Écrit le 25 septembre 2016
Pour terminer le "Mémoires et radotages"
précédent, la catastrophe mondialiste est économique, comme je l'ai signalée,
mais elle est aussi un problème de communautarisme. Et pour conclure,
l’immigration musulmane a atteint le fameux seuil d’intolérance, dont parlaient
certains politiciens dans les années 80, du temps où il restait encore des
Gaullistes réalistes dans notre pays, c’est dire comme cela remonte loin !
Nos politiciens ne se privent d’ailleurs
pas de détourner l’attention des peuples sur l’enchainement diabolique dont
ils sont l’objet, les privant ainsi d’espoir en l’avenir et de rêves de plus en
plus difficiles à imaginer. Il faut pourtant rêver, pour se retrouver dans un
monde meilleur, un monde avec un avenir, une jubilation, un espoir, une envie
de vivre…
Pour ma part je trouve préférable de
parler du passé pour éviter la triste réalité du présent, qui ne nous donne que
colère et indignation.
Je vais tâcher de retrouver ces sensations
fortes vécues, pourrait-on croire, dans une autre vie…
Ces rêves, heureux ou cauchemardesques,
sont composés de ceux que l'on fait tout éveillé et aussi de ceux que nous
vivons dans notre sommeil...
Je reviens d'abord sur mes rêves endormis
en relation avec mon passé…
……….
Ce passé de sommeil ne fut pas toujours
aussi tranquille que cela.
Tout jeune, il y avait ces cauchemars sur
ces types qui me couraient après, pour me tuer et que je n’arrivais pas à
semer…
Ensuite plus grand, il y a eu ces rêves où
tel un oiseau, je m’élançais dans le vide, mes bras s’appuyant sur l’air et je
volais d’un bâtiment à l’autre, avec beaucoup d’efforts… Mais évidemment, je le
faisais pour échapper à des salopards qui me tiraient dessus. Heureusement ils
me rataient toujours…
Plus tard adulte, très souvent, je tombais
dans un puits sans fond, ce qui me réveillait instantanément…
A partir de 78, J'ai eu ces cauchemars d'agressions au couteau, auxquelles je résistais avec la dernière énergie et aussi ces visions de visages de morts, les yeux vides, la bouche ouverte...
Puis, il y a eu de manière récurrente, les dépassements de camions que j’effectuais en voiture. Dès avoir déboité, Je me retrouvais instantanément face à face avec un gros semi-remorque surgi de nulle part. A l’instant du choc, bien évidemment je sursautais sur mon lit, essoufflé…
A partir de 78, J'ai eu ces cauchemars d'agressions au couteau, auxquelles je résistais avec la dernière énergie et aussi ces visions de visages de morts, les yeux vides, la bouche ouverte...
Puis, il y a eu de manière récurrente, les dépassements de camions que j’effectuais en voiture. Dès avoir déboité, Je me retrouvais instantanément face à face avec un gros semi-remorque surgi de nulle part. A l’instant du choc, bien évidemment je sursautais sur mon lit, essoufflé…
Tous ces cauchemars ont cessé, fort
heureusement…
Maintenant, je ne me souviens plus de mes
rêves actuels, sauf du dernier cauchemar que j’ai eu il y a plusieurs années…
avant le début des attentats de Toulouse. Ce cauchemar n’était pas lié à
l’actualité, mais il m'a profondément marqué.
Mes trois enfants étaient prisonniers
d’une bande de barbus armés qui les retenaient en otages. Cela se passait dans
ma rue. J’étais à 50 mètres, non armé et ma femme derrière moi. Je me proposais
en échange de mes enfants. Leur chef ne voulait pas… Il me proposait de choisir
moi-même, un de mes enfants qu’il abattrait, libérant ensuite les autres, sinon
il les tuait tous les trois… Que devais-je faire malgré mes vaines
supplications ? Donner l’un de mes fils, qu’ils exécuteraient ? Au risque
qu’ils les abattent tous, quand-même ? Ne rien dire et voir tuer mes trois
enfants ? Le délai raccourcissait et je ne pouvais pas me décider, je ne
pouvais sacrifier aucun de mes fils. Le compte à rebours touchait à sa fin...
Au moment ultime, je me suis réveillé en
sursaut ! Je crois que j’ai du crier… J’étais glacé, tout en étant en nage, mon
cœur battait à tout rompre et je tremblais de tous mes membres, claquant même
des dents… J’ai mis longtemps à me rétablir de ce rêve, parce qu’à chaque fois
que j’y repensais le même effroi me reprenait… Je n’ai même pas osé le coucher
sur le papier, tant j’avais peur que ce moment de malheur ne fut prémonitoire.
J’en parle aujourd’hui pour la première et
probablement dernière fois, afin d’exorciser ce traumatisme… Je pense que ce fut
ma plus grande peur nocturne et peut-être une des plus grandes peurs de ma vie
toute entière…
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