jeudi 28 septembre 2017

Mémoires et radotages (136) – La vie, la mort, l’amour



Quand quelqu’un que l’on aime, parent ou ami nous quitte à tout jamais, c’est un peu de nous-même qui disparaît avec lui.

Et pourtant il faut s'habituer à l'idée de la mort... A l'idée de quitter ceux qu'on aime par dessus tout.

Pourquoi nous fallait-il naître un jour ? Pourquoi nous faut-il disparaître ? Pourquoi cette douleur ? Pourquoi ces blessures qui difficilement, se referment avec le temps ?

Aurons-nous vraiment existé ? A quoi cela aura-t-il servi ? Qu’aurons-nous fait d’utile ?

Pourquoi ne savons-nous que créer la douleur, celle qui persiste et s’apaise si lentement ?

Pourquoi les instants de bonheur sont-ils si fugaces et s’effacent comme une nuée un soir d’été ?
Pourquoi la mémoire disparaît, elle aussi ?

J’étais à… C’était en… Ils étaient si beaux en habits de rêve, leurs âmes étaient si belles et je les vis peut-être, si beaux en leurs sourires innocents… Il parait que je les aimais « pour l’infini des temps ». Sont-ils gravés dans une matière qui va disparaître seulement à la fin d’une vie ? Ou plus ? Ou moins ?

Peut-être qu’un bout de papier en conservera la trace… Pour qui, pour quoi ?



Aimer et être aimé sont les seules choses qui importent. Pour un an, pour dix ans, pour la vie… On ne sait pas…

Il ne restera que quelques papiers jaunis, emportés par le vent…

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire