Écrit le 09 octobre 2019
Comme l’explique si bien Jacqueline Costa-Lascoux, directrice
de recherche au CNRS, associée au CEVIPOF, à Sciences po, à Paris, le 3 février 2018 :
-L’emprise
mentale « prospère
sur la victimisation de ceux qui se sentent humiliés, atteints dans leur
dignité et leur identité. La religion surgit souvent au cœur de cette blessure. »
-Elle joue « sur des failles
narcissiques »
-La deuxième
étape de l’embrigadement « requiert l’implication du manipulé, qui va devenir à son tour manipulateur »
-Les
changements opérés par un processus de radicalisation « participent d’une transformation profonde
de la personnalité ».
En résumé, l’endoctrinement radical islamiste
(salafiste) prospère sur l’état de fragilité des sujets sur lesquels elle s’exerce.
Elle fait ressortir les effets narcissiques enfouis de ces gens mal dans leur
peau, ce qui libère leurs tendances manipulatrices à leur tour. Ces futurs
assassins n’ont aucun égard pour l’autre, qui ne sera qu’une victime sans
importance. Ces endoctrinés présentent alors tous les symptômes, jusqu’alors
enfouis, du psychopathe.
Il y a donc une lutte à mener contre ces processus de
manipulations pervers exercés par les Imams extrémistes, les sites sur Internet
et tous autres vecteurs comme la prison et les promiscuité douteuses.
Le psychopathe est un pervers. A ce titre, une fois
les tabous déverrouillés, il devient une véritable bombe à retardement, il a
toute sa responsabilité et est très difficilement « soignable ».
Comment l’état parviendra-t-il à les neutraliser ?
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