Écrit le 18/042019
Avant-hier dans l’après midi, nous sommes allés en
reconnaissance faire le trajet vers ce nouvel emploi en intérim.
Hier, en me levant, j’étais si content… Mon Nono avait
de nouveau un travail en intérim, qu’il venait de commencer, après plus de 5
mois sans rien…
Hélas, au bout d’un poste, il a jeté l’éponge, dos
bloqué et un doigt brûlé… Les intérimaires se succèdent à ce poste à la cadence
de un par jour, tout ça par le sadisme du petit chef chargé de anager ce poste
de travail, qui donne des conditions de travail totalement inhumaines… Je
connais le genre de machine et le travail y afférent et suis bien placé pour
être dégoûté par cette saloperie de petit chef, dont j’aurais bien aimé avoir
affaire quand je travaillais ! Mais ce n’est pas le sujet !
Quand j’ai appris cela, bien que j’aie approuvé la
décision de mon fils, j’ai été si déçu qu’il n’ait à nouveau plus de travail et
surtout si déçu par la déception même de Nono...
Je recommence comme avant-hier, à me lever inquiet,
comme toute la journée d’ailleurs, pour l’avenir de mon Nono… Le travail, c’est
la liberté, le travail, c’est la vie ! Mon gamin est si consciencieux, si
rapide et impliqué dans l’exécution ! Il est invraisemblable qu’il soit
exclu du monde du travail. Si les patrons savaient à coté de quel potentiel ils
passaient !
Je me sens à nouveau coupable (certains me diront
seulement responsable), mais moi je ressens une culpabilité réelle, de lui
avoir donné la vie dans ce monde où il est écarté de la vie…
C’était trop beau, que mon troisième fils ait un
travail. Mon moral aurait à nouveau été bien meilleur…
Il faut donc que je sois très vigilant quant à ma santé,
et que je redouble de prudence, puisque je suis l’unique garant de la survie de
mon petit dernier et cela malgré mon désespoir… Ma pension lui permet d’avoir
un toit et de manger et il faut que cela continue… Jusqu’à quand ? J’ai
pourtant si envie de quitter ce monde que je déteste, ce monde qui n’est plus
celui que j’ai connu, ce monde pourri, de l’esclavage et de l’inhumanité…
J’espère que la fratrie constituée par mes trois fils
se soutiendra dans l’adversité… Mais je considère que ma vie est un échec
total !
En attendant, je repense au 28 janvier 2019, pour me
remonter le moral… Je jour là, vers 15h30, au tribunal de grande instance, une
demi douzaine de magistrats en robe noire, m’accordaient l’adoption de mon fils
Kikson… J’étais sur un petit nuage… Tout ça parce que la société des hommes
m’accordait l’officialisation du fait que mon fils était mon fils, mais cette
fois devant la loi… Il y avait pourtant 35 ans qu’il en était ainsi, au point
même que j’avais négligé ce petit détail : Les écrits officiels sont plus
forts que les liens entre les gens…
En attendant, il faut continuer à vivre et aller
modifier le testament déposé devant notaire, ce qui est le complément
indispensable pour que ces équilibres créés par la société humaine soient
préservés… Que les rendez-vous sont éloignés !
Heureusement le testament olographe est valable, mais
à condition qu’il soit découvert à temps…
Une copie à laquelle j'ai déjà répondu sur ton autre blog.
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