Écrit le 17 février 2024
Mon Nono mercredi 14, sachant que j’avais chopé un virus et que j’allais chez le médecin, m’a envoyé de son boulot 4 SMS, étalés sur la journée, s’inquiétant de ma santé, de l’opinion du médecin, si j’étais allé à la pharmacie, comment j’allais… Sous ses airs révoltés et impulsifs, il est en fait très tendre et je sais qu’il aime son Papa… Moi, ça me fait du bien de savoir que mon amour fou pour mes enfants, a un retour important… Je savais depuis un bon moment que mon gamin, à son travail, avait beaucoup d’empathie, de charité et l’envie de secourir ces enfants, parfois désaxés, dont il est l’un des surveillants, (mais le plus apprécié), les autres pions tournent le dos pour ignorer les problèmes…
En 2018, quand mon épouse m’a emmené à l’hosto en pleine nuit parce qu’avec 22,8 de tension, j’étais dans l’incapacité de conduire en sécurité… mon Nono est venu nous rejoindre, inquiet pour son Papa… Merveilleux fils !
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Ses deux frères ont autant d’amour pour leurs parents, mais ils habitent au loin dans leurs HLM, alors dans l’ignorance et avec la distance, il ne peut y avoir les mêmes attitudes… Mais je sais bien que quand parfois ils sont au courant, ils sont exactement dans la même inquiétude pour nous !
J’ai vraiment de la chance, beaucoup de chance. Je les aime et ils le savent… Mais que nos pudeurs imbéciles peuvent empêcher de dire ces mots… Louis Chédid chantait fort justement : « Il faut dire aux gens qu’on aime, qu’on les aime » ! O combien il a raison !
J’ai vaincu cette pudeur, c’était difficile, mais le temps m’est compté, ce qui m’a donné le courage nécessaire. Pour mes fils, c’est encore une barrière qu’ils n’ont pas franchie… Mais leurs inquiétudes pour leurs parents sont des preuves d’amour incommensurables… Merveilleux fils ! Vous êtes les grands amours de ma vie… Je me suis donné à fond quand je travaillais, pour cette raison… Le revers de la médaille, c’est que je n’ai pas pu passer autant de temps que je ne l’aurais voulu avec vous trois… Il fallait faire bouillir la marmite, payer les traites, financer les études de l’aîné, et j’avais tant de kilomètres onéreux qui m’éloignaient de vous !
J’ai des bons fils qui ont leurs défauts, mais qui ont les qualités qui me plaisent le plus et ça, c’est formidable !
Je vous aime mes bons fils !
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