Ecrit le 17 août 2007...
Dans le temps, celui de mes parents et de mes grands-parents, quand ils parlaient politique et qu'ils étaient d'avis divergents, ils s'engueulaient et ils se foutaient parfois sur la gueule.
A
mon époque, nous avons su parler de politique posément, en sachant respecter et
comprendre les motivations et la vision de l'autre. J'ai eu beaucoup de copains
d'avis différents du mien.
Aujourd'hui
encore mes amis (qui sont de ma génération) et moi-même, avons des opinions
politiques très divergentes.
Nous parlons parfois de politique et jamais nous n'avons un mot plus haut que l'autre. Même si l'un énonce des idées contraires à ce que pense l'autre, nous essayons de comprendre et jamais, nous ne critiquons négativement l'opinion de l'autre. Nous nous enrichissons de notre diversité, car nous découvrons une autre façon de voir les choses, que nous avions mal perçue.
Mais
pour les générations d'aujourd'hui, je constate qu'il en va tout autrement...
Il n'y a pas vraiment d'engueulade, mais dès que les opinions des uns et des autres sont connues, les clans se forment. On ne parle dès lors politique qu'avec ceux qui ont strictement la même opinion que soi-même et surtout on rejette d'emblée les personnes d'opinion différentes. On obéit au politiquement correct, on diabolise. On ne cherche pas à comprendre l'autre.
On
peut toujours critiquer le communautarisme que pratiquent certaines minorités.
Mais souvent, ceux qui critiquent ont l'attitude clanique que je viens de décrire ci-dessus.
Alors
on garde ses engueulades, mais on exclut. On se regroupe en même famille de
pensée. On n'a plus d'échange avec d'autres sensibilités, avec d'autres façons
de percevoir la vie.
Cet
ostracisme n'est-il pas aussi une forme de communautarisme ? Sauf que dans ce
cas précis, il n'y a pas entraide au sein du groupe, mais seulement exclusion
des "différents de".
C'est un communautarisme, sans cohésion. On se réunit pour rejeter. On se sépare pour ne pas s’entraider.
On
aboutit à la division des gens, en individualistes-communautaristes, qui n'ont en commun que la
volonté de ne pas aborder les problèmes qui risquent de fâcher. On aboutit à
des idées figées sur la société, parce que l'on refuse d'enrichir le débat.
Je
rappelle qu’il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis.
On
aboutit à des individus qui n'ont en commun que la volonté de rester dans la
pensée unique.
C'est bien cela que voulaient nos dirigeants : La peur, l'isolement, l'ignorance et la division du peuple, sont les plus fidèles alliés de nos politiciens, de quelque bord qu'ils soient.
"Diviser pour Régner".
Les
moyens qu'ils emploient, pour y parvenir, j'en ai déjà parlé. Et le sujet est
bien trop vaste pour être développé dans le présent article...
je ne me souviens pas avoir parlé de politique avec mes parents !
RépondreSupprimerAvec mon père, on s'engueulait juste sur la religion, genre péché originel !!
Avec les connaissances, j' ai toujours dit ce que je pensais, et bien évidemment ça ne plaisait pas toujours, mais je trouve plus honnête de dire ce qu' on pense !
Le plus souvent, on reste chacun sur sa façon de voir !
Mais quand ça tournait mal, c' était le plus souvent avec des communistes !
Bon tu as vu à quel point j' arrive à énerver un Zeitnot par exemple !
Nous deux, on s' en sort plutôt honorablement, non ?
Bonne journée
amitié
Non, c'est les adultes qui parlaient de politique... Puis nous, les jeunes, quand nous sommes devenus adultes
SupprimerBon à la place de on je vais mettre ils
SupprimerSalut
RépondreSupprimerIl n'y a plus de liberté de parole et quand tu l'ouvres on te flingue
On a des averses mais dans l'ensemble il fait bon.
La Tiotte a un nouveau téléphone mais plus simple que l'ancien et il est à clapets.
J'espère que tout va bien chez vous.
Bonne fin de journée
Tiotte et Tiot
Il faut revenir à la démocratie (ce qui n'est plus le cas sous Macron, le dictateur)
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