Écrit (par zalandeau bien évidemment) le 19 janvier 2015
Ce
titre ? Parce que je considère que tous ces termes sont intimement liés et que
l’on ne peut surestimer aucun d’entre eux au risque de sous-estimer les autres
notions sus-citées…
Charlie hebdo a-t-il le droit de s’exprimer de cette manière sur le prophète de la religion musulmane ? Et pourquoi pas, puisqu’il fait pareil sur Jésus, ou moïse ?
Le problème est en vérité que l’on ne peut rire de tout avec tout le monde. Chacun le sait.
Et ceci est valable même en politique. Allez faire une vanne sur les communistes à l’UMP, vous serez accueilli par un délire de rigolade. Allez faire la même, rue du Colonel Fabien… Vous avez intérêt à courir vite… Dans tous les domaines c’est ainsi !
Vous avez la liberté, mais la tolérance est à sens unique. C’est pourquoi la liberté n’est pas infinie, car elle s’arrête où commence la liberté de l’autre… Dire du mal des croyances de quelqu’un (n’importe quelle croyance : la rotation de la terre, la théorie des cordes, l’origine de la dégradation climatique), devant lui, en se moquant de lui, c’est d’une certaine manière lui manquer de respect.
Il faut rigoler des autres seulement avec ceux qui pensent comme vous. C’est ce que fait Charlie hebdo, en fait. Ce canard satirique tire à 60.000 exemplaires ! En quoi un milliard de Musulmans qui n’achètent pas Charlie peuvent-il s’affecter de ce que les autres lisent et évidemment pensent ? Alors on n’aurait pas non plus le droit de penser ?
On en revient à la presse. La médiatisation (que ce soit les placards devant les kiosques à journaux, les exploitations télévisuelles, etc…) rend publique ces satires qui choquent un certain public… Personne n'oblige les extrémistes à acheter Charlie Hebdo ou tout autre publication !!! S'ils n'ont pas le droit de représenter leur prophète, ils n'ont pas le droit de nous en empêcher, d'autant que le délit de blasphème n'existe pas en France !
On a rendu beaucoup d’hommage à la presse, ces derniers jours. On ne se souvient plus des scandales créés par les médias dont les rédacteurs montent en épingle des petites phrases sorties de leur contexte. Faut-il informer ? Certes ! Faut-il à tous prix choquer ? Je ne pense pas. Où s’arrête l’information et où commence la provocation ?
L’information doit être courageuse, mais aussi honnête, impartiale. Ce qu’elle n’est pas toujours. Pour autant doit-on lui imposer l’autocensure ? Elle la pratique déjà bien trop souvent, lorsqu’elle ne laisse l’accès qu’à une pensée « politiquement correcte », en gommant certaines informations… Cette désinformation a participé à l’état délabré de la citoyenneté que nous constatons à ce jour.
Les attentats ont délié un peu les langues, mais si peu desserré la langue de bois et nullement écorné le sensationnalisme.
Revenant sur l’intolérance extrême qui se manifeste dans le monde musulman extrémiste, au détriment de chacun des Français, tout simplement par la publication de petits dessins drôles et impertinents mais plus spirituels que méchants, on perçoit que l’intolérance, l’obscurantisme et la bêtise sont les plus répandus dans le monde, y compris en France. Il existe bien un monde d’avant le siècle des lumières qui subsiste à nos portes et même chez nous, un monde de l’endoctrinement, du non-savoir, du non-penser et de la tyrannie… N’est-il pas possible de se poser des questions sur la pertinence de certaines remises en causes ? N’est-il pas possible de dialoguer pour exprimer son désaccord, au lieu d’imposer par la violence un point de vue, qui n’a aucun fondement rationnel ?... Votre liberté de pratiquer votre religion s’arrête aux règles du vivre ensemble dans la république Française. Vous pensez avoir des droits, vous oubliez que vous avez des devoirs. Il serait bon que l’état vous le rappelle en vous l'enseignant, dès l'école primaire. Vous avez le droit d’expression, vous n’avez pas le devoir de provocation ni d’agression.
Nos dirigeants au cours des décennies ont su laisser faire les mouvements migratoires, au nom de valeurs purement éthérées et théoriques, mais pratiquement, ils n’ont rien fait pour imposer la laïcité afin que tous les impétrants deviennent citoyens et respectueux des règles de notre démocratie.
Que ceux qui veulent garder un mode de vie non-compatible avec la France, partent dans les pays où ils pourront s’adonner à leurs désirs de ténèbres. Les autres, qu’ils restent, puisque nous sommes si bien ensemble…
Charlie hebdo a-t-il le droit de s’exprimer de cette manière sur le prophète de la religion musulmane ? Et pourquoi pas, puisqu’il fait pareil sur Jésus, ou moïse ?
Le problème est en vérité que l’on ne peut rire de tout avec tout le monde. Chacun le sait.
Et ceci est valable même en politique. Allez faire une vanne sur les communistes à l’UMP, vous serez accueilli par un délire de rigolade. Allez faire la même, rue du Colonel Fabien… Vous avez intérêt à courir vite… Dans tous les domaines c’est ainsi !
Vous avez la liberté, mais la tolérance est à sens unique. C’est pourquoi la liberté n’est pas infinie, car elle s’arrête où commence la liberté de l’autre… Dire du mal des croyances de quelqu’un (n’importe quelle croyance : la rotation de la terre, la théorie des cordes, l’origine de la dégradation climatique), devant lui, en se moquant de lui, c’est d’une certaine manière lui manquer de respect.
Il faut rigoler des autres seulement avec ceux qui pensent comme vous. C’est ce que fait Charlie hebdo, en fait. Ce canard satirique tire à 60.000 exemplaires ! En quoi un milliard de Musulmans qui n’achètent pas Charlie peuvent-il s’affecter de ce que les autres lisent et évidemment pensent ? Alors on n’aurait pas non plus le droit de penser ?
On en revient à la presse. La médiatisation (que ce soit les placards devant les kiosques à journaux, les exploitations télévisuelles, etc…) rend publique ces satires qui choquent un certain public… Personne n'oblige les extrémistes à acheter Charlie Hebdo ou tout autre publication !!! S'ils n'ont pas le droit de représenter leur prophète, ils n'ont pas le droit de nous en empêcher, d'autant que le délit de blasphème n'existe pas en France !
On a rendu beaucoup d’hommage à la presse, ces derniers jours. On ne se souvient plus des scandales créés par les médias dont les rédacteurs montent en épingle des petites phrases sorties de leur contexte. Faut-il informer ? Certes ! Faut-il à tous prix choquer ? Je ne pense pas. Où s’arrête l’information et où commence la provocation ?
L’information doit être courageuse, mais aussi honnête, impartiale. Ce qu’elle n’est pas toujours. Pour autant doit-on lui imposer l’autocensure ? Elle la pratique déjà bien trop souvent, lorsqu’elle ne laisse l’accès qu’à une pensée « politiquement correcte », en gommant certaines informations… Cette désinformation a participé à l’état délabré de la citoyenneté que nous constatons à ce jour.
Les attentats ont délié un peu les langues, mais si peu desserré la langue de bois et nullement écorné le sensationnalisme.
Revenant sur l’intolérance extrême qui se manifeste dans le monde musulman extrémiste, au détriment de chacun des Français, tout simplement par la publication de petits dessins drôles et impertinents mais plus spirituels que méchants, on perçoit que l’intolérance, l’obscurantisme et la bêtise sont les plus répandus dans le monde, y compris en France. Il existe bien un monde d’avant le siècle des lumières qui subsiste à nos portes et même chez nous, un monde de l’endoctrinement, du non-savoir, du non-penser et de la tyrannie… N’est-il pas possible de se poser des questions sur la pertinence de certaines remises en causes ? N’est-il pas possible de dialoguer pour exprimer son désaccord, au lieu d’imposer par la violence un point de vue, qui n’a aucun fondement rationnel ?... Votre liberté de pratiquer votre religion s’arrête aux règles du vivre ensemble dans la république Française. Vous pensez avoir des droits, vous oubliez que vous avez des devoirs. Il serait bon que l’état vous le rappelle en vous l'enseignant, dès l'école primaire. Vous avez le droit d’expression, vous n’avez pas le devoir de provocation ni d’agression.
Nos dirigeants au cours des décennies ont su laisser faire les mouvements migratoires, au nom de valeurs purement éthérées et théoriques, mais pratiquement, ils n’ont rien fait pour imposer la laïcité afin que tous les impétrants deviennent citoyens et respectueux des règles de notre démocratie.
Que ceux qui veulent garder un mode de vie non-compatible avec la France, partent dans les pays où ils pourront s’adonner à leurs désirs de ténèbres. Les autres, qu’ils restent, puisque nous sommes si bien ensemble…
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