jeudi 31 octobre 2013

... Sinon, passez votre chemin



Qui êtes vous, qui passez devant mon huis ?

Ami ? Entrez-donc je vous prie et venez vous asseoir. Refermez bien la porte afin que l'on ne nous vienne déranger. L'amitié est intime et n'a nul besoin d'auditoire.

Faux-ami ? Passant ? Passez votre chemin. Il n'est céans aucune place pour présence inopportune. Allez de par ailleurs colporter vos ragots, vos villénies et faites supporter votre morgue niaise à d'autre hôte plus complaisant. Ici, il n'est de place assez grande que pour les gens d'estime et de confiance !

Les droits et les devoirs



Dans mon castel, j'ignore tout de ce qui advient chez les manants et autres parvenus, en bas dans le bourg et n’ai oncques de nouvelles concernant les seigneuries alentour.

Seuls miens amis, de toute condition, (ménestrels, biographes, poètes) me tiennent informés des évesnements du dehors.

Je suis bien avec iceux. Quand ils viennent me visiter, nous jouons luth, vielle, tambourin et déclamons poèmes à la lune levée. J'ai bien du mal à leur faire visite. Huit amis, répartis lointainement et dont la production littéraire est fort abondante, cela pose problème, car il faut bien du temps pour les tous voir. J’ai donc avec l’ordonnance des occupations domestiques, des journées fort bien occupées et point de répit.

Je commence à voir poindre autour du castel, de nombreux curieux, intéressés, qui voudroient bien entrer par quelque poterne dérobée ou prest à tenter l’escalade jusqu’à une archère. Mais à chaque fois nous les repoussons dans les douves. Il est à parier que leur odeur ne fust très forte, tant, des douves, la vase a pris possession.

Je faisois ce matin, poser un placard devant le pont-levis : «Manant ou Chevalier, si n’estes parent ou ami avec le Seigneur de ce lieu, passaillez prestement votre chemin. Les arbalestriers céans, sont forts aguerris et embrochent leurs flèches à trois cents coudées».

mercredi 30 octobre 2013

15 mai 1940



Ce 15 mai dans les Ardennes, c’est un jour qui est gravé dans ma mémoire jusqu’à la mort…

Pendant 40 ans, mon fils, mon cerveau a effacé, oui, effacé cette journée et toutes celles qui ont suivi…
Ces journées d’horreur, me sont revenues il y a peu et j’ai voulu affronter leur souvenir…
Avec ta mère, nous sommes allés sur place… Je suis allé revoir ces lieux douloureux…
Oui, je revois, ce 15 mai…

Le matin de ce jour là, nous avions peu dormi, fatigués, mais décidés à rejoindre le front. Nous ignorions alors qu’il n’y avait plus de front.
Nous gravissions les raidillons et descendions des collines, l’une après l’autre, quand, au sommet d’un champ de blé, nous distinguons un convoi de camions militaires…

Nous faisons mettre en joue par les tireurs d’élites, tandis que l’ensemble du régiment se plaque au sol…
Le lieutenant observe avec ses jumelles… Il les lâche et s’écrie «  Ne tirez pas. Ce sont des alliés Belges ! »…
Au loin nous distinguons le convoi qui s’arrête…

A l’ordre du Lieutenant, nous nous relevons tous, mettons nos armes en bandoulières et nous élançons vers le convoi.
Nous courrons joyeux vers nos alliés, en criant, « Attendez-nous ! Faites nous une petite place ».
Les cris de joie fusent, tandis que nous courrons à perdre haleine…

Au loin, j’aperçois les soldats Belges qui descendent de camion pour nous accueillir…
Ils descendent dans le fossé. Ils doivent en profiter pour aller pisser…

Nous nous rapprochons vite, mais soudain, des coups de feux claquent.
Mais qu’est-ce qu’il leur prend à ces Belges ? Ils nous prennent pour des Boches !
« Ne tirez pas ! On est Français ! ». Les tirs deviennent un vrai mitraillage. Des camarades qui couraient près de moi tombent. Certains s’arrêtent hésitent, chancèlent, tombent dans des gerbes de sang… Je n’ y comprends rien… Je continue à courir, tellement tétanisé, que je ne sais pas quoi faire d’autre. Mourir par des tirs amis, quelle bêtise la guerre !

Il n’y a plus personne autour de moi. Le Lieutenant est tombé lui aussi… devant moi ; une ligne de fumée des tirs Belges s’élève du fossé qui borde la route. Plus je suis terrifié, plus je cours, en pensant que peut-être je passerai plus facilement entre les balles.
Arrivé près du fossé, emporté dans mon élan, je saute par-dessus les hommes allongés l’œil rivé à l’œilleton de leur viseur. Je franchis d’un bond ce fossé et traverse la route entre les camions arrêtés.
Je saute l’autre fossé et m’enfuis vers le bois tout proche.

Je m’affale derrière le premier arbre venu.
Je réalise soudain, que l’uniforme des soldats qui nous mitraillent est Allemand. Je les ai vu de près. Uniforme verdâtre et non kaki marron comme les Belges…
Epuisé, je regarde néanmoins, le nez au raz des racines…

Les camions, sont aux couleurs du drapeau Belge. Le massacre continue…

Je vois au loin, quelques hommes qui s’enfuient, d’autres qui tombent fauchés par les mitrailleuses ennemies…
J’espère que certains ont eu l’idée de se coucher pour éviter d’être tués…
J’ai la gorge nouée de voir mes camarades exterminés. Un sentiment de colère, de désespoir et de frayeur m’envahit. Je me couche derrière l’arbre. Un tremblement secoue tout mon corps. Mes dents s’entrechoquent. Je ne peux rien réprimer…

Cela dure longtemps…
J’entends les tirs cesser, puis les rires des Allemands, dont je reconnais les accents gutturaux…

Je ne bouge toujours pas. Je ne peux pas. J’écoute, tout ce que je parviens à faire c’est d’écouter. Je me dis que s’ils venaient pour me tuer, je ne pourrais même pas me défendre… Tant pis !..
Mes amis, mes copains, sont morts, alors, pourquoi pas moi, après tout ?

J’ai peur de mourir, mais mes muscles ne répondent pas, mes yeux ne voient plus. J’entends seulement…

Combien de temps se passe –t-il ? Je ne sais pas. J’entends des avions passer en rase-mottes et qui mitraillent. Ils passent et repassent plusieurs fois, dans les deux sens et mitraillent le champ où mes camarades sont allongés, vivants ou morts. Un tel acharnement…

Un autre convoi de camions arrive et s’arrête nez à nez avec le précédent…
Les hayons s’abattent. D’autres soldats en descendent… Des ordres retentissent… Des tirs isolés…. Les voix qui s’éloignent…

Ils sont probablement en train d’achever les blessés…

mardi 29 octobre 2013

LES DONNEURS DE LEÇONS

La vanité, l'arrogance, la fatuité des donneurs de leçons !

Il y a partout de cette engeance qui se croit supérieure aux autres, qui voudrait imposer sa façon de penser parce qu'elle est nécessairement la seule admissible, la seule possible... La seule !

Ces gens me font vomir !

Ils viennent sur mon site, dans mon espace, bientôt dans ma maison pour faire les beaux ! Que leur ai-je demandé ? RIEN DE RIEN !

Il ne leur viendraient même pas à l'esprit, de frapper avant d'entrer, de s'essuyer les pieds sur le paillasson, de mettre les patins pour ne pas dégueulasser. NON ! Ce sont des MOI JE, MOI SEUL, JE SUIS LE MEILLEUR !!!

Sans aucun doute sur leur égo, sur ce qu'ils sont, s'ils pouvaient savoir qu'ils sont des merdes misérables.

Je serai toujours l'ami de passage des gens respectueux, des gens réservés, des gens effacés, des gens de peu...

dimanche 27 octobre 2013

Entre cynisme et hypocrisie

Écrit le 27 octobre 2013
 
Sur le tableau de la vie, il y a ceux qui affichent des principes et des pratiques immoraux avec impudence et morgue. A l'autre bout du tableau Il y a les extrémistes de la courtisanerie, qui affichent de trouver tout parfait et d'applaudir aux principes contraires aux leurs.

Ce sont ces personnages extrêmes qui détraquent l'harmonie sociale, surtout lorsqu'ils sont connus du grand public.
Ils sont aidés en cela par la connivence des institutions qui laissent au nom de la liberté, libre cours aux plus pervers quitte à en devenir les complices.

Souvent d'ailleurs, ce sont les moins hypocrites et les moins cyniques, ceux qui s'expriment au nom de la vérité et de la morale, qui sont victimes de la vindicte et désignés à la foule comme des boucs émissaires.
Évidemment, ils sont un danger pour l'ordre immoral des choses... Celui qui dit la vérité doit être tué. Cela a été valable de tous temps.

Notre société va d'un extrême à l'autre. Mais aucun extrême ne convient.
Moins d'arrogance et plus d'humilité pour les premiers, plus de sincérité pour les seconds et nous aurions une société plus vivable.

Le problème est que ces gens immoraux sont trop imbus d'eux-mêmes et qu'ils ne se rendent pas compte que le citoyen les observe et qu'une crise de rejet pourrait leur faire perdre un jour, leurs privilèges tout en rabattant leur arrogance...


samedi 26 octobre 2013

Célébrité ou Fierté de soi ?

Écrit le 26 octobre 2013

Vaut-il mieux connaître la gloire de la célébrité, ou bien être fier de certains actes que l’on a accomplis ?

Paraitre ou être ?

La gloire est éphémère. Elle est vorace en énergie d’actes sans valeur, pour perdurer.
C’est une illusion qui tourne la tête et qui laisse nombre d’individus dans des états psychologiques précaires, lorsque la gloire les a quittés.
Nombre de stars, se sont adonnés à des paradis artificiels, ou se sont donnés la mort, soit par le stress de se maintenir vedette, soit par le vide de l’anonymat qui suit la gloire passée.

Il va sans dire que nous préférons être fier de certains actes que nous avons accomplis dans notre vie.

Actes de courage, parfois de témérité, triomphe sur soi-même, équité dans l’exercice d’un pouvoir sont des actes qui restent gravés à jamais dans notre mémoire.

Certes, il peut y avoir quelques actes dont on n’est pas très fiers. D’autres, dont on ne saura jamais si le choix que l’on a fait était le meilleur ou pas, dans des situations difficiles où il fallait décider et agir vite et en toute objectivité.

Car le dilemme est bien celui-ci : Nous sommes pris en permanence entre l’objectivité froide, nécessaire et notre subjectivité.

La subjectivité peut être le meilleur ou le pire de notre être profond.

Lorsqu’elle s’exerce sur nous même ou sur quelqu’un qu’on préfère, l’on risque d’être particulièrement injuste envers les autres. Il s’agit alors de partialité, inéquitable dont hélas le monde est rempli chaque jour.

Lorsque par contre, la subjectivité consiste à faire passer en premier un noble sentiment (justice, charité) avant l’objectivité qui tendrait à traiter tous de manière égale, dans ce cas elle est motrice d’actes justes dont on peut légitiment s’enorgueillir.

Avons-nous commis bien plus d’actes gratifiants envers les autres, que d’actes méprisables ?

Avons-nous reçu beaucoup plus d’injustices, que de reconnaissance ?

Avons-nous été très injustes envers nous-mêmes, pour nous être négligés trop longtemps ?
        

mardi 22 octobre 2013

Le mythe du progrès : Désillusion de ma génération

Ecrit le 25 mai 2013

Je suis d'une génération à laquelle on a fait croire et qui a cru que le progrès profiterait à l'homme de manière directe.
C'était dans la fin des années 60 et au début des années 70. Nous avions atteint une sorte d'apogée dans la socialisation de la société française. L'état social veillait sur tous ou presque. La création de richesse était permanente et retombait en pluie sur tous.
Nous étions dans ce tournant technologique qui permettait de penser que dés lors, le progrès scientifique et technique apporterait du bien-être et du mieux-vivre à chacun.

En clair les machines devraient nous aider dans nos tâches de la vie courante comme dans notre vie professionnelle. Le robot travaillerait à notre place, créerait des richesses et nous nous acheminerions vers une sorte de paradis terrestre, le même paradis dont la bible nous disait que nous en avions été chassés par Dieu...

Dès lors, le progrès, aurait du être de donner le confort à tous les humains de la terre...

Mais c'était compter sans la rapacité de la RACE humaine...

Le progrès ou le robot, ne devait pas atterrir directement dans les mains du quidam de base. Non !
Cette manne technologique a rallumé les appétits féroces de ceux qui veulent depuis la nuit des temps, égoïstement, prélever la plus grosse part du gâteau. La socialisation de notre société policée en réaction aux dévastations des conflits mondiaux a volé en éclats. Les bienfaits de ce progrès ne profitèrent que par miettes aux citoyens de base qui petit à petit redeviennent les serfs des temps anciens.

Non, le robot ne devait pas être attribué à chacun d'entre nous. Les robots servirent des patrons qui les utilisèrent pour nous remplacer, nous faisant perdre notre gagne-pain, sans nous faire bénéficier des bienfaits des créations de richesses.

Il nous fallut continuer de travailler alors que la machine nous volait notre travail au lieu de nous le simplifier.

La dernière trouvaille de la gent prédatrice (la finance libérale puisqu'il faut l'appeler par son nom), fut de mettre en concurrence les hommes de la planète sur l'exécution de ces créations de richesses. Alors que la technique aurait du profiter à tous au fur et à mesure de son progrès. Les politiciens corrompus, se sont fait les chantres et les complices de cette prédation.

Nous nous retrouvons ainsi, avec un progrès qui a supprimé des emplois, asservi davantage les humains et enrichi une caste de prédateurs qui n'a jamais été aussi riche, mais jamais aussi inconsciente des conséquences néfastes de son action sur tout ce qui vit et même sur elle-même...

Un système mégalomane, avide et égoïste joue à l'apprenti-sorcier, tel un diable que l'on aurait jamais du laisser sortir de sa boite, dévorant tout sur son passage dans une fureur autodestructrice...

Le Progrès ?... C'est maintenant devenu un synonyme de récession dans un processus d'esclavage...
        

lundi 21 octobre 2013

Extrait de mon journal du 2007-07-25 - 17:10:24



Nous sommes mercredi soir.

Ça fait 3 jours entiers que je re-bosse.
J'ai retenu 2 noms de personnes. C'est pas bésef...

Du point de vue boulot :

- Ce qui fait appel à mes connaissances et expérience d'avant mars 2007 : impeccable je sais faire... (Organisation, logiciels connus...)

- Ce qui fait partie des connaissances à acquérir (je suis sur un nouveau chantier, donc nouvelles prestations, nouvelles dénominations, nouvelle organisation, etc...) : Je ne pige rien, ou alors si peu... Or comme mes compétences intrinsèques doivent s'appliquer sur ces éléments nouveaux... et bien ça ne marche pas...

Mon cerveau est comme un logiciel performant, dans lequel on ne saurait pas entrer de nouvelles données...
Donc, si le logiciel n'a pas de données, il ne fournit pas de résultat...

J'ai la réponse à ma question : Je n'ai pas récupéré mes facultés...

Ce qui me gêne, c'est que le patron de l'opération est un collègue. Je ne voudrais pas que mon incompétence lui porte préjudice...

Il faut que je tienne jusqu'avant d'avoir un avertissement pour faute professionnelle. A ce moment-là, je me ferai remettre en arrêt maladie...

Voilà... Connerie de cette vie, qui laisse les gens amoindris survivre, alors qu'ils ne valent plus rien... Maintenant, il me faut jouer contre la montre, comme on dit au foot...

Je ne recherche plus de nouvel emploi, je suis fataliste, advienne que pourra... Je n'ai plus les moyens de maitriser mon destin...

Inch Allah ! (A la grâce de Dieu sera plus correct dans une période où chacun doit rester dans son camp !)

Le génocide



" Pour que le mal triomphe, seule suffit l'inaction des hommes de bien. "

EDMUND BURKE
 
 
Ecrit le 21 octobre 2020
 
Nous n'en sommes pas encore au génocide, mais au terrorisme. Il est intéressant de remarquer que la phrase de Edmund Burke, se vérifie aussi... Mais notre caste dirigeante est-elle envisageable sous l'appellation " hommes de bien " ? Ce n'est pas certain...
En tous cas, le mal triomphe de plus en plus, par l'inaction de nos responsables. Nous les tiendrons pour entièrement responsables des assassinats commis contre le peuple de France par une secte islamiste radicale que personne ne veut neutraliser...

Le MAL



Une dernière fois dans ma vie vaincre le mal. Le mal, c’est le massacre et la tyrannie exercé sur des innocents.

Aller botter le cul de ces créatures innommables.

Même si je n’en ai plus la force, terrasser le démon que personne ne veut voir.

Fut-ce au prix de ma vie, sauver ces pauvres gens que le monde délaisse.

Ne plus pleurer en pensant à vous, ne plus enrager d’assister impuissant à votre agonie.
Vous voir massacrés, piétinés, abandonnés, c’est me tuer aussi.

Vous aider contre le mal, comme je le ferais pour mes enfants.
Levons une armée de volontaires. J’en serai.

Je voudrais …être heureux…

dimanche 20 octobre 2013

La honte Française

Écrit le 20 octobre 2013

Au cours de ma vie professionnelle, j'ai vu beaucoup de SDF. Un grand nombre d'entre eux sont Français. Il y a des petites vieilles qui touchent le minimum vieillesse. Des quantités de chômeurs sont en fin de droit. Magasiniers, ouvriers, employés jetés à la rue par la mondialisation, des millions de Français se retrouvent dans la précarité et souvent dans la misère, bien en dessous du seuil de pauvreté.

Hélas, aucun Français n'aide un autre Français. Même la famille coupe les ponts avec la brebis galeuse (contrairement aux étrangers qui s'entraident), laissant l'entraide au soin des pouvoirs publics...

Par contre, qu'est-ce qu'elles sont charitables ces bonnes âmes Françaises de l’extrême gauche qui accordent généreusement l'argent public à des étrangers sans papiers venus simplement chercher l'argent mais pas le travail !

Et bien, que ces bonnes âmes les aident avec leur argent, qu'ils les logent chez eux, qu'ils partagent leur nourriture avec eux, mais sans recourir à l'argent public de la France. Pourquoi ont-ils tant de compassion pour les sans-papiers et si peu pour leurs compatriotes ? C'est un grand mystère.

Les logements sont attribués en priorité aux étrangers, alors que des Français pauvres attendent en vain pour se loger.
Une famille de sans-papiers composée de deux parents et 3 enfants reçoit plus de 1800 euros/mois. Avec cet argent on pourrait donner 200 euros de plus à trois vieux retraités miséreux, on pourrait donner 200 euros à 1 chômeur en fin de droit et on pourrait créer un emploi de proximité à 800 euros à temps partiel.

Où est la solidarité républicaine, lorsqu'on laisse nos nationaux sur le carreau pendant qu'on distribue les deniers publics à tous ceux qui parviennent à poser le pied ou à scolariser un enfant sur le territoire Français ?
Les gauchistes en aidant leurs "frères" étrangers font le jeu du capitalisme par la mise en concurrence des travailleurs.
Notre démocratie a su créer le regroupement familial, signer le traité de Schengen, accorder les prestations sociales et l'école aux sans-papiers, mais elle se sait pas supprimer ce qu'elle a créé.
Ces mesures avaient été prises dans une période faste d’excédent budgétaire, de croissance, de demande de main d’œuvre.

Autrefois, les gens venaient en France pour travailler et ils créaient de la richesse.

Maintenant les gens viennent en France pour percevoir et profiter des aides sociales et en plus en se foutant de notre gueule. Ils considèrent avoir tous les droits et aucun devoir. Et pour les remerciements, nous avons droit à un bras d'honneur dans le meilleur des cas... Ils nous apportent aujourd'hui de la misère.

Nous avons l'imbécilité de continuer cette distribution infâme au détriment du petit peuple Français.

Nous Français, devons être solidaires des Français et pas de tous les habitants de la planète.
Que se passera-t-il lorsque 7 milliards d'étrangers miséreux s'inviteront en France pour percevoir leur part du gâteau ?
  

2040, les bas instincts



Comment parvenir à rejoindre ma famille ?

Je rassemble mes forces et mes affaires, je me lève… Je regarde longuement de chaque coté des ruines où je suis en m’aidant de la lunette infra rouge de mon arme. Rien, du moins apparemment.

Je ne pourrai bientôt plus me servir de la fonction infrarouge faute de pile. Nous allons tous perdre l’avantage que la technologie nous procurait. La suite de la guerre sera une suite de duel à un contre vingt. Autant dire que notre fin est proche…

Je trottine courbé, avec mon arme à deux mains. Il me faut éviter tout contact avec les soldats de l’Axe.

Je passe la nuit à éviter toute zone éclairée, que ce soit des incendies ou des campements. Le contournement de ces zones me fait faire beaucoup de chemin pour ne guère avancer. Je suis obligé de ramper très souvent.
Je ne connais plus l’heure depuis que j’ai cassé ma montre, il y a un mois.

Je marche en progressant d’obstacle en obstacle. Je n’en peux plus…
Cela doit bien faire deux heures que je ne rencontre que des villages en feu. Je les contourne avec moins de précaution. Je pense avoir passé les lignes ennemies.

Je fais la jonction avec nos lignes au petit matin, non sans avoir échangé quelques rafales par méprise réciproque.

Triste spectacle que ces soldats dépenaillés, hirsutes et hagards. Je pense que mon aspect doit être semblable. La troupe qui est là, est composée des restes d’unités décimées de différentes nationalités.

Je demande des munitions à la cantonade « Do you have ammunitions five fifty six ? ».

Un Oberleutnant Allemand me désigne un petit bâtiment. Je me dirige vers la porte dont je tourne la poignée…

Le temps que mes yeux s’accommodent à la pénombre et je vois des soldats à l’uniforme russe violer à plusieurs une femme bâillonnée qu’ils maintiennent. Je crie d’arrêter et je m’approche de celui qui a son pantalon sur les pieds. Je l’assomme d'un coup de crosse…

Je reçois ensuite la trempe de ma vie…

Plusieurs heures après je reprends connaissance dans l’hôpital de campagne. Mes cocards m’empêchent de voir clair et j’ai des pansements…

J’apprends que j’ai eu tort d’intervenir et qu’il faut laisser nos alliés s’amuser un peu…

Ainsi, ils ne valent pas mieux que les autres…
Après avoir mangé avec difficulté, récupéré mon arme et des munitions, je m’en vais en catimini et surtout sans prendre congé, en profitant d’une alerte aérienne. Je suis affaibli et dégoûté …

Qu’ils aillent tous se faire foutre !

samedi 19 octobre 2013

2040, Sauver ceux que j’aime

Écrit en 2007
 
« Lorsque l'on voit
Loin devant soi 
Rire la vie 
Brodée d'espoir 
Riche de joies
 Et de folies
 Il faut boire jusqu'à l'ivresse 
Sa jeunesse
Car tous les instants
De nos vingt ans
Nous sont comptés
Et jamais plus
Le temps perdu
Ne nous fait face
Il passe

 Souvent en vain
On tend les mains
Et l'on regrette
Il est trop tard
Sur son chemin
Rien ne l'arrête
On ne peut garder sans cesse
Sa jeunesse… » *

J'ouvre les yeux…

La nuit est probablement tombée. Je me réveille avec cette chanson dans la tête…

Que s'est-il passé ? J'ai du m'endormir, épuisé par la peur…

Je n'entends que le crépitement des brasiers que cette guerre allume partout sur son passage. Il n'y a plus de mouvement perceptible. Je me redresse doucement sans faire de bruit. J'ai mal partout, d'avoir dormi sur ces gravats…

Qui aurait dit qu'un jour, tout ce que je connaissais du monde serait impitoyablement détruit ?

Je pense à mes enfants, à ma femme, que sont-ils devenus ? Sont-ils encore vivants ?

Je me dois de les retrouver, si je peux ! Je ne sais pas où se trouve mon unité, si elle existe encore… Rien ne me lie plus à cette solidarité d'armes. Pour moi, à cet instant, plus rien ne compte que de tenter de retrouver ma famille, pour les protéger jusqu'à mon dernier souffle…

La providence m'a épargné cette fois encore. Je crois que c'est pour réaliser ce seul et simple but : aller protéger ceux que j'aime. Je pense un moment à tous ces gens que j'ai connu. Amis, (faux-amis), connaissances… Ce qu'ils sont devenus, après tout que m'importe… Ils étaient des gens cyniques, veules, égoïstes… Si le monde s'écroule, c'est bien de leur faute ! Je ne vois pas pourquoi je porterais leur deuil !

Il me faut penser uniquement à sauver mes êtres les plus chers, s'il est encore temps…

2040, Que s'est-il passé ?

Nous sommes en 2040. Je repense à tout ce qui s'est passé depuis la fin du 20ème siècle…

L'Europe qui commençait à se structurer, n'a jamais réussi à s'unir vraiment. Économiquement, oui. Mais l'Europe est restée une entité sans aucune union politique, militaire, ni diplomatique. L'abandon de souveraineté de chacun des membres s'est fait sans contrepartie. L'Europe, démocratie, n'a de moins en moins su ni eu envie de faire respecter les principes fondamentaux des démocraties. Elle n'a pas su empêcher les guerres en Europe (Ex Yougoslavie), elle n'a pas su appliquer un droit d'ingérence qu'elle avait pourtant su adopter. Elle n'a pas su se faire respecter. Elle a commercé avec des dictatures, n'ayant que l'intérêt marchand comme principe moral. Et surtout l'Europe n'a pas vu qu'elle était engagée dans une guerre économique et n'a pas compris que si elle perdait cette guerre elle perdrait toutes les autres. L'Europe a évidemment perdu la guerre économique parce qu'elle n'a pas compris que tous les coups sont permis.

Six blocs se formèrent au fil des années :

-L'Europe (sans la Russie).
-La coalition Indonésienne qui regroupe la Birmanie, la Malaisie, la Thaïlande, le Laos, le Cambodge, le Vietnam, l'Indonésie, les Philippines, la Nouvelle-Guinée.
-La Chine, avec ses possessions Mongole et Tibétaines à laquelle se sont réunies la Corée du nord et le Kazakhstan. La Russie et la Chine ont signé un pacte de coopération qui inquiète les Européens, mais sans plus.
-L'Inde avec ses alliés Bengladesh et Népal
-La coalition ou ligue Musulmane qui va du Maroc au Pakistan et comprend également le Sri Lanka et le Soudan
-Le continent Américain qui est, bon gré, mal gré derrière son leader : les USA.

Les guerres de conquêtes commencèrent dans les années 2025.

C'est ainsi que tombèrent La Corée du sud, Taïwan et le Japon tout récemment, dans le Giron Chinois.

Parallèlement La coalition Indonésienne signa un pacte tripartite avec la coalition musulmane et la Chine. « L'Axe Arabo-Asiatique ». Fort de sa puissance nouvelle l'Axe s'empara de l'Australie et des Pays sub-sahariens.

Mais les Blocs Occidentaux Américains et Européens affaiblis, manquants de sources d'énergies, ne prirent que trop tard la mesure de la menace qui pesait sur eux.

La Chine piétina son traité Sino-Russe en envahissant son voisin sans aucun avertissement, plus précisément le Kamtchatka, les oblasts de Vladivostok et d'Amour. La Russie en 2038 signait avec une Europe dépitée, un traité de défense mutuelle. Il n'était que temps pour elle de le faire. L'Occident commençait à réarmer, mais en manquant de matière première, la sidérurgie ayant disparu depuis longtemps…

La situation en 2038 était la suivante :

Les Forces Militaires Occidentales regroupaient l'Amérique avec 30 millions d'hommes et l'Europe-Russie qui pouvait compter sur 36 millions de soldats ayant une moyenne d'âge de 36 ans.

Les Forces de l'Axe Arabo-Asiatique comptaient 180 millions d'hommes de 23 ans d'âge moyen.

L'Inde mobilisait 50 millions d'hommes.

Depuis 2039, l'Inde a fort à faire contre les attaques de l'axe (sans déclaration de guerre) sur toutes ses frontières et face au blocus maritime imposé par la marine de guerre Indonésienne.

C'est en mai 2039 également, que la Russie fut attaquée en Sibérie, sur toutes ses frontières avec la Chine, le Kazakhstan, l'Ouzbékistan, l'Iran et la Turquie.

Le déferlement de 80 millions de soldats chinois renforcés par 6 millions d'Arabes et 4 millions d'Indonésiens, soit 9000 divisions, anéantirent en 3 mois les 600 divisions Russes.

Pourquoi trois mois ? Parce que les distances à parcourir sont considérables pour les forces de l'Axe. Ces trois mois furent le seul délai de grâce accordé à l'Europe.

Il y a un an l'Axe attaquait l'Europe et les survivants de l'Armée Russe sur 4000 km de front (Est, Sud-est, Sud-ouest).

Depuis un an nous reculons partout. Les poches de résistance s'organisent en milieu montagneux.

En plaine, les cohortes de réfugiés sont souvent dépassées et anéanties par l'ennemi.

Les pertes civiles sont atroces, plusieurs capitales ayant subi le feu nucléaire. L'Armée Française peut s'enorgueillir d'avoir anéanti la deuxième attaque Chinoise par l'emploi des bombes à neutrons. Mais les troisième et quatrième vagues d'assaut Sino-arabe ont débordé le dispositif Européen…

Après avoir reculé de plusieurs milliers de kilomètres, je suis seul au milieu de nulle part. Il n'est aucune âme qui vive et je veux tout simplement aller retrouver les miens…


Note : Mon post va déclencher une avalanche de lectures cybernétiques. Cela proviendra des algorithmes d'espionnage qui vont détecter les mots clés et je peux dire qu'il y en a beaucoup dans le texte ci-dessus…
 
* Chanson de Charles Aznavour.