Faire
des enfants, rien n’est plus facile. Élever des enfants, c'est la chose la plus
difficile.
Si
l’on savait combien notre responsabilité est engagée, lorsque nous nous mêlons
de faire des enfants, nous y regarderions à deux fois, avant de commettre un
acte aussi lourd de conséquences.
Il
faut bien comprendre que l’on fait un enfant pour lui-même et non pour
nous-mêmes.
Et
même si nous profitons de la joie que procure un petit enfant, il faut penser à
son avenir et à ses chances se survie dans un milieu complètement hostile.
L’évolution
et l’avenir d’un enfant dépend de son caractère personnel qu’il se forgera en
grandissant, mais aussi de son environnement éducatif et affectif.
Il
suffirait donc de donner le bon exemple, d’enseigner le bien et le mal et de
prodiguer beaucoup d’amour à nos chérubins pour que leurs jours soient roses…
Non !
Cela n’est pas suffisant. L’héritage génétique est également un facteur
prépondérant.
L’enfant
reçoit la moitié de ses gênes de son père et la moitié des gênes de sa mère.
Toutes
les combinaisons sont possibles. Il peut recevoir les bons gênes de l’un et les
mauvais de l’autre, ou que des bons gênes, ou bien enfin, que des mauvais.
Enfin,
il est possible que ces bons ou ces mauvais gênes proviennent de l’un des
quatre grands parents, puisque l’enfant a au final l’ensemble des gênes de ceux-ci.
On
voit dés lors, la responsabilité des parents dans la conception d’un enfant. Un
adulte doit-il fonder un foyer avec un compagnon ou une compagne lambda ?
La réponse est clairement : Non ! Il ne devrait pas !
Il
est important de choisir un conjoint en fonction de ses qualités et défauts propres et
également des qualités et défauts des géniteurs de ce conjoint, afin de minimiser les risques d’un
échec.
Exemple :
Si le père est travailleur et la mère faignante, il y a autant de chances que
l’enfant soit faignant ou travailleur ; à moins bien entendu que dans le
vécu de l’enfant un évènement provoque un déclic orientant son caractère de
manière spécifique…
Il
y a quantité d’exemples autour de nous. Et nous voyons bien que statistiquement
l’hérédité se perpétue dans le plus grand nombre de cas.
Quand
il y a un « fou » dans la famille, généralement il n’y en a pas qu’un
seul, mais plusieurs dans la famille proche, ascendants ou descendants.
On
critique souvent les mariages arrangés du passé. Ils avaient pourtant comme
conséquence, lorsque les choix étaient mûrement réfléchis, de perpétuer des
« qualités ». Hélas, à l’époque les critères qualitatifs étaient
plutôt financiers. Mais cela avait quand-même une signification : Deux
fortunes additionnées avaient plus de chances de se perpétuer. Les jeunes
mariés ayant plus de chances d’avoir hérité du talent financier familial…
Mais
encore à présent, beaucoup de jeunes choisissent leur conjoint sur des critères
autres que l’amour. Je vois ainsi autour de moi, une neurologue mariée avec un
chirurgien, un chef d’atelier de l’industrie avec une chef de service de
mairie, etc…
En
fait ces choix sont culturels : mêmes centres d’intérêts, goûts
semblables, niveau de vie, caractères plutôt accordés sur certains points.
C’est bien entendu sur le caractère que les difficultés sont les plus grandes…
En
bref, concevoir des enfants, c’est choisir son ou sa partenaire et en
conséquence le coup de foudre est la pire des configurations en la matière.
Le
roi et la bergère n’ont que peu de chances de donner un couple harmonieux et
encore moins des enfants équilibrés, à moins que la belle ait toutes les
qualités requises compatibles avec l’état royal de son époux (on trouve parfois
une aiguille dans une botte de foin)…
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire