Écrit le 16 janvier 2015
Nous parlions de la solidarité pour Charlie... Mais elle ne va pas plus loin. J'en veux pour preuve de sans-gêne égoïste ce petit exemple...
Mardi
dernier, fatigué de marcher et surtout parce que j’avais mal à un talon, je me
suis assis sur un banc public…
Une
voiture était garée sur ce même trottoir, (signalé en « défense de
stationner »), ce qui laissait un espace entre le banc et la voiture de 70
cm environ et donnait à maugréer aux passants, se plaignant de l’étroitesse du
passage et du sans-gêne du conducteur…
Hypocrite,
je proposais à chacun d’eux un couteau afin qu’il puisse crever les pneus du
véhicule s’il en avait vraiment l’envie ! Las mes propos de bateleur n’ont
retenu l’agrément d’aucun piéton !…
Je
devisais intérieurement sur l’attitude incivique et égoïste de l’absent,
lorsqu’un couple, ni vieux ni handicapé, monta dans ledit véhicule au look
agressif et imposant de marque Allemande, conçu pour affronter les pistes, mais
plutôt utilisé pour « se la péter »…
La
femme se mit au volant et le mari à la place dite « du mort »…
Quand
survint un ami du couple… Il ouvrit la portière du mari, coté trottoir et entama
une bavette de cinq minutes… Ce faisant, l’espace entre le véhicule en
infraction et le banc, n’était plus que de 10 cm tout au plus…
Il
faut savoir que le mardi matin, est le jour du marché… Un imposant
embouteillage de piétons se forma alors sur le trottoir, traversa la rue inopinément,
sous les coups de klaxons des véhicules en mouvement surpris par des piétons
surgis de nulle part…
L’ami
du couple termina tranquillement sa discussion par « Au fait ! Vous
ne croyez pas que vous gênez ? ». La conductrice répondit avec son
accent paysan « Alors là, j’en ai rien à faire ! »
Le
véhicule finit par partir… Je découvris qu’en plus, il était garé devant le
passage piéton… La totale, quoi !
Moralité :
Il y a des coups de pieds au cul qui se perdent !
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