Quand
quelqu’un que l’on aime, parent ou ami nous quitte à tout jamais, c’est un peu
de nous-même qui disparaît avec lui.
Et
pourtant il faut s'habituer à l'idée de la mort... A l'idée de quitter ceux
qu'on aime par dessus tout.
Pourquoi
nous fallait-il naître un jour ? Pourquoi nous faut-il disparaître ?
Pourquoi cette douleur ? Pourquoi ces blessures qui difficilement, se
referment avec le temps ?
Aurons-nous
vraiment existé ? A quoi cela aura-t-il servi ? Qu’aurons-nous fait
d’utile ?
Pourquoi
ne savons-nous que créer la douleur, celle qui persiste et s’apaise si
lentement ?
Pourquoi
les instants de bonheur sont-ils si fugaces et s’effacent comme une nuée un
soir d’été ?
Pourquoi la mémoire disparaît, elle aussi ?
Pourquoi la mémoire disparaît, elle aussi ?
J’étais
à… C’était en… Ils étaient si beaux en habits de rêve, leurs âmes étaient si
belles et je les vis peut-être, si beaux en leurs sourires innocents… Il parait
que je les aimais « pour l’infini des temps ». Sont-ils gravés dans
une matière qui va disparaître seulement à la fin d’une vie ? Ou
plus ? Ou moins ?
Peut-être
qu’un bout de papier en conservera la trace… Pour qui, pour quoi ?
Aimer
et être aimé sont les seules choses qui importent. Pour un an, pour dix ans, pour la
vie… On ne sait pas…
Il
ne restera que quelques papiers jaunis, emportés par le vent…

Nous avons cette capacité d' oublier, tout en gardant le souvenir !
RépondreSupprimerOn est bien obligé d' admettre que nous aussi vivons un cycle entre naissance et décès !
Qu'en est il ensuite, le néant, ou la libération de l' âme !
Plus on vieillit, plus il est difficile d'intégrer cette idée de la fugacité de la vie... Avant on avait un avenir à construire une route à tracer, on avait pas le temps de penser à cela... Mais maintenant qu'on voit le bout du chemin se rapprocher, ce n'est plus pareil...
SupprimerTrès bonne journée à toi