Publié
le 16/11/2019 à 18:00 Sur Twitter
Voile, burkini, polygamie… Le Conseil d'État, avec une constance complice, participe par ses avis
et ses jugements à l'émergence d'un islam politique en France.
À l'heure de tirer sa révérence, après avoir été
pendant douze ans à la tête du Conseil
d'État, Jean-Marc Sauvé déplore, en avril 2018, que la société française
soit « de plus en plus plurielle, souvent divisée, voire fracturée ». Il
regrette que « les consensus de naguère se [soient] désagrégés
». Le vice- président de l'institution ne masque pas son affliction, mais se
garde bien d'admettre que le Conseil
d'État porte une écrasante responsabilité dans la fracturation de la
société française et dans la désagrégation des consensus politiques,
humains et sociétaux qui soudaient jadis les Français.
Yves Mamou n'a pas les mêmes pudeurs. Dans un livre qui aurait
dû faire date ( le Grand Abandon, L'Artilleur ), mais que les médias,
pour la plupart, ont préféré bouder, cet ancien journaliste du Monde démontrait
voilà un an comment « une nation musulmane a pris son essor, indépendamment
du reste de la nation française, à côté d'elle et parfois contre elle »,
avec la complicité sinon la collaboration des grands corps de l'État. À
commencer par le Conseil d'État.
Depuis plus de trente ans, le Conseil d'État, qui a la charge de conseiller le gouvernement dans
l'élaboration de la loi et des décrets en même temps qu'il est le juge
administratif suprême qui tranche les litiges relatifs aux actes des
administrations, se prononce constamment en faveur d'une politique
d'immigration sans contrôle, en faveur d'une France multiculturelle, contre la
laïcité, pour le voile islamique à l’école, en faveur de la burqa…
Note de zalandeau : Yves Mamou considère le Conseil d'État comme faisant partie du
bottin des Dhimmis.
N’est-ce pas le Conseil
d'État qui dans un arrêt d’assemblée dit « Montcho » du 11
juillet 1980, approuve le regroupement familial d’Africains polygames ,
avant que les lois Pasqua, Debré et Chevènement restreignent la délivrance d’un
titre de séjour aux seules personnes monogames ?
N’est-ce pas le même Conseil d'État, sollicité par Lionel Jospin, qui le 27 novembre
1989, autorise le port du voile à l’école […]
Le Conseil
d'État encore qui, en 2014, prolonge dans un premier temps la diffusion de
la chaîne antisémite du Hezbollah malgré la demande du CSA de l’arrêter…
Un
détricotage e la loi de 1905
Pis, lorsque le gouvernement Fillon travaille à
interdire la Burqa dans l’espace public, le Conseil d'État, dans l’avis qu’il remet au premier ministre, le 30
mars 2010, multiplie les avertissements pour que le gouvernement renonce à sa
loi. […]
Le 19 juillet 2011, […], alors que Marine le Pen a
prévenu qu’elle allait engager des procédures devant les tribunaux
administratifs pour contester les baux emphytéotiques consentis par les
municipalités à des associations religieuses musulmanes pour construire des
mosquées, la plus haute juridiction administrative (le Conseil d'État), sonne le glas de ces recours en autorisant les
collectivités territoriales à pratiquer ce genre « d’accommodements
raisonnables ».
Une petite
élite qui fait la courte échelle à l’islamisme
Le Conseil
d'État est habile à fournir des armes juridiques à ceux qui le sollicitent
pour satisfaire les revendications des islamistes. Ainsi en est-il des mères
voilées accompagnatrice des sorties scolaires. Alors que depuis 2012, une
circulaire publiée par Luc Chatel, alors ministre de l’éducation nationale de
Sarkozy, rappelle que « la laïcité
est un prince constitutionnel, facteur de cohésion sociale » et
qu’elle « s’impose à tous dans
l’espace et le temps scolaires. […] Ses
principes permettent notamment d’empêcher que les parents d’élèves ou tout
autre intervenant manifestent par leur tenue ou leurs propos, leurs convictions
religieuses, politques ou philosophiques, lorsqu’ils accompagnent des élèves
lors des sorties et voyages scolaires », le Conseil d'État, Sollicité par le défenseur des droits, suggère en
décembre 2013 les moyens de la contourner. Il suffit de considérer que les
sorties scolaires ne sont pas une extension de l’école. En conséquence, les
accompagnants n’ont pas de statut juridique et aucun texte ne les oblige à une
quelconque neutralité religieuse. Le mauvais tour est joué !
S’agissant du burkini que les Maires ont voulu
interdire à coup d’arrêtés, le Conseil
d'État s’est empressé de contester leur validité, les libertés
individuelles prévalant aux considérations d’ordre public. « Le Conseil
d'État s’est gardé de voir que les porteuse de burkini sont les militantes
convaincues ou dociles d’un djihadisme civilisationnel en train d’opérer la
conquête feutrée de notre pays », s’est emporté sur Figarovox,
Jean-Louis Harouel, professeur émérite d’histoire du droit à l’université Paris
Panthéon-Assas, pour qui « le peuple
est trahi par ceux qui rendent la justice en son nom ».
C’est bien là le cœur du problème : Une petite
élite, sans mandat, fait la courte échelle à l’islamisme, sans que jamais une
consultation populaire ni un débat d’aucune sorte aient été menés. Un véritable
casse démocratique !
Salut "zalandeau"
RépondreSupprimerJ'ai répondu à deux de tes commentaires sur ton blog mais j'ignore si le second est paru car, après "envoi" j'ai obtenu ce message : "503 Service Unavailable". Ce qui se comprend puisque Peugeot n'a jamais sorti de 503 (sourire). Il y a encore une péniche bloquée sur "Canal".
A plus, sur "Canalblog" quand je pourrai !
J'ai trois comms de toi sur canal...
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