Penser, c’est dire non

 Écrit le 9 novembre 2011

"Penser, c'est dire non", avait écrit Alain. Comment ça "quel Alain ?"... Mais le philosophe pardi !...

N'allez pas chercher quelque esprit de rébellion, de chicane ou une attitude persistante de refus de ce qui nous entoure. L'interprétation n'est pas aussi primaire. Penser n'est pas se rebeller en premier chef...

Penser, c'est tout simplement vouloir juger par nous-mêmes du monde qui nous entoure. Penser, c'est refuser d'adhérer à des ordres, rumeurs, ou attitudes politiquement correctes, simplement par mimétisme, comme un troupeau de mouton de Panurge.

Penser, est tout simplement dire non à l'adoption de notions prédigérées que l'on voudrait enfoncer dans notre tête. Et Dieu sait que ce phénomène est continuel et en perpétuelle croissance à l'insu de beaucoup de gens.

Penser, c'est dire non à l'endormissement de nos facultés de jugement et de notre libre-arbitre.

Bien sur, le corollaire de cette assertion du philosophe, c'est que nous pouvons être amenés à dire NON concrètement, après avoir réfléchi, façonné notre jugement et pris mûrement notre décision.

Cela n'a rien d'un NON contestataire et systématique, comme certains voudraient interpréter la pensée d'Alain...

Bon, ben, ç'est pas tout ça... penser m'a fatigué... Je vais me reposer...