Car tel
est mon bon plaisir
Accoudé
aux créneaux du rempart le plus haut, la grande tour, que vous nommerez plus
tard "donjon", j'observois les passages sur le chemin qui alloit de
Paris à Orléans.
Les
passants fesoient file longue et dense devant l'octroi que j'y fist ordonner.
Je pensois que les écus ainsi prélevés, me permettroient de lever plus grande
armée et de bastir muraille pour défendre le bourg.
Ainsi, il
suffisoit qu'octroi fust ordonné, pour que pièces sonnantes et trébuchantes
tombassent dans l'escarcelle de celui qui l'ordonne !
Ce qui
fust imposé, sera force de loi...
Ainsi le
bon peuple nourrira ses féaux...
Et il en
sera ainsi, pour la nuit des temps...
Si le Roy mon suzerain me laissoit liberté d'ordonner plus encore...
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