Écrit le 19 avril 2021
Viry-Châtillon : Le procès en appel des jeunes racailles qui ont brûlé des policiers en 2016 :
Dans la nuit de samedi à dimanche derniers, la cour d'assises des mineurs de Paris a condamné 5 jeunes à des peines allant de 6 à 18 ans de réclusion et acquitté les 8 autres accusés, un verdict moins sévère qu'en première instance. Les accusés encouraient la réclusion criminelle à perpétuité.
Lors du premier procès, 8 accusés avaient été reconnus coupables et condamnés à des peines allant de 10 à 20 ans de prison. 5 autres avaient été acquittés.
Les 13 jeunes, âgés de 16 à 21 ans au moment des faits, étaient accusés d'avoir fait partie de la vingtaine de personnes encagoulées qui, le 8 octobre 2016, avaient attaqué aux cocktails Molotov deux voitures de police stationnées à proximité du quartier sensible de la Grande Borne. Deux policiers, un homme et une femme, avaient été gravement brûlés. L'un d'eux, adjoint de sécurité, avait été plongé plusieurs semaines dans le coma et porte, plus de quatre ans après les faits, encore les marques de l'agression sur son visage.
«Incompréhensible», «choquant», «inquiétant» : le verdict dans le procès en appel de la violente agression de policiers à Viry-Châtillon (Essonne) en 2016 a suscité dimanche l'indignation de plusieurs syndicats policiers. «Avec les mêmes preuves, on se retrouve avec moins de coupables». La colère des syndicats policiers après le verdict : Grégory Joron secrétaire général d’Unité «Quand on voit à la fin du procès, les insultes, les bagarres, ça laisse penser, quoi qu'on en dise, à une forme de naufrage», a-t-il ajouté, faisant référence à la bagarre générale qui a éclaté lors de la lecture du verdict et qui a nécessité l'intervention d'une trentaine de policiers et gendarmes.
Après cette décision «écœurante et inquiétante qui va laisser des traces, les violences, les jets de cocktails Molotov, les tirs de mortiers vont continuer, rien ne va changer», a pour sa part regretté Guillaume Roux secrétaire départemental de l'Essonne du syndicat Unité SGP Police-FO.
Pour le syndicat Alternative Police, «ce verdict en demi-teinte n'effacera jamais la douleur de ses collègues». L'organisation «dénonce le comportement de ces voyous et criminels ainsi que celui de leurs familles» au moment du prononcé du jugement, en référence à la bagarre qui s'est déclenchée. «Chassez le naturel, il revient au galop, qui témoigne de la violence et de la haine contre tout ce qui représente les valeurs de notre démocratie».
C’est sans compter avec les remises de peines qui réduiront comme peau de chagrin l’incarcération de cette racaille qui pourra bientôt s’adonner de nouveau, aux mêmes crimes… Mais quand donc les policiers auront-ils le droit à utiliser la légitime défense, contre cette engeance terroriste souvent impunie, ou punie bien trop légèrement ?
Nous comprenons sans peine l’indignation des policiers.
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