L’ardoise fiscale de Johnny Hallyday avoisine les 30 millions d’euros. Les différentes parties cherchent à négocier un accord.
L’ardoise
fiscale de Johnny Hallyday avoisine les 30 millions d’euros, selon une source
proche du dossier à BFMTV. Pour cette raison, les différentes parties
concernées par la bataille judiciaire autour de son héritage cherchent à
négocier un accord, qui éviterait de régler au fisc une partie des dettes du
chanteur.
Les ennuis du
Taulier avec le fisc commencent en 2007. Résident fiscal suisse puis
américain à partir de 2013, Johnny doit continuer à payer des impôts sur ses
revenus générés en France. Pour que ces dividendes ne soient plus imposés en
France, il met en place dès 2007 un montage d'optimisation fiscale, mais
il est rattrapé par le fisc qui le notifie de plusieurs redressements.
"Un mode de vie tout à la fois itinérant et bohème"
Fin mai, un
jugement du tribunal de grande instance de Nanterre avait infligé un sérieux
revers à Laeticia Hallyday, la veuve du chanteur, en
concluant que Johnny était résident français au moment de sa mort en décembre
2017, malgré ses nombreux séjours aux Etats-Unis.
Les juges de
Nanterre avaient estimé que la rockstar avait conservé "jusqu'au bout un
mode de vie tout à la fois itinérant et bohème, mais surtout très français, qui
l'amenait à vivre de façon (...) habituelle, en France". Sa veuve
avait fait appel et une audience devait se tenir le 6 novembre. Mais elle y a renoncé.
Sarah-Lou
Cohen avec Jérôme Lachasse et AFP
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