Écrit le 2013-02-05
J’ai déjà dit ma
fierté de la France acclamée comme libératrice. Maintenant j’aborde le coté
obscur.
Il n’y a
rarement, dans aucune guerre, ni dans aucune décision politique, un seul
critère de décision. Quels sont les questions qui se posent au chef d’état dans
ce cas ?
- Nous avons des
intérêts de maitrise de ressources comme par exemple entre autres choses,
l’uranium. Laisser tomber l’uranium aux mains des islamistes, bon je ne
développe pas, cela tombe sous le sens. Les rôles seraient immédiatement
inversés entre l’occident et les pays arabes.
- Nous devons
protéger les entreprises comme Areva et ceux qui y travaillent, puisque sinon
le résultat serait le même que ci-précédemment. (Nota bene : Ce sont nos impôts
qui financent l’intervention ; le résultat est de protéger les supers-profits
de ceux qui ne veulent pas payer d’impôts avec l’argent des impôts de ceux qui
sont obligés d’en payer. C’est un problème qu’il faudra résoudre, car on ne
pourra continuer comme cela. Mais si on n’agit pas ainsi, d’autres pays
concurrents s’en chargeront à notre place).
- Ne pas
intervenir, c’est laisser la quasi-totalité des pays d’Afrique noire tomber
tels des dominos au pouvoir des arabes. C’est donc la fin pour nous qui n’avons
plus de ressources.
- Ne pas intervenir, c’est voir affluer chez nous des millions de réfugiés qui achèveraient d’un seul coup notre économie et notre cohésion nationale. Ce qui nous mettrait dans la position d’un pays paupérisé prêt à subir une invasion facile si toutefois nous présentons encore un intérêt quelconque. Il ne resterait plus qu’à nous islamiser, tâche facile envers un peuple terrassé.
- Ne pas intervenir, c’est voir affluer chez nous des millions de réfugiés qui achèveraient d’un seul coup notre économie et notre cohésion nationale. Ce qui nous mettrait dans la position d’un pays paupérisé prêt à subir une invasion facile si toutefois nous présentons encore un intérêt quelconque. Il ne resterait plus qu’à nous islamiser, tâche facile envers un peuple terrassé.
- Nous devons
garder notre influence dans ce qui est pudiquement appelé la « FrançAfrique ».
Seule l’intervention sauvegarde notre crédibilité. Cela rappelle aux africains
que si nous n’avons pas les moyens d’influence corruptive des Chinois ou autres
concurrents, nous par contre, nous assurons leur protection. Protectorat,
diront certains, mais pour ma part, je dirais protection d’un maquereau sur sa
gagneuse.
Je n’ai pas
développé tous les intérêts occidentaux, parce qu’ils sont trop nombreux. J’ai
simplement énumérés quelques motivations en exemples. Ceux d’entre nous qui
crient à l’exploitation des Africains, des pauvres qui paient pour les riches,
et j’en passe, ont raison ! Mais il ne faut pas cracher dans la soupe ! Lâcher
le Mali, c’est ne plus avoir de soupe d’ici peu. C’est ainsi. On a bien fait
d’aller porter secours au Mali !
Ce que je
souhaite, c’est que nous puissions un jour transformer nos relations avec les
ex-pays d’AEF et d’AOF, en véritable partenariat ("gagnant-gagnant",
comme on dit maintenant). Car, actuellement il s’agit toujours d’une relation
de dépendance, comme à l’époque de la colonisation.
Mais dans un
monde où chaque pays ou bien groupe humain veut conquérir, il est bien qu’en
plus de servir nos intérêts, nous ayons un alibi humain. Il y a cent ans on
aurait tiré dans le tas.
Vive la France
et mort aux anarchistes ! (Je ne dirais pas « mort aux cons », parce que c’est
un « vaste programme », comme disait le Général)…
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