorsque tout s'effondre
Autour de moi
Maman, toi tu es là
Paroliers : Marino Marini / Fernand Bonifay
jeudi 23 juillet 2020
Infections des glandes salivaires
Dictionnaire
médical du net
Les infections des glandes salivaires sont
des infections virales ou bactériennes des glandes salivaires.
Il y a trois paires de glandes salivaires principales.
Les deux plus grandes sont les glandes parotides, une
dans chaque joue sur la mâchoire en avant de l'oreille. L’inflammation d'un ou
plusieurs de ces glandes est appelée parotidite.
Deux glandes sous-maxillaires sont à l'arrière de la
bouche des deux côtés de la mâchoire.
Deux
glandes sublinguales sont sous le plancher de la bouche.
Toutes
les glandes salivaires produisent de la salive dans la bouche, par des conduits
qui s'ouvrent à divers endroits dans la bouche.
Causes
Les infections des glandes salivaires sont
peu communes.
Les infections virales comme les oreillons affectent souvent les glandes
salivaires (les oreillons sont le plus souvent des
causes parotidite). Les oreillons sont une infection rare
aujourd'hui en raison de l'immunisation avec le vaccin ROR.
Les infections bactériennes résultent habituellement
d'un blocage ou une mauvaise hygiène buccale. Ils peuvent être vus dans les
personnes qui sont déshydratés et à l'hôpital.
Symptômes
Goûts anormaux, les goûts immondes
Diminution de la capacité à ouvrir la bouche
Bouche sèche
Fièvre
Douleurs à la bouche ou faciales, surtout lorsque vous
mangez
Rougeurs sur le côté du visage ou la partie supérieure
du cou
Gonflement du visage (en particulier devant les
oreilles, en dessous de la mâchoire, ou sur le plancher de la bouche)
Examens et tests
Un examen par le médecin ou le dentiste va montrer que
les glandes salivaires sont agrandies. La glande peut être douloureuse, le plus
souvent s'il y a une infection causée par des bactéries.
Une tomodensitométrie ou échographie peut
être faite si le médecin soupçonne un abcès.
Traitement
Dans certains cas, aucun traitement n'est nécessaire.
S’il y a du pus ou une fièvre, ou si l'infection est
causée par des bactéries, les antibiotiques peuvent être prescrits. Les
antibiotiques ne sont pas efficaces contre les infections virales.
S’il
y a un abcès, une chirurgie pour le drainage ou l'aspiration peut être faite.
Pratiquer
une bonne hygiène buccale. se brosser les dents et la soie dentaire à fond au
moins deux fois par jour peut aider à la guérison et prévenir une infection de
se propager. si vous êtes un fumeur, cesser de fumer pour aider à la
récupération.
Rinçages
chaud à l'eau salée (1 / 2 cuillère à café de sel dans une tasse d'eau) peut
être apaisant et garde la bouche humide.
Buvez
beaucoup d'eau et utiliser des gouttes de citron sans sucre, pour augmenter le flux de salive et réduire l'enflure. Masser
la glande avec la chaleur peut aider.
Pronostic
La plupart des infections des glandes salivaires
disparaissent d'elles-mêmes ou sont guéris avec le traitement. Certaines
infections seront de retour. Les complications sont rares, mais elles peuvent
se produire.
Les complications possibles
Abcès de la glande salivaire
Retour de l'infection
Propagation de l'infection (cellulite, angine de ludwig)
Quand contacter un médecin
Appelez votre médecin si :
Vous avez des symptômes d'une infection des glandes
salivaires
Vous avez été diagnostiqué avec une infection des
glandes salivaires et les symptômes s'aggravent, surtout si votre fièvre augmente ou si vous avez des
difficultés à respirer ou à avaler (ces symptômes peuvent être d'urgence).
Prévention
Dans de nombreux cas, les infections des glandes salivaires ne
peuvent être empêchée. Une bonne hygiène buccale peut éviter certains cas
d'infection bactérienne.
Reconnaître un cancer des glandes salivaires
E-santé.fr
Chaque glande salivaire peut devenir cancéreuse, mais
il s'agit le plus souvent des glandes parotides (85 % des cas de cancers des glandes salivaires). De
croissance lente, la majorité des cancers des glandes salivaires sont bénins
(75 à 80 % des cas). Ils ressemblent à de petits nodules mobiles dans la
muqueuse buccale, ou à petits kystes fixes.
Lorsque les tumeurs sont malignes (20 à 25% des cas),
leur croissance est rapide et imprévue. Les nodules sont alors durs et fixes.
Quels sont les principaux facteurs de risque du cancer des glandes salivaires ?
- L'hérédité (facteur génétique).
- L'environnement, notamment la pollution atmosphérique.
- Le tabagisme.
- La radiothérapie de la tête ou du cou.
- L'exposition professionnelle à des agents cancérigènes (nickel, silice, kérosène...).
- Un antécédent de cancer de la peau.
- L'usage de produits colorants pour les cheveux.
- Une consommation élevée de légumes conservés dans le sel.
- L'usage intensif du téléphone portable sans oreillettes.
Quels sont les symptômes du cancer des glandes salivaires ?
Les symptômes d'un cancer des glandes salivaires
peuvent être :
- Des douleurs dans la bouche.
- Une ulcération de la muqueuse recouvrant la tumeur.
- Une perte de mouvement du visage.
- La présence de tumeurs dans le cou.
- Une masse non douloureuse dans le palais, les lèvres ou à l'intérieur de la bouche.
- Une obstruction ou une congestion nasale.
- Un changement de la vision.
Dans tous les cas, il faut consulter votre médecin
traitant, lequel est parfois amené à conseiller un ORL ou un spécialiste
maxillo facial si vous présentez ces symptômes, mais aussi si vous repérez un
ou des nodules durs et fixes dans votre bouche et particulièrement au niveau
des joues.
mercredi 22 juillet 2020
Mémoires et radotages (294) - La dérive fascisante de la nomenklatura Française
Écrit le 16 juillet 2020
Pourquoi la "gauche" est-elle si discrète devant le martyre de Philippe Montguillot, tué par des voyous et en même temps si disposée à encenser la petite frappe Adama Traoré ?
Pourquoi la "gauche" est-elle si discrète devant le martyre de Philippe Montguillot, tué par des voyous et en même temps si disposée à encenser la petite frappe Adama Traoré ?
Philippe Montguillot était un travailleur des
transports. C'est du moins comme ça qu’on devrait l’appeler, s’il y avait eu
encore une vraie gauche dans ce pays.
Chauffeur de bus à Bayonne, il était fier de bien
faire son boulot. Il tenait à faire respecter les règles, parce qu’il estimait que
payer son ticket, c’est respecter les citoyens en leur épargnant le surcoût de
la fraude. Il tenait à faire respecter le port du masque obligatoire, pour
protéger les autres, de la pandémie.
Pour avoir osé faire cela, le chauffeur de bus a été assassiné
par quatre bandits auxquels notre État laxiste abandonne les villes et leurs
habitants.
Un ministre, Jean-Baptiste Djebbari, ose qualifier ce
meurtre «d’incivilité» sans avoir peur de l’infamie! Quant au Président de la
République, il est resté muet sur ce sacrifice lors de son interview du 14
juillet... Léger détail de l’histoire certainement, alors que pour moi, il
s’agit d’un basculement dans le précipice de l’histoire !
Et la «gauche», qu’a-t-elle dit ? Elle n’a pas moufté !
"Deuil affligé après la mort du chauffeur de
bus bordelais (sic). Ces assassins nous révulsent. Puissent les autorités être
plus soucieuses de ces gens qui font fonctionner ce pays à leur poste de
travail." : C’est le tweet de Jean-Luc Mélenchon, dont le moins
qu’on puisse dire est qu’il ne prend pas plus que cela fait et cause pour les
travailleurs et qu’il n’ose même pas nommer par son nom la victime et que ce
Bordelais était de Bayonne. Pour Mélenchon aussi, c’est un détail de
l’histoire ! Inutile de s’y attarder !
La caste libérale ainsi qu’une certaine gauche ont
bien d’autres martyrs à mettre sur un piédestal ! Leur référence c'est Adama
Traoré et sa famille. Ils leur déroulent des tapis rouges, leur tressent des
lauriers et se prosternent devant ces voyous ! Ils cautionnent des
manifestations entièrement fondées sur le mensonge à la gloire d’ Adama, pour en
faire un symbole de persécutions policières racistes, ce qui est une totale imposture.
Je cite Régis de Castelneau sur Front Populaire : « Meurtre
de Bayonne: Où sont les fascistes ? »
« Rappelons
en effet qu’Adama Traoré n’a pas été interpellé parce qu'il était noir et que
la preuve n’a pas été apportée que son décès soit dû à des violences de la part
des gendarmes.
Mais il y a
pire. Entendre aujourd’hui Assa Traoré prétendre que ses frères incarcérés sont
des «prisonniers politiques» est insupportable: ils ont été condamnés pour des
infractions particulièrement abjectes comme par exemple celles d’extorsion de
fonds sur personne vulnérables. Et leurs casiers judiciaires continuent à se
remplir.
En somme,
depuis que le Comité Adama est parvenu à importer en France l'affaire George
Floyd, nous assistons à la nouvelle alliance entre la bourgeoisie au pouvoir,
les couches moyennes prétendument de gauche et tout une population de
délinquants dont la fratrie Traoré est le représentant achevé.
Il n’a été
que d’assister effaré aux réactions officielles d’Emmanuel Macron demandant à
sa garde des Sceaux de recevoir en urgence les Traoré. Ou d’entendre le
ministre de l’Intérieur décréter pour eux une dispense du respect de la loi.
Depuis, toute
la presse appartenant à l’oligarchie ne cesse de mettre en avant l'icône Assa
Traoré, avec la volonté affirmée d’imposer le fake news du martyre de son
frère.
La revue des
couvertures des magazines de papier glacé, de Paris-Match à Vogue en passant
par Le Monde et Les Inrocks, permet de constater que ce sont les mêmes qui
avaient assurés la promotion massive d’Emmanuel Macron en 2017. »
…// Il poursuit :
« Forme
terroriste de la domination du Capital, le
fascisme a pu s’instaurer grâce à la combinaison de plusieurs volontés :
d’abord celle de la bourgeoisie
classiquement fascinée par le milieu et soucieuse d’une défense étroite et sans
scrupule de ses intérêts. Ensuite celle d’une petite bourgeoisie dépravée, base de masse classique du fascisme,
et dont nous avons aujourd’hui l’expression avec ces habitants des métropoles
défenseurs acharnés de la censure, armés de leur souverain mépris des couches
populaires, et indifférent à la violence d’État que celles-ci subissent. Et
enfin, la pègre elle-même, celle qui
aujourd’hui a pris le pouvoir dans les parties du territoire que l’État lui a
abandonné, ou pire, dont il lui a confié la gestion.
Gangsters et mafieux, grands ou petits ont toujours eu
une place importante dans les dictatures fascistes, que ce soit en Europe ou en
Amérique latine. Rappelons juste une petite anecdote, même si
comparaison n’est pas raison: l’histoire d’Horst Wessel, petit proxénète nazi
transformé en héros par les siens et qui donna son nom à l’hymne de son parti,
devenu quasiment un chant patriotique du Troisième Reich.
Il y a du
reste quelque chose de frappant lorsque l’on fait un petit tour dans les autres
pays occidentaux qui ont été marqués par le phénomène Black Lives Matter.
Partout, les grands intérêts soutiennent bec et ongles le mouvement et le
financent massivement, faisant apparaître de façon criante une convergence
d'intérêts.
Dérives
liberticides, censure, répression brutale des mouvements populaires comme celui
des gilets jaunes, petite bourgeoisie arrogante et répressive, espaces publics
abandonnés à la pègre, tout ceci fabrique un cocktail auquel il faut prendre
garde.
Les fascistes
ne sont peut-être pas là où on nous le dit. »
Je crois qu’il est temps que les Français comprennent lesquels ont des tendances fascisantes et traitent le camp adverse de fasciste en le diabolisant, pour
embrouiller le débat…
lundi 20 juillet 2020
Mots français en phase terminale...
Conservez-les un jour
viendra où on ne les trouvera plus dans aucun dictionnaire si ce n'est de vieux
français.
Inculpation
> > - A été expurgé du Code Pénal au profit de "mise en examen" cela afin d'éviter une infamante présomption de culpabilité.
> > - A été expurgé du Code Pénal au profit de "mise en examen" cela afin d'éviter une infamante présomption de culpabilité.
> > - Être
"en examen" ne présage pas du résultat de l'examen.
> > -
Aujourd'hui quand quelqu'un est mis en examen, on doit toujours insister sur le
fait que cela ne préjuge pas de sa culpabilité comme du temps où il aurait été
"inculpé".
> > Curé
> > - Troisième personnage
de la commune avec le maire et l’instituteur, il n’en existe que de rares
spécimens, dont on ne parle que lorsqu’il y a soupçon de pédophilie...
> > Instituteur
> > - Longtemps remplacé
par "Maître d'école".
> > - Il tend à
disparaître par sa dissolution dans le concept fourre-tout de l'enseignement au
bénéfice de "Professeur des écoles"
> > Maîtresse
> > - Ne pas assimiler à
la version féminine d'instituteur !
> > - Ce serait
une "professeure des écoles". Les maris n'ont plus de maîtresse mais
une "amie".
> > - Les
épouses conservent parfois l'amant mais seulement à cause de la connotation
romantique : les moins romantiques n'ont qu'un ami aussi.
> > Morale
> > - A force d'être
inemployée a disparu. Ne demeure que "ordre moral", mais attention :
connoté de « fascisme » - Toutefois personne ne se réclame du "désordre
moral". La morale n'est plus enseignée, elle est remplacée par
"éducation à la citoyenneté"
> > Mourant
> > - Il n'y a plus de mourant
mais des malades en "phase terminale".
> > - Afin
d'éviter une regrettable confusion ne dites pas à votre fils qu'il est en
terminale mais qu'il va passer son bac !
> > - Pour
désigner un mort doit-on parler d'un individu "en phase terminée"
?
> > Patriote
> > - Totalement absent du
vocabulaire politique et civique.
> > - Désigne
aussi un bon citoyen américain et un missile américain.
> > Pauvre
> > - N'existe plus. C'est
un "défavorisé", un "plus défavorisé", un
"exclu", un "S.D.F." à la rigueur un "laissé pour
compte ou au bord du chemin".
> > - Dans les
années 80, il subsistait uniquement dans l'appellation "nouveau
pauvre" et ce fut le chant du cygne.
> > Province
> > - Dire "en
RÉGION". On ne dit plus "provincial" mais
"RÉGIONAL".
> > Race
> > - A été abolie au
profit "d'appartenance ethnique". Sinon, vous êtes raciste, fasciste,
nauséabond,
> > - On peut
néanmoins dire « black » en anglais et aussi dans nos banlieues.
> > Servante / Bonne
> > - Se trouve dans les
romans du XIX° siècle.
> > -
Aujourd'hui c'est une "employée de maison".
> > - Quand elle
s'occupe de vieux - pardon de "personnes âgées" - elle devient
"auxiliaire de vie".
> > Séquestré
> > - Aucun cadre, aucun
chef d'entreprise n'est séquestré, il est "retenu contre son
gré".
> > Vandale
> > - A laissé place à
" sauvajons ", " jeunes " en colère, voire à "paysans
en colère".
> > - L'ampleur
des dégâts distingue les vandales des autres.
> > Vol
> > - Terme réservé aux
gagne-petit et aux obscurs.
> > - Pour les
politiques on parlera "d'enrichissement personnel" ce qui est
condamné unanimement par les collègues contrairement à l'enrichissement
impersonnel qui lui ne bénéficie qu'au parti...
> > - Mérite la
compréhension, ce que les juges n’ont pas encore compris !
> > Voyou
> > - En voie
d'extinction.. On ne connaît que des individus "bien connus des services
de police", des "récidivistes ", des "
multidélinquants" ou encore des gens qui ont plusieurs mentions sur leur
casier judiciaire sans autre effet sur la personne elle-même...
Jean d'Ormesson
On regrette son esprit tellement pétillant !...
envoyé par Jielleaime
dimanche 19 juillet 2020
Charles Trénet - La romance de Paris
Ils s'aimaient depuis deux jours à peine
Y a parfois du bonheur dans la peine
Y a parfois du bonheur dans la peine
Mais depuis qu'ils étaient amoureux
Leur destin n'était plus malheureux
Leur destin n'était plus malheureux
Ils vivaient avec un rêve étrange
Et ce rêve était bleu comme les anges
Et ce rêve était bleu comme les anges
Leur amour était un vrai printemps, oui
Aussi pur que leurs tendres vingt ans
Aussi pur que leurs tendres vingt ans
C'est la romance de Paris
Au coin des rues, elle fleurit
Ça met au coeur des amoureux
Un peu de rêve et de ciel bleu
Ce doux refrain de nos faubourgs
Parle si gentiment d'amour
Que tout le monde en est épris
C'est la romance de Paris
Au coin des rues, elle fleurit
Ça met au coeur des amoureux
Un peu de rêve et de ciel bleu
Ce doux refrain de nos faubourgs
Parle si gentiment d'amour
Que tout le monde en est épris
C'est la romance de Paris
La banlieue était leur vrai domaine
Ils partaient à la fin de la semaine
Ils partaient à la fin de la semaine
Dans les bois pour cueillir le muguet
Ou sur un bateau pour naviguer
Ou sur un bateau pour naviguer
Ils buvaient aussi dans les guinguettes
Du vin blanc qui fait tourner la tête
Du vin blanc qui fait tourner la tête
Et quand ils se prenait un baiser, oui
Tous les couples en dansant se disaient
Tous les couples en dansant se disaient
C'est la romance de Paris
Au coin des rues, elle fleurit
Ça met au coeur des amoureux
Un peu de rêve et de ciel bleu
Ce doux refrain de nos faubourgs
Parle si gentiment d'amour
Que tout le monde en est épris
C'est la romance de Paris
Au coin des rues, elle fleurit
Ça met au coeur des amoureux
Un peu de rêve et de ciel bleu
Ce doux refrain de nos faubourgs
Parle si gentiment d'amour
Que tout le monde en est épris
C'est la romance de Paris
C'est ici que s'arrête mon histoire
Vous aurez de la peine à me croire?
Vous aurez de la peine à me croire?
Si j'vous dis qu'il s'aimèrent chaque jour
Qu'ils vieillirent avec leur tendre amour
Qu'ils fondèrent une famille admirable
Et qu'ils eurent des enfants adorables
Qu'ils moururent gentiment, inconnus
En partant comme ils étaient venus
C'est la romance de Paris
Au coin des rues, elle fleurit
Ça met au cœur des amoureux
Un peu de rêve et de ciel bleu
Ce doux refrain de nos faubourgs
Parle si gentiment d'amour
Que tout le monde en est épris
C'est la romance de Paris
Que tout le monde en est épris
C'est la romance de Paris
Au coin des rues, elle fleurit
Ça met au cœur des amoureux
Un peu de rêve et de ciel bleu
Ce doux refrain de nos faubourgs
Parle si gentiment d'amour
Que tout le monde en est épris
C'est la romance de Paris
Que tout le monde en est épris
C'est la romance de Paris
Paroles C.Trénet
Musique C.Trénet et Léo Chauliac
samedi 18 juillet 2020
Déclaration de politique générale de M. Jean Castex, Premier ministre - Extraits -
NDLR : J'ai extrait des morceaux choisis qui me semblaient intéressants (c'est subjectif, bien sûr). Je rappelle que ce discours n'est qu'une promesse et n'engage que ceux qui y croient... J'attends les actes !!!
Le 15 juillet 2020
La meilleure façon de nous préparer à une reprise possible de
l’épidémie est de renforcer nos actions de prévention. Cela passe
nécessairement par le développement du port du masque et une intensification de
notre politique de dépistage. Ce que nous devons par-dessus tout éviter, c’est
un retour à des formes strictes et larges de confinement, dont nous connaissons
désormais le coût. Cela reposera sur la mobilisation de tous.
La crise a aussi souligné les faiblesses de notre économie. Un appareil
productif incapable de pourvoir à nos besoins en biens et ressources
stratégiques. Nous avons atteint un niveau de dépendance qui n’est pas
raisonnable, qui n’est pas acceptable.
La France c’est la République. Et celle-ci aussi se trouve aujourd’hui
ébranlée dans ses fondements par la coalition de ses ennemis : terroristes,
extrémistes, complotistes, séparatistes, communautaristes, dont les armes
habituelles de la violence – dans la rue comme dans l’espace privé – et de la
lâcheté – souvent garantie par l’anonymat permettant un recours dévoyé aux
réseaux sociaux – ont pris ces dernières années une intensité inquiétante. Vous
le savez, car vous en êtes régulièrement les victimes.
Je sais, pour la côtoyer tous les jours, qu’existe une France qui ne
dit rien mais qui n’en pense pas moins et qui n’accepte pas cela. Une France du
bon sens et de la raison. Une France que nous devons aujourd’hui écouter et
mieux considérer.
Nous avons progressivement perdu notre capacité à nous projeter dans le
long terme. A planifier une politique économique à identifier les gisements de
croissance futurs, à définir une perspective, à fixer un cap. C’est la raison
pour laquelle le Président de la République souhaite la création rapide d’un
Commissariat Général au Plan, qui aura pour mission d’incarner et d’animer une
telle politique.
C’est aussi le sens de la loi de programmation pluriannuelle de la
recherche qui sera présentée au conseil des ministres dès la semaine prochaine
et permettra un réinvestissement massif de 25 milliards d’euros dans la
recherche publique au long des 10 prochaines années.
La première urgence, parce que ce sont les premiers touchés par la
crise, parce qu’ils sont l’avenir, parce qu’ils sont nos enfants, ce sont les
jeunes. 700 000 d’entre eux vont bientôt se présenter sur le marché du travail.
Aucun d’entre eux ne doit se trouver sans solution. Des mesures très
fortes ont d’ores et déjà été annoncées pour soutenir l’apprentissage. Il faut
aller plus loin. Un plan pour la jeunesse sera discuté vendredi avec les
partenaires sociaux :
Premier impératif, favoriser
l’embauche. L’Etat y aidera, comme l’a annoncé le Président de la République,
avec un dispositif exceptionnel de réduction du coût du travail, à hauteur de
4000 € par an, pour les jeunes de moins de 25 ans, jusqu’à 1,6 SMIC, dans
toutes les entreprises et pour une durée d’au moins un an ;
Deuxième impératif : lutter
contre le décrochage durable des jeunes qui sont les plus éloignés de l’emploi.
300 000 parcours et contrats d’insertion permettront d’aller toucher les jeunes
les plus en difficulté ; et 100 000 places de plus en service civique.
Troisième impératif :
soutenir les étudiants notamment les plus modestes, qui se retrouvent en
difficulté avec moins d’accès aux petits boulots. Dès la rentrée, les repas
dans les restaurants universitaires seront à 1 € pour les étudiants boursiers.
C’est la finalité du plan de relance que nous lancerons dès le début du
mois de septembre. Il portera sur 100 milliards d’euros et il couvrira tous les
grands secteurs économiques et tous nos territoires.
Ce plan investira d’abord dans notre atout le plus précieux, les femmes
et les hommes de ce pays.
D’abord en préservant l’emploi au travers des dispositifs d’activité
partielle qui mobiliseront 30 milliards d’euros cette année, et encore 8
milliards l’années prochaine pour soutenir l’emploi et les salaires dans les
entreprises confrontées à une baisse durable de leur carnet de commande.
La crise en a apporté une nouvelle confirmation : il faut en effet
transformer notre appareil productif. Notre industrie s’est affaiblie. Nous
avons vu certains de nos fleurons industriels et technologiques passer sous
pavillon étranger sans que nous puissions, ou souhaitions, réagir. Nous sommes
aujourd’hui trop dépendants de nos partenaires extérieurs, et insuffisamment
présents sur certains secteurs stratégiques.
Nous consacrerons 40 milliards d’euros pour que cela change.
Nous allégerons les impôts qui pèsent sur la production en France, nous
développerons sur notre territoire les technologies d’avenir, nous réduirons
notre empreinte carbone, nous accélérerons la numérisation des entreprises et
des administrations.
Dans de nombreux domaines, notre souveraineté économique doit également
se construire à l’échelle de l’Europe. Nous travaillerons à une adaptation des
règles de la concurrence européenne afin de favoriser l'émergence de champions
industriels européens.
Le plan de relance proposera de mobiliser plus de 20 milliards€ pour la
rénovation thermique des bâtiments, pour réduire les émissions des transports
et de nos industries, pour produire une alimentation plus locale et durable,
pour soutenir les technologies vertes de demain comme les batteries, pour mieux
recycler et moins gaspiller.
Rien ne serait plus inefficace ou injuste que de demander à certains de
nos concitoyens, qui n’en ont tout simplement pas les moyens, de changer
brutalement leur mode de consommation ou de déplacement. A nous de concilier
transition écologique et pouvoir d’achat.
La solution, c’est d’accompagner individuellement les Français : en
matière de logement, en finançant leur projet de rénovation thermique ; en
matière de transport, grâce à la prime à la conversion, mais aussi en
structurant mieux le marché de l’occasion et en s’appuyant sur la location
longue durée. Tous les investissements dans les filières agricoles seront
accélérés, afin de développer une alimentation de qualité, locale, accessible
dans toutes les villes et villages de France.
Pour lutter contre l’artificialisation des sols, promouvoir les
circuits courts et les petits commerces, nous mettrons en place un moratoire
pour l’installation de nouveaux projets de centres commerciaux dans les zones
périurbaines.
Les entreprises qui bénéficieront d’aides au titre de ce plan ou
s’inscriront dans le cadre de l’activité partielle de longue durée, seront
invitées à une stricte modération dans la distribution des dividendes, comme
cela a déjà été le cas pendant la crise sanitaire. De la même manière, nous
serons très exigeants sur les conditions de traitement des sous-traitants. Je
souhaite enfin que le dialogue social s’empare sans délai des questions du
partage de la valeur dans les entreprises et prévoit les conditions d’une
relance de la participation et de l’intéressement.
100 milliards d’euros, ce n’est pas rien ! Mais c’est une nécessité
économique. Bien-sûr, ce plan de relance aura aussi un coût pour nos finances
publiques.
Dans une telle situation de crise, la réponse ne saurait être
l’austérité budgétaire qui ne ferait qu’aggraver les choses. Autant nous devons
assumer le sérieux budgétaire sur nos dépenses de fonctionnement, autant nous
devons assumer cet investissement massif qui intègre un soutien exceptionnel de
l’Union européenne, ce qui n’avait pas été le cas lors de la crise de 2008.
Dépenser sans transformer, c’est de la dépense courante. Dépenser en
transformant, c’est de l’investissement pour l’avenir. La part conjoncturelle
de la dette, liée à la crise, fera l’objet d’un cantonnement.
C’est également en partant des territoires que nous progresserons sur
le sujet de l’accès à un médecin de ville. Ce sujet est primordial pour nos
concitoyens et vous le savez. Il faut évidemment attirer davantage de médecins
dans nos territoires, il faut surtout permettre à ceux qui y exercent déjà de
travailler autrement, avec moins de charges administratives et plus de temps
médical, et ainsi pouvoir suivre davantage de patients.
Il faut aussi développer la télémédecine qui a connu un essor
spectaculaire pendant la crise du Covid et dont il faut maintenant consolider
la place dans les pratiques médicales.
En matière de retraites, la crise nous invite plus que jamais à
poursuivre nos objectifs vers un système plus juste et plus équitable,
notamment pour les femmes et pour les travailleurs modestes, passant par la
création d’un régime universel. Cela implique clairement la disparition à terme
des régimes spéciaux tout en prenant pleinement en considération la situation
des bénéficiaires actuels de ces régimes.
Mais je constate que les modalités de cette réforme ont généré de
l’inquiétude et de l’incompréhension. Je proposerai donc aux partenaires
sociaux comme aux parlementaires que la concertation reprenne afin d’améliorer
le contenu comme la lisibilité de cette réforme nécessaire, en la distinguant
très clairement de toute mesure financière, appelée parfois paramétrique.
Vouloir préserver notre pacte social nous oblige aussi à en garantir la
soutenabilité dans la durée. La crise économique qui nous frappe se traduira
par un déficit de la sécurité sociale qui devrait dépasser 50 milliards d’euros
en 2020. C’est évidemment considérable mais nous devons faire la part des
choses : ce qui relève d’une dégradation conjoncturelle liée aux circonstances
exceptionnelles de la crise n’a pas vocation à peser sur nos niveaux de
couverture sociale et sera donc financé dans le cadre de la « dette Covid » ;
ce qui révèlerait une dégradation plus structurelle de nos comptes sociaux
exigera des mesures de retour vers l’équilibre. Nous en parlerons vendredi
prochain avec les partenaires sociaux pour définir une méthode et un
calendrier.
Mais je veux vous dire dès aujourd’hui ma conviction. Il n’est pas
envisageable, dans le contexte que nous traversons, de demander aux Français un
effort fiscal supplémentaire.
Aucune religion, aucun courant de pensée, aucun groupe constitué ne
peut s’approprier l’espace public et s’en prendre aux lois de la République. En
particulier, il faut nommer les choses telles qu’elles sont, lutter contre
l’islamisme radical sous toutes ses formes est et demeure l’une de nos
préoccupations majeures. Tout le Gouvernement est concerné.
Il ne saurait davantage être toléré que des minorités ultra violentes
s’en prennent aux forces de sécurité et viennent désormais systématiquement
ternir les manifestations sur la voie publique et leurs revendications
légitimes.
Les violences commises dans les quartiers des Grésilles et de Chenôve à
Dijon, l’attaque ignoble contre un chauffeur de bus à Bayonne, les guet-apens
tendus aux représentants des forces de l’ordre et à nos pompiers dans certains
quartiers, les trafics en bas des cages d’escaliers, la banalisation de la
délinquance du quotidien sont autant de faits inacceptables qui exaspèrent les
Français. Ils appellent une réponse de l’État ferme et sans complaisance.
Il n’est pas davantage acceptable que des violences soient perpétrées
sur des personnes à raison de leur pratique religieuse, de leur orientation sexuelle
ou de leur couleur de peau. Toutes ces formes de violence notamment conjugales,
de discrimination, de racisme, d’antisémitisme seront combattues avec la
dernière énergie.
Un projet de loi sur la lutte contre les séparatismes sera présenté en
conseil des ministres à la rentrée pour éviter que certains groupes ne se
referment autour d’appartenances ethniques ou religieuses.
A nos policiers et gendarmes, à toutes les forces de sécurité et à tous
les acteurs de la prévention, je souhaite exprimer au nom de la Nation mon
profond respect et ma gratitude. Ils forment la première ligne de l’ordre
républicain et exercent leur mission dans des circonstances qui sont parfois
extrêmement délicates. Je veillerai, à ce qu’ils puissent obtenir tous les
moyens, matériels et humains, nécessaires pour conduire leur mission, à ce
qu’ils puissent être là où ils sont attendus, sur le terrain, en les
déchargeant de tâches administratives, parfois chronophages.
Je ne peux parler de ceux qui protègent les Français sans évoquer le
rôle fondamental de nos armées. Dans le combat contre les ennemis de la liberté
et le terrorisme, elles portent haut les couleurs de la France. Qu’elles soient
déployées sur le sol national ou au Sahel, en Centrafrique, en Irak, elles sont
l’honneur de notre Patrie. Je souhaite rendre hommage à leur sens du sacrifice
et à leur courage, essentiels pour assurer la paix et la sécurité. Le Président
de la République a engagé avec la loi de programmation militaire 2019-2025 une
remontée en puissance historique de nos armées.
De même que la police de sécurité du quotidien devra se déployer
beaucoup plus fortement, je souhaite aussi promouvoir la justice de la vie
quotidienne. Dans beaucoup de territoires, la petite délinquance, les petites
incivilités, le tag, l’insulte, le petit trafic, les troubles à ce que le code
communal appelle la tranquillité publique, se sont développés au point de
gâcher la vie des gens. Ils se sont développés car, faute de réponse
judiciaire, une forme d’impunité s’est installée. Et elle s’est installée par
manque de reconnaissance et de moyens accordés par l’État à l’autorité
judiciaire. Dans les renforcements que je demanderai dès 2021 à la
Représentation nationale de voter, j’ai demandé au Garde des Sceaux d’en
flécher pour créer dans les territoires des juges de proximité affectés à la
répression de ces incivilités du quotidien.
Inscription à :
Articles (Atom)