jeudi 24 juillet 2025

Dans le temps, celui de mes parents...

 


Ecrit le 17 août 2007...

Dans le temps, celui de mes parents et de mes grands-parents, quand ils parlaient politique et qu'ils étaient d'avis divergents, ils s'engueulaient et ils se foutaient parfois sur la gueule.

A mon époque, nous avons su parler de politique posément, en sachant respecter et comprendre les motivations et la vision de l'autre. J'ai eu beaucoup de copains d'avis différents du mien.

Aujourd'hui encore mes amis (qui sont de ma génération) et moi-même, avons des opinions politiques très divergentes.

Nous parlons parfois de politique et jamais nous n'avons un mot plus haut que l'autre. Même si l'un énonce des idées contraires à ce que pense l'autre, nous essayons de comprendre et jamais, nous ne critiquons négativement l'opinion de l'autre. Nous nous enrichissons de notre diversité, car nous découvrons une autre façon de voir les choses, que nous avions mal perçue.

Mais pour les générations d'aujourd'hui, je constate qu'il en va tout autrement...

Il n'y a pas vraiment d'engueulade, mais dès que les opinions des uns et des autres sont connues, les clans se forment. On ne parle dès lors politique qu'avec ceux qui ont strictement la même opinion que soi-même et surtout on rejette d'emblée les personnes d'opinion différentes. On obéit au politiquement correct, on diabolise. On ne cherche pas à comprendre l'autre.

On peut toujours critiquer le communautarisme que pratiquent certaines minorités.

Mais souvent, ceux qui critiquent ont l'attitude clanique que je viens de décrire ci-dessus.

Alors on garde ses engueulades, mais on exclut. On se regroupe en même famille de pensée. On n'a plus d'échange avec d'autres sensibilités, avec d'autres façons de percevoir la vie.

Cet ostracisme n'est-il pas aussi une forme de communautarisme ? Sauf que dans ce cas précis, il n'y a pas entraide au sein du groupe, mais seulement exclusion des "différents de".

C'est un communautarisme, sans cohésion. On se réunit pour rejeter. On se sépare pour ne pas s’entraider.

On aboutit à la division des gens, en individualistes-communautaristes, qui n'ont en commun que la volonté de ne pas aborder les problèmes qui risquent de fâcher. On aboutit à des idées figées sur la société, parce que l'on refuse d'enrichir le débat.

Je rappelle qu’il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis.

On aboutit à des individus qui n'ont en commun que la volonté de rester dans la pensée unique.

C'est bien cela que voulaient nos dirigeants : La peur, l'isolement, l'ignorance et la division du peuple, sont les plus fidèles alliés de nos politiciens, de quelque bord qu'ils soient.

"Diviser pour Régner".

Les moyens qu'ils emploient, pour y parvenir, j'en ai déjà parlé. Et le sujet est bien trop vaste pour être développé dans le présent article...

        

5 commentaires:

  1. je ne me souviens pas avoir parlé de politique avec mes parents !
    Avec mon père, on s'engueulait juste sur la religion, genre péché originel !!
    Avec les connaissances, j' ai toujours dit ce que je pensais, et bien évidemment ça ne plaisait pas toujours, mais je trouve plus honnête de dire ce qu' on pense !
    Le plus souvent, on reste chacun sur sa façon de voir !
    Mais quand ça tournait mal, c' était le plus souvent avec des communistes !
    Bon tu as vu à quel point j' arrive à énerver un Zeitnot par exemple !
    Nous deux, on s' en sort plutôt honorablement, non ?
    Bonne journée
    amitié

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    1. Non, c'est les adultes qui parlaient de politique... Puis nous, les jeunes, quand nous sommes devenus adultes

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    2. Bon à la place de on je vais mettre ils

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  2. Salut
    Il n'y a plus de liberté de parole et quand tu l'ouvres on te flingue
    On a des averses mais dans l'ensemble il fait bon.
    La Tiotte a un nouveau téléphone mais plus simple que l'ancien et il est à clapets.
    J'espère que tout va bien chez vous.
    Bonne fin de journée
    Tiotte et Tiot

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    1. Il faut revenir à la démocratie (ce qui n'est plus le cas sous Macron, le dictateur)

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