Il
était une fois, un Prince Charmant…
Il
avait tout ce qu’il faut pour plaire aux gouzesses…
La
beauté de Satan, le regard carnassier, le sourire émail diamant, que t’en était
ébloui quand il ouvrait la bouche, la gourmette en or, les tablettes de chocolat,
deux bosses dans le pantalon, (une pour le service trois-pièces élégamment
emballé dans un moule-bite de chez Cardin et l’autre la liasse de billets dans
sa poche droite), la Béhème,
(en semaine il laissait la
Ferrari à son jardinier), la chaînette avec la dent de requin,
le 747 perso, le yacht (prononcer « i-a-ch-te ») de 45 mètres, un compte aux
Caïmans et des pompes en croco…
Ajoutez
à cela qu’il faisait l’amour comme une bête, qu’il était bien éduqué
(« Please, Miss, I want to fuck you, like a beast ! »), toujours
agréable et 100 % disponible (ce qui constitue un véritable tour de force, pour
un homme d’affaire)…
Une
nouvelle princesse en sabots, jolie, pas fortunée du tout, eut la bonne
fortune, (enfin ! Depuis le temps qu’elle cherchait…) de s’éprendre de lui
« Oh ! Qu’il a de belles… ». Non, pas « roubignolles »…
« de belles bagnoles, un gros.. ». Non, pas « sexe »…
« un gros compte en banque »…
Enfin,
toutes réflexions d’une femme normale, totalement désintéressée…
(A
suivre)
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