Écrit le 04 mai 2018
On
voit bien le peu d'empressement des gouvernements successifs de réprimer les
agissements des casseurs d'ultra gauche, par unique soucis de discréditer ceux
qui veulent manifester un désaccord avec la politique menée quelle qu'elle
soit...
De
plus s’agissant du vrai terrorisme sanglant djihadiste, on peut constater qu’il
présente une certaine porosité avec ces ultras nihilistes, par une proximité
des idées de rejet en bloc d'une société (même si c'est pour des raisons quelque
peu différentes : Dans le premier cas, raison pseudo religieuse, dans
l’autre raison de dogme politique. Mais dans les deux cas, il y a une volonté
réelle de conquête politique et de prise du pouvoir).
Il
faut ajouter à cela une certaine complaisance de l’aile la plus à gauche des
partisans de Mélenchon avec les casseurs... On aboutit à un agrandissement
d’une certaine frange de la société, complaisance vis-à-vis d’extrémistes
violents, ce qui n’est pas fait pour arranger une solidarité nationale contre
les dangers qui menacent notre république…
Il
y a là un grand danger pour le Français de base, non dogmatique, non fanatisé,
seulement désireux d’exprimer par la manifestation son opposition politique à
une ou des lois, de ne plus pouvoir le faire, même si c'est, pour citer un
exemple, sous une forme la plus pacifique comme la "révolution des
œillets" Portugaise, sous peine d'être pris pour "quelqu'un
d'autre", à savoir un dangereux extrémiste violent prêt à casser détruire,
alors qu’il est là, ce Français de base, juste pour réclamer ce qu’il lui
semble son droit, à tort ou à raison...
D'où
ce sentiment, que même si ces extrémistes anticapitalistes ne sont pas incités
par le pouvoir en place... Ils en
servent involontairement les desseins stratégiques qui sont de diviser pour
régner et discréditer les opposants quels qu'ils soient...
Ces
manigances tactiques et stratégiques, sont incalculables de conséquences non
prises en compte par le pouvoir… Ce sentiment de dépossession de son pouvoir
d’expression par le peuple, fait naître un rejet de plus en plus massif de la
politique et des politiciens, un écœurement profond à l’égard de la chose
publique, avec tout ce que cela comporte de d’affaiblissement d’une démocratie
qui semble de moins en moins en être une.
Comment
sans motivation du peuple, la république pourra-t-elle résister aux assauts
conjugués des ennemis extrémistes qui veulent la détruire du dehors aussi bien
que de l’intérieur ?
Le
risque de prise de pouvoir par une dictature est ainsi de plus en plus grand,
qu’elle soit de gauche, de droite, théocratique ou bien même libérale. (La
dictature libérale, n’est pas un mythe, elle existe sous nos yeux)…
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire