Écrit le lundi 11 août 2025
Finalement on en revient toujours à nos observations et nos obsessions !
Je disais que Rousseau prétendait que l’homme naissait « bon ». Cette idéologie empoisonne notre vie au-delà de toute mesure, de toute raison, puisqu’elle n’est aucunement raisonnable !
Je prétends qu’à sa naissance, l’être humain est ce qu’il est, c'est-à-dire
ce qu’il a, par exemple dans son patrimoine génétique et dans les hasards des
erreurs de fabrication de la nature, qui parfois attribuent le gène du criminel,
une sociopathie, une difformité anatomique ou cérébrale quelconque …
Ainsi chacun contient dans le plus profond de son être, le bien et le mal,
mais en quantités et proportions différentes d’un individu à l’autre…
Il y a aussi un autre paramètre : Le degré d’intelligence… Rousseau
aurait dit l’homme peut naitre « CON », j’aurais applaudi des deux
mains !
Car en fait, concrètement quand je vois tous ces rombiers (et rombières), sur cette terre où j’ai quand même fait les cent pas, je vois bien que le bien, le mal et la connerie, sont les trois ingrédients principaux de l’être humain ! Et non la « Bonté » ! Je viens donc de parler de « l’inné ».
Ensuite viennent se greffer les évènements, le vécu, le subi, et la façon dont ont les a vécus, qui causent des traumatismes, lesquels abiment les sentiments et le psychisme au point de créer une anormalité des cerveaux, si je puis dire (enfants battus, violés, élevés dans des milieux malhonnêtes, élevés dans la haine, dans l’orgueil, etc…). et l’influence du milieu et de la culture. Quand un milieu culturel enseigne que le mal est le bien, les repères sont ainsi complètement déformés. Ceci s’appelle « l’acquis ».
Alors, à ce simple stade, on peut dire que le Rousseau est bien un simplet avec sa « bonté » innée ! Mais ne parlons plus de cet ancêtre arriéré ! A ce stade, la bonté en a pris un sale coup ! Il en reste chez certains…
Comme je le dis, la gent humaine comprend beaucoup de cons ! On en
voit plein chaque jour. Et c’est dans l’action et la parole que nous pouvons
les détecter (Tant qu’ils sont inertes, on ne voit rien, heureusement pour
eux !).
………………..
Perso, j’ai eu la chance (est-ce une chance d’ailleurs ?), de venir au
monde dans une famille aimante, protectrice, aux valeurs d’honnêteté et de
travail (sont-ce des bonnes valeurs d’ailleurs ?)… J’ai ensuite reproduit
ces valeurs et cet amour avec la famille que j’ai fondé à 38 ans… Et le
résultat est vraiment flagrant : même résultat ! Des enfants aimants,
honnêtes, travailleurs, consciencieux, fidèles en amour et en amitié…
J’apprécie bien évidemment ces qualités chez mes enfants, mais parfois je
me dis que ces valeurs dont je suis si fier, ne sont probablement pas celles
que j’aurais du leur transmettre. Je tire cette conclusion de ce que je vois
autour de moi : Ce sont les rapaces, les prédateurs, les malfaisants qui
réussissent et jamais les blanches colombes… Les blanches colombes, elles se
font becqueter !
Mais comment aurais-je pu leur enseigner ces « valeurs
prédatrices » pour réussir, ces valeurs fondées sur le
« mal » ? Encore aurait-il fallu que j’apprécie ces
comportements pour les enseigner à mes fils… Je suis et serai toujours le
mouton que l’on tond, qui grogne certes, mais qui ne sera jamais celui qui tond
les autres…
Il est possible qu’un jour mes enfants me reprochent la condition dans
laquelle ils sont ! Et cela me fait peur ! Peur de ne plus être aimé
par eux !