Écrit le 3 juillet 2007
Sa PC&PT (Pas chère et pas tendre) lui reproche ce matin
d'attendre qu'elle soit partie de la cuisine pour aller petit déjeuner.
Devant ses aboiements de roquet, il se réfugie sur un
fauteuil dans la salle à manger.
Elle arrive s'assoit sur ses genoux et lui dit :
"l'autre jour, on avait dit qu'on recommençait tout comme avant".
Elle ne pue pas, non, elle schlingue...
Il a retenu sa respiration tout le temps qu'il a pu, puis
discrètement il tournât la tête à l'opposé et reprit son souffle avec la
bouche, pour ne pas sentir...
Elle pue le transpiration. Elle ne se lave pas à part les
cheveux, ne se change pas. Elle a les mêmes baskets depuis longtemps dont elle
recolle les semelles. Son jean et sa veste tiendraient debout tout seul.
Dans le passé il lui a offert des robes, une veste en cuir,
des vêtements divers et variés, des bijoux en plaqué or, qui lui plaisaient et
qu'elle avait choisis. Elle n'en a jamais porté aucun (provoquant en lui une
profonde vexation toujours permanente).
Elle ne porte que ce qu'elle achète avec ses sous, c'est à dire peu de choses.
Elle n'a aucun change, et va comme une clocharde.
Il y a un certain temps, lui ainsi que son fils aîné lui ont dit (lui plus diplomatiquement que son aîné), qu'elle sentait la
transpiration. Qu'est-ce qu'elle a aboyé...
C'est bizarre ces jappements de roquet ont le don de lui
faire monter la moutarde au nez et surtout dans son cas, sa tension...
Il a essayé de faire fonctionner ce qui lui reste de neurones
et il est allé dans la cuisine où elle était retournée pour lui dire :
"Tu devrais te changer, te faire belle" (Il s'est dit, qu'est-ce que je suis malin, tu parles...).
Elle répond : "J'ai rien à me mettre"
Il lui dit : "Je te donne de l'argent et va t'acheter
ce qu'il faut..."
Elle jappe d'un air mauvais de chihuahua toutes griffes
dehors : "Dis tout de suite que tu as honte de moi, que je suis
sale..."
Il a tourné les talons, en se disant que c'est vrai , elle lui fait honte , elle est sale et elle pue et que sa tentative de diplomatie, il
savait maintenant où il pouvait se la foutre...
Et il est allé se réfugier dans son bureau...
" Finalement, que ce soit au turbin ou à la maison, je ne
suis pas bien ", se dit-il...
Ses espaces de liberté , ce sont ses enfants, internet, la
marche à pied, aller rarement voir ses amis, faire du lèche-vitrine...
" La vie ", se dit-il, "est un gros paquet de merde"...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire