Il y a quelque temps, je faisais une liste de mes amis, j’arrivais à 40 environ.
Puis, en regard de cette liste j’ai fait des colonnes : « Je l’appelle », « Il m’appelle » etc..
Je mes suis vite rendu compte que la colonne « Il m’appelle » était très souvent vide.
J’ai donc cessé d’appeler tout le monde. Très vite, je me suis aperçu que mes « amis » ne partageaient pas ce sentiment avec moi. Il n’en est resté que trois, sur cette liste.
Les autres avaient juste la correction de ne pas me dire franchement : « t’es pas mon pote, qu’est-ce que tu me fais chier à m’appeler, fous moi la paix ! ».
L’expérience que j’ai fait, me sert d’expérience. J’ai compris le message non-dit.
Je me découvre une envie d’écrire, et bien je vais me rabattre là-dessus, comme une sorte de repli sur soi...
J’aurais du écrire mon histoire de cette bataille bien avant, pour me débarrasser, en quelque sorte, d'un fardeau de plus de 28 ans.
Je crois que je vais l’écrire chapitre par chapitre dans le désordre, ou du moins dans l’ordre où mon cerveau y pensera.
Je vais aller faire ma marche à pied tout à l’heure. Et dire qu’en 2004, je parcourais 400 m avec difficulté. Je fais mes 14 km chaque dimanche en journée, et mes 4 à 5 km chaque matin du lundi au vendredi. L’été dernier, j’ai atteint le « record » de 28,5 km.
Ça n’a l’air de rien, à coté des marches de 100 km en 24h que nous faisions à l’armée, mais depuis, je suis tombé si bas, que chaque progrès sur moi-même me satisfait.
Écrit le 18/02/2007, pas encore publié
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