Écrit le 20 décembre 2019
Mon petit Nono travaille depuis le 12 juin comme pion
dans un collège… Cela a été très difficile… Il a failli abandonner… Non pas à
cause des gamins et gamines… Ceux-là, il les a rapidement maîtrisés… La cause
c’était les pionnes ! En effet, il n’y avait aucun surveillant mâle avant
l’arrivée de Nono… Ce qui avait motivé l’embauche de mon fils, d’ailleurs… Les
gonzesses n’ayant pas la "gagne" sur certains élèves masculins…
En fait ces saletés s’étaient liguées contre mon fils…
Les trois pionnes se comportaient comme un gang, dont l’une était visiblement
la cheffe ! Une des trois qui avait eu tendance à être sympa avec mon fils
à son arrivée, a vite rejoint la bande sous la pression…
Alors une bande de filles pionnes, comment ça
marche ?
Oh bien sûr, elles ne frappent pas, elles risqueraient
assez gros avec un Nono musclé et volontaire… L’arme de ces petites saloperies,
c’est la langue (langues de putes) ! On le sait bien la parole des femmes est
ce qu’il y a de plus dangereux pour les hommes… Elles racontent de gros
mensonges et, comme ce sont de « faibles femmes », on les croit,
surtout quand elles se liguent et s’accordent au préalable sur ce qu’elles
diront et sur leurs témoignages réciproques… Ces propos, du genre à déformer ce
que dit mon fils en son contraire, à déformer également ce que fait ou ne fait
pas mon fils et à le faire savoir…
Le risque, de la part de ces filles malhonnêtes,
c’était et c’est toujours une fausse accusation d’attouchement ou de harcèlement…
Mon fils s’en méfie, comme de la peste et tâche de ne jamais se trouver en la
présence de ces ordures, sans la présence de tiers crédibles… Il faut savoir
que maintenant dans les établissements scolaires, la majorité du corps
enseignant et des « encadrants », est féminine… Mon fils est
heureusement très bien vu par ces dernières… Elles l’ont à l’œil et ont pu
constater son sérieux dans le travail… Et puis je suppose que l’encadrement
connaît les pionnes depuis suffisamment de temps et sait pertinemment les
exagérations et la mauvaise foi de ces petites connes…
On ignore totalement (en tout cas, moi je l’ignorais)
quelles sont les difficultés dans ces établissements… Je me souviens du collège
de mon temps… Nous étions parfaitement sages et obéissants, car nos parents
nous avaient bien éduqués…
De nos jours… C’est vraiment la cour des miracles… Des
ados de 12 à 15 ans, à la limite de l’internement psychiatriques, des excités
que rien ne calme, des rebelles à toute autorité, des cancres nuls à chier et
que l’on fait passer quand même en classe supérieure chaque année, des gamins
lourdement traumatisés, par des familles qui les maltraitent, voire qui les
violentent, côtoient des jeunes parfaitement calmes, obéissants et même parfois, craintifs…
Cela donne lieu à des harcèlements des uns sur les
autres, à des désordres sans cesse répétés, à des conflits ou des bagarres
permanents.
Parfois, mon fils quand il rentre le soir, assez tard,
me raconte sa journée… Il décrit ce à quoi il a été confronté… Mercredi,
c’était un grand de 15 ans qui ne voulait pas obtempérer pour venir chez le
surveillant général… Devant sa rébellion et les coups qu’il voulait donner, mon
fils l’a littéralement soulevé de terre par le colback et conduit manu
militari… Bien heureusement, un ado d’un mètre quatre vingt, n’a pas la force
d’un adulte de 27 ans comme mon Nono…
Puis plus tard, c’était une gamine d’une douzaine
d’année qui pleurait parce qu’elle avait cassé ses lunettes dans le car… Elle
n’y voyait plus rien et surtout elle avait très peur de la réaction de ses
parents… Nono a eu toutes les peines du monde à calmer la petite d’autant qu’il
avait de la peine pour elle… Il l’a conduite à un service social du collège (ça
aussi cela n’existait pas de mon temps), qui a décidé sur son budget, de lui
faire refaire immédiatement des lunettes… La gamine est un cas social…
Puis comme il n’y avait pas d’infirmière ce jour là
(encore malade, comme par hasard), il a soigné et mis des pansements à un môme
qui s’était blessé…
Il a aussi eu toutes les peines du monde à tenter de
calmer un gosse (qui parait-il est victime, ainsi que son petit frère, de viol par ses parents) et qui n’a
pas un comportement normal, alternant moments de folie et moments de
dépression… Et ce jour là, la psychiatre n’était pas là, car elle ne vient que
deux demi-journées par semaine…
J’étais vraiment effaré par le récit de mon Nono et je
l’ai écouté de bout en bout… Je sais que lui aussi, avait besoin de
décompresser et que cela lui faisait du bien de me raconter sa journée…
Je me suis dit aussi, qu’il avait bien suffisamment à
faire avec les élèves, sans avoir à subir le persiflage de ces trois morues de
pionnes, avec lesquelles il était cependant obligé d’échanger des informations
sur les élèves et sur l’organisation… Sachant que leurs informations à elles,
étaient parfois mensongères, pour foutre mon Nono dans la merde…
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